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4

sur 202 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Par un second opus sur le détestable inspecteur Léon Sadorski, Romain Slocombe nous immerge à nouveau dans les bas-fonds de l'Occupation, mettant en lumière le rôle de l'administration française sous gouvernement allemand.

L'auteur se fait conteur de ces temps difficiles (très sombre année 42 avec la rafle du Vel' d'Hiv') et sa description sociale est factuelle et sans jugement. Elle est particulièrement documentée comme dans le précédent livre (L'affaire Léon Sadorski). C'est une véritable radiographie des événements, qui laisse une impression de malaise palpable devant ce qu'une certaine France pouvait être: antisémite, nationaliste, pétainiste, anticommuniste et résolument collaboratrice. Quand des individus se compromettaient dans ces mouvances, en y ajoutant des travers comme l'opportunisme, la délation et l'autosatisfaction, l'abject était à son comble.

Si je salue un livre original par la thématique historique très travaillée, je n'ai, encore une fois, pas adhéré à l'écriture, trop lourde, trop appuyée de détails. On risque la noyade dans des pages trop explicatives, alors que le propos est entendu et compris. Je suis d'ailleurs surprise de ce ressenti car certains anciens livres de l'auteur étaient plutôt minimalistes et pour autant tout aussi percutants.

À vous de voir...

Rentrée littéraire 2017
Remerciements à NetGalley et aux Editions Robert Laffont
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Il m'aura fallu du temps pour lire ce second opus, les longues nuits d'hiver approchant j'ai envie de lire plus de pavés et de romans historiques, ce livre était donc parfait pour moi. J'ai gardé de plus un plutôt bon souvenir de l'écriture de l'auteur et surtout de conteur de Romain Slocombe.

Ce qui m'a frappé ici c'est la facilité avec laquelle l'auteur nous restitue cette période de la seconde guerre mondiale, de mon côté en tout cas je n'ai jamais été autant imprégné dans cette sombre période et de plus avec un personnage aussi détestable que l'inspecteur Sadorski.

Ici il va devoir enquêter sur un attentat et sur un meurtre d'une jeune femme en banlieue parisienne, certains lieux décrits me parle beaucoup car c'est la ou j'ai vécu durant mon adolescence et j'ai vraiment retrouvé un certains nombres de lieux.

De plus la période historique est plus que chargé, l'auteur nous raconte le port de l'étoile jaune qui devient obligatoire pour les juifs, la rafle du Vel d'Hiv, il est également question des différents camp tel que Drancy ou la mère de Julie Odwak se trouve sur la dénonciation de Sadorski.

Un récit sur la période très sombre de l'occupation durant la seconde guerre mondiale mais je trouve le style de l'auteur agréable à lire, je n'enchainerai pas tout de suite le troisième opus car les sujets évoqués sont lourds et j'ai besoin de lecture plus légère pour le moment. Cependant j'ai bien noté les autres opus qui me permettront de mieux connaitre cette période et véritablement de me plonger dans celle-ci.
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Second opus des "aventures" de l'inspecteur principal adjoint Léon Sadorsky, que je vous avais présenté il y a quelques jours.
Pour mémoire, dans le premier volet qui se déroule en mars 42 sous l'occupation allemande nous faisons la connaissance de ce flic collabo et antisémite, convaincu que la débâcle et la défaite… la guerre elle-même sont l'oeuvre d'un grand complot judéo-bolchévique.
Nous le retrouvons dans - L'étoile jaune de l'inspecteur Sadorsky - en juin 42... alors que se dessine le spectre de la grande Rafle...
L'auteur, dans sa volonté d'écrire une histoire nationale, un roman français sur cette période, initiée avec - Monsieur le Commandant - nous livre un bouquin ultra fouillé, hyper documenté (chapeau bas !) qui a pour effet de gommer le temps et de nous plonger de manière très réaliste aux côtés de ses personnages et des situations auxquelles ils sont confrontés.
C'est passionnant du point de vue de l'intrigue (le mot est davantage à considérer au pluriel), mais également du point de vue de l'Histoire.
Je ne suis pas historien, mais je sais pour avoir quelque peu vérifié, que la "reconstitution" est quasi parfaite… et elle est impressionnante.
L'implication du régime de Vichy dans la Rafle du Vel' d'Hiv, les responsabilités des fonctionnaires (du plus petit jusqu'aux décideurs), leurs états d'âme, leurs motivations, leurs décisions, la préparation de ces dernières et leur mise en oeuvre… tout cela est le fruit "d'un travail de mémoire" qui place le lecteur au coeur de ces préparatifs, et l'entraîne aux premières heures du 16 juillet 42 à être le témoin d'une des plus grandes taches de notre Histoire (13 152 Juifs arrêtés… dont on connaît le sort)
La visite de Sadorsky au Vel d'Hiv est un moment où l'hyper réalisme du bouquin de Slocombe nous permet de mesurer "un peu" l'horreur commise par 9 000 policiers et gendarmes français à l'égard de 8160 innocents Juifs (dont 4 115 enfants)...
Et tout cela habilement articulé et magistralement structuré du point de vue narratif, avec les enquêtes d'un des flics les plus pourris qu'il m'ait été donné de croiser dans ce genre de littérature.
Très réussi… je commence ce soir le troisième volet.
PS : à noter le clin d'oeil émouvant à Patrick Modiano... par l'entremise de Dora Bruder, présente dans l'histoire.
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Une lecture éprouvante étant donnée la dureté des faits évoqués, parce que réels. Il s'agit d'une chronique de la vie parisienne sous l'occupation du point de vue des collabos à l'intérieur même de la direction générale des renseignements généraux par la voix de son chef de brigade Léon Sadorski. La participation active, et avec zèle, de la police française aux ordres de l'occupant allemand dans des actions aussi peu glorieuse que la grande rafle du Vel'd'Hiv. C'est d'une cruauté abominable, et Romain Slocombe nous emmène au fond de ce bourbier immonde sans filtre. C'est cru, insoutenable, et en même temps révoltant sous le prisme de la vision défendue par les pétainistes.
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Deuxième roman de Romain Slocombe, où j'ai retrouvé l'inspecteur Sadorski, toujours affecté au quai des Orfèvres où il oeuvre au sein des Renseignements Généraux.

