Dans un commentaire sur «
l'affaire Léon Sadorski » je disais que le personnage faisait penser à Rudolf Lang Après lecture de cette suite je corrige vivement : Sado me fait penser de plus en plus à S.A.S c'est à dire son altesse sérénissime Malko Linge de
Gérard de Villiers Passer de R.
Merle à
Gérard de Villiers ce n'est pas à proprement parler une promotion…
1. le style déjà simple à l'extrême sans fioriture à la limite du rapport administratif ou du commentaire journalistique de faits divers, le sujet sans prétention un peu de sexe extraconjugal avec des bochies, des vues enamourées sur une petite juive qui pourrait être sa fille et qui le met sens dessus dessous , de la violence purement gratuite sur les individus lambda ou groupes d'individus mal vus, de la propagande primaire raciste au sens large du terme sur les individus qui sentent mauvais: youtres, cocos, invertis et même jacasses qui pourtant rendent de bons et loyaux services aux poulagas , une pseudo enquête cousue de fil blanc avec le fin limier sur tous les fronts qui parfois s'arrête net: la truffe et la patte en l'air et... « bon sang mais c'est bien sûr ! »
Une histoire qui se déroule sans anicroches entre rapports d'interventions doctement remplis et sans faute pour quelques uns, rapports administratifs de police (toujours) énormément informatifs qui ne présentent aucuns intérêts pour le lecteur (ai-je fait un pléonasme?), réflexions sadorskaïènes sur la laideur du judaïsme et du bolchevisme et leurs conséquences néfastes sur la grandeur de la
France , confessions et absolutions en bonnes et dues formes dans le confessionnal. Ici il faut, pour comprendre Sadorski, savoir que la religion chrétienne est formidable par rapport au judaïsme car à partir du moment où on est absout on est vierge de péché et donc … on peut recommencer... Chose que notre gros cancrelat a bien compris et ne s'en prive pas
Des histoires d'amour extraconjugales avec une bochie qui lui joue «
Léon regardez-moi dans les yeux » et notre
Léon (oui il aime se faire appeler par son petit nom du moins par
Julie coquetterie de poulet sans doute ) qui déglutit difficilement les yeux glauques et proéminents rivés sur les immenses bonnets (taille M) de la dame. Comme nous le trouvons Sympathique « Daddy cool ! » lui crions- nous
Pour le visuel imaginons Bernard Blier les yeux exorbités en pâmoison devant la grande sauterelle
Des amours collégiennes avec
Julie à qui, le cochon, il offrirait bien bonbons ou glaces toute la journée elle est tellement croquante avec ses socquettes blanches
Une histoire « historique » en arrière fond très bien documentée sur la cinquième colonne rouge et juive, sur les divertissements de l'époque sur les règlements de compte entre partisans, sur l'invisibilité des FFL : une anecdote (on note quand même que ceux-là avaient ordre de n'utiliser leurs armes toutes neuves qu'à la libération On est en 42), la rafle du Vél d'Hiv
Cette dernière est bien mise en scène la rafle en elle-même avec ses impondérables dus à la panique incompréhensible des futurs internés et les conditions innommables de détention au stade (d'une capacité de 15 000 places on le rempli avec 14 000 personnes une aubaine pour le taulier!)
Et, mis à part à la fin, pas un allemand Les cochonneries on les fait entre bons français La cochonnaille ça nous connaît!
Certes Sadorski m'aime pas les juifs ni les marxistes ni les terroristes alors les terroristes youtres bolchéviks vous pensez-bien !
Pas d'Yvette ou si peu en arrière plan en cornarde et comment dire en « utilité »
Par contre des bons français par millier, hirondelles, pandores et pompiers , chacun faisant de son mieux, surtout pour la rafle sans parler des badauds et bignoles, qui, par l'odeur de sang alléchés conchient ces pestiférés.
Un livre qui se lit bien mais avec un personnage trop lisse, trop méchant trop tout quoi ! Une méchanceté trop gratuite mais une personnalité plus fouillée enfin si on peut dire Il se surpasse surtout lorsque les choses lui échappe et là Pan il cogne et il ne fait que son travail ...
Un livre un peu plus présentable que le précédant du fait de ses détails historiques Si l'intrigue laisse plutôt à désirer on peut se rabattre sur les évènements qui sont très documentés
Parait qu'il y a une suite !
Bon on va attendre un peu
A force Il ne faudrait pas que je prisse Sado pour un brutal…