D'abord le parallèle est fait entre la République dans Star Wars et le système politique mis en place à la naissance des États-Unis, entre les menaces de la Fédération du Commerce et les causes historiques commerciales de la Guerre de Sécession, entre l'Empire et le régime fasciste, entre Palpatine et Nixon par le machiavélisme, entre la guérilla ewok technologiquement surpassée et la Guerre du Vietnam, entre le discours de Palpatine devant le Sénat et l'intervention en Irak.
L'arrivée au pouvoir de Palpatine comme d'Hitler est basée sur la peur, cancer de la démocratie poussant le peuple à exiger sa sécurité. La référence au maccarthysme fait sens concernant la création artistique et un conspirationnisme se greffe pour entrer dans le règne de la terreur et légitimer l'usage de la force armée. L'absence du père est centrale dans Star Wars, sous l'influence des mythologies et des ressorts psychologiques ataviques, correspondant au traumatisme de la Guerre du Vietnam (puis du 11 septembre 2001) et à la figure présidentielle décevante, influençant la production cinématographique hollywoodienne.
Les paradoxes internes des films n'empêchent pas le succès et un fort potentiel d'identification plutôt viril et intergénérationnel, hésitant entre contre-culture et conservatisme, cet essai présentant avec une documentation fournie les similarités entre réalité et fiction.
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Qu'il sera riche, ce mois de juin, de plongées historiques et documentaires.
À l'approche des jeux, vous découvrirez une biographie sublime et sublimée de Jesse Owens par Gradimir Smudja. Louison et Thomas Snégaroff se sont alliés pour adapter le roman sur Putzi, le pianiste d'Hitler. Laurent Bonneau et Alain Bujak vous feront entendre le Bruit de l'eau en enquêtant dans la vallée de la Roya. Jeff Lemire proposera la fin des Éphémères. Quant à Luc Brunschwig et Laurent Hirn, ils vont clore leur immense saga, après 35 ans : le Pouvoir des innocents se termine !