Paris, 29 mai 1942 : une bombe explose devant le Palais de Justice, dans un café fréquenté par les Brigades spéciales, faisant deux morts et plusieurs blessés. Quelques jours plus tard, le cadavre d'une inconnue est découvert en banlieue. Ces deux affaires pourtant disjointes sont attribuées à l'Inspecteur Principal Adjoint Sadorski. En reprenant l'enquête, réinterrogeant les témoins, filant des suspectes présumées, s'acoquinant avec une victime ... il démêlera des pelotes embrouillées pour découvrir les coupables.

Dans cet été 42 où les étoiles jaunes deviennent obligatoire, dans les semaines qui précèdent la grande rafle des juifs parisiens, Romain Slocombe nous décrit la vie quotidienne du Paris sous contrôle allemand.

Les bassesses, mais aussi les amitiés, les cas particuliers qui n'occultent pas les tueries de masse ... 

Les descriptions sans concession des différentes factions en présence, des compromissions, des obéissances plus ou moins strictes aux ordres reçus font de ce roman un précieux témoignage d'une époque dont on n'a vu jusque là que des récits de vainqueurs ... 

J'attends avec impatience le prochain tome de ces romans ... 


Lien : http://les.lectures.de.bill...
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Romain Slocombe est en train de se forger une très forte réputation d'écrivain français de romans noirs.

Certes le contexte historique dans lequel se positionne le roman est difficile, Paris en pleine seconde guerre mondiale, mais ce second tome est encore plus dérageant. L'auteur nous entraîne en pleine politique anti-juifs, la mise en place des étoiles jaunes, et de l'organisation de la rafle du vel'd'hiv. Alors on est loin de la pesanteur des bas fond d'une ville, mais le lecteur qui comme moi n'a pas connu cette période, va se prendre un véritable claque en découvrant l'étendue et le jusqu'au-boutisme de l'administration française dans le suivi des directives anti-sémites du IIIè Reich et de sa propagande.

On a beau en avoir eu connaissance lors de nos cours d'histoire, on est glacé devant le zèle dont font preuve certains policiers ou les tortures auxquelles ils recourent.

La puissance du roman provient également du personnage principal Léon Sadorski : parfois violent, enquêteur méticuleux, complexe, ambivalent, à aucun moment nous n'arrivons à déterminer son penchant vis-à-vis des mesures anti-juifs : d'un côté il recueille la fille de ses voisins arrêtés, et de l'autre il participe activement aux arrestations de la rafle. Seule la dernière phrase du roman lève cette ambiguïté planant sur les deux premiers tomes.

Je vous recommande donc vivement ce livre, et tout particulièrement la version audio où Antoine Tomé donne littéralement vie au roman.
Lien : https://quoilire.wordpress.c..
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S'il y a bien un personnage que j'adore détester c'est bien lui, l'inspecteur Sadorski, pourriture de chez les pourris.

Un inspecteur qui travaille pour la France, contre les juifs et les terroristes en pleine seconde guerre mondiale.

Un inspecteur lubrique, opportuniste et patriote.

Un inspecteur discipliné, susceptible et calculateur.

Un inspecteur que j'ai détesté de tout mon être depuis ma première rencontre avec lui mais dont je continue à suivre les enquêtes.

Je te parle aujourd'hui de L'étoile jaune de l'inspecteur Sadorski de Romain Slocome aux éditions Points. Roman qui fait parti de la saga Léon Sadorski.
Ce qu'il y a de particulier avec cette série, et vous l'aurez compris avec mon introduction c'est qu'on est loin de côtoyer un héros. On se situe en pleine seconde guerre mondiale, les allemands occupent le pays et la police française se voit contraint d'apporter leur aide pour « neutraliser » les juifs. Et quand je dis neutraliser… je reste soft.

Et nous avons donc ce cher Léon Sadorski, inspecteur des Renseignements Généraux qui s'applique particulièrement à la tâche, vouant une véritable aversion pour tout ce qui n'est pas français pure souche. Il y a bien quelques exceptions mais ses critères pour épargner certains sont pour ainsi dire bien glauque…

Ainsi, Léon Sadorski est persuadé d'agir pour le bien de son pays lorsqu'il participe à la rafle du Vél'd'Hiv. Il protège son pays de tout « danger néfaste » à ses yeux et aux yeux des allemands bien évidemment.

Ce personnage est détestable, obsédé par tout ce qui possède une grosse paire de seins et explose de colère à la moindre chose qui n'irait pas dans son sens et qui le contrarie.

Autant vous dire que vous avez en face de vous, la personne parfaite à détester.

Alors, entre nous, pourquoi lire ce genre d'histoire quand le personnage est aux antipodes de la bienveillance ?

Pour moi, c'est le côté réel qui a retenu mon attention. le fait qu'en 1942 la vie n'était clairement pas rose et que des français et des policiers ont contribués à l'extermination des juifs entre autre. Et cela, Romain Slocombe le retranscrit sans fioriture. Il va droit au but, n'hésite pas à heurter la sensibilité de chacun en posant des mots de façon brut et qui nous gifle en plein visage.

C'est violent, c'est cru et c'est surtout la réalité telle qu'elle pouvait être à cette époque.

En s'appuyant sur une bibliographie impressionnante, l'auteur parvient à nous retranscrire une histoire qui a bien des égards ne peut laisser personne indifférent. En tout cas, pas moi.

Dans ce deuxième tome, on plonge dans l'horreur encore un peu plus profondément que pour le précédent. Les années passent, la guerre continue et les allemands poursuivent leur génocide envers les juifs principalement. Et ce qu'il y a de particulier en cette année 1942, c'est la tristement célèbre Rafle du Vel'd'Hiv et la déportation des enfants juifs, qui était jusque là épargnés. A moindre mesure évidemment.

Mais pour l'inspecteur Sadorski, ce ne sont pas que les juifs qui sont en cause dans la déchéance de son pays.

C'est aussi les communistes qui représente pour lui un fléau. Et lorsqu'un attentat a lieu dans un café fréquenté par les flics, c'est un véritable branle-bas de combat qui s'opère et tout le monde est sur les dents, prêt à en découdre avec les responsables.

Et Sadorski en est sûr, ce sont les communistes qui sont dérrière tout ça.

Au fur et à mesure de ma lecture, va se dérouler l'horreur dans ce qu'elle a de plus terrible à offrir. Et pourtant, allez savoir comment, j'en suis arrivée à trouver un peu d'espoir, une brève eclaircie dans un quotidien dominait par la peur, la famine et la violence.

Elle ne dure qu'un temps, mais elle est bien présente.

Au risque de me répéter, j'ai appris à apprécier cette série alors que je mets toujours au minimum deux semaines pour la lire. Mais cela est dû au fait qu'il y ait énormément de choses à assimiler. C'est un polar historique et il y a forcément beaucoup de descriptions et d'explications pour mieux comprendre ce qui s'y passe et pourquoi cela se déroule ainsi.

Cela peut être rebutant et je l'entend. Mais passez au-dessus de ça et vous percevrez l'histoire différemment.

En bref,

Clairement, ce n'est pas à mettre entre toutes les mains. Au-delà du côté indigeste que j'ai abordé un peu plus haut, c'est surtout les propos crus et violents envers une catégorie de la population qui peut ralentir les ardeurs et mettre quelque peu mal-à-l'aise. D'autant plus que ce qui est raconté est une triste réalité bien sombre qu'a connu la France.

Léon Sadorski réflète une police qui croyait en son pays et en son dirigeant. Appliquer les ordres pour défendre un idéal même si cela doit passer par l'arrestation et la déportation de milliers de juifs. Même si cela veut dire poursuivre et torture des personnes « traîtres » à leur nation.

Même si cela veut dire d'exercer les pires représailles pour son propre plaisir au nom de son pays.

Si ce n'est déjà fait, je vous laisse vous faire votre propre idée de cette sage et de Léon Sadorski, ordure parmi les ordures.

Lien : https://maviclit.wordpress.c..
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Je remercie tout d'abord NetGalley et la Bête noire des éditions Robert Laffont pour l'envoi de ce roman. J'ai enfin réveillé l'inspecteur Sadorski, il y a quelques jours, avec L'affaire Léon Sadorski, et c'est au tour de son étoile jaune aujourd'hui.

Pour ceux qui ont suivi, le personnage principal est à gerber. Il m'inspire une folle envie de l'éviscérer, l'écarteler et l'égorger! C'est un porc et écrivant cela, je suis diablement injuste envers l'animal tant le personnage est abject!

Atmosphère répugnante, empreinte de mépris, d'aveuglement idéologique, de lâcheté, de corruption, de brutalité gratuite voire sadique. Arrestation au faciès ou par caprice. Tout est permis à la police française et ses inspecteurs ne s'en privent pas, loin s'en faut! Ils y prennent un plaisir pervers et sadique!
On tape sur les rouges, les juifs, on associe allègrement le bolchévisme aux juifs de toutes façons, tous dans le même panier et même les français qui osent la ramener, ils doivent avoir des juifs quelque part dans leur arbre généalogique ou quelques idées subversives susceptibles de causer du tort au grand Maréchal Pétain. Insécurité, délation, vengeances mesquines, plus on enferme et plus la flicaille est satisfaite. C'est le chaos total par adhésion fervente à l'idéologie nazie et l'épanchement des perversions individuelles!

Romain intensément documenté et étayé, la retranscription de la France Collabo pendant la Seconde Guerre Mondiale, notamment les événements du Vel d'Hiv', met le lecteur face à l'Histoire et à un pan très peu glorieux que personne ne peut nier malgré l'épuration des livres d'Histoire. Étant donné l'appauvrissement extrême des programmes scolaires en la matière depuis quelques années, ce genre de romans devrait être lu par tout un chacun, pour connaître, savoir et ne pas oublier l'infamie.

En cela, Romain Slocombe a accompli un travail remarquable de précisions de reconstitution et de perception de la psychologie des collabos de cette époque. L'intérêt historique est indéniable mais du point de vue romanesque, cela alourdit quelque peu le rythme et le suspens du côté fictionnel.
Vu le nombre de personnages que le lecteur croise, on est forcé de suivre le détestable inspecteur Sadorski, qui glousse comme un dindon à chaque fois qu'il commet une vacherie comme écrire une lettre anonyme de dénonciation mais qui tremble comme un chiwawa terrorisé si une de ses exactions risque d'être révélée. Contexte historique lourd et dramatique allié à un personnage au-delà de l'antipathie et c'est quelques heures de grimaces et d'oppression qui prédominent.

J'ai eu le tort d'enchaîner les Sadorski et je dois avouer que je suis tombée dans une overdose de dégoût qui ne m'a pas permis d'apprécier cette histoire à sa juste valeur. J'aurais dû intercaler une lecture plus légère entre deux. Et c'est le conseil que je donne pour ne pas passer à côté de cet excellent roman.
Parce que oui, il ne faut passer à côté!
Lien : http://livrenvieblackkatsblo..
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Le deuxième volet du roman de Romain Slocombe nous remet en contact avec l'odieux personnage qu'est l'inspecteur Léon Sadorski, collabo antisémite sans scrupule, n'hésitant pas à se servir des renseignements de son entourage pour faire arrêter et déporter ses compatriotes ... Abus de confiance, abus de pouvoir, mauvaise foi et absence totale d'empathie, bref un homme qui vous donne envie de vomir à chaque page ! Ceci n'enlève rien au talent d'écrivain de l'auteur, bien entendu ...
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J'attribue les 4 étoiles en fonction de la soixantaine de pages que j'ai lues ... car le personnage est tellement infecte que j'en ai eu la nausée (au sens propre). Impossible d'être aussi nocif et pervers que ce bonhomme, prédateur de femmes. Mais c'était très (trop ?) bien écrit. Je pense que j'y reviendrais peut-être dans quelques années ;-)
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