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EAN : 9782221138533
252 pages
Robert Laffont (13/03/2014)
3.43/5   15 notes
Résumé :
Dans un petit village catalan, en 1961, les familles Reig et Balart, réunies sous le grand magnolia du jardin, portent un toast pour fêter la Saint-Jean. Au terme de nombreuses péripéties, les descendants des deux familles trouveront-ils le moyen de perpétuer cette belle tradition et de réaliser les voeux de leurs mères ?
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
"À l'été qui commence !", premier roman traduit en français de Silvia Soler, une auteur espagnole que je ne connaissais pas, a été une très belle découverte !

Tout commence en Catalogne dans les années 1960. Roser et Elvira sont deux amies d'enfance qui arrivent au terme de leurs grossesses simultanées. Alors qu'elles profitent d'un moment de détente à la plage, elles se mettent à rêver à l'avenir qu'auront leurs futurs enfants. Une idée en entraînant une autre, elles émettent le souhait que ces derniers soient unis par un lien d'amitié ou d'amour et qu'à leur tour, ils perpétuent une tradition instaurée par les deux amies et qui consiste à célébrer l'été qui commence !

Nous allons donc suivre Júlia et Andreu, respectivement la fille de Roser et le fils d'Elvira, sur plusieurs décennies depuis leur enfance jusqu'à l'âge adulte. Au fil des chapitres, l'auteur nous entraîne à travers leur vie dont le quotidien sera ponctué de rires et de moments heureux mais aussi de drames et de déceptions. J'ai particulièrement aimé l'aspect humain et chaleureux qui ressort de ce roman. Ici, il est question d'amitié, d'amour mais surtout de liens familiaux et de traditions. En effet, chaque année et avec l'initiative de Roser et Elvira, les deux familles Reig et Balard se retrouvent pour célébrer la Sain-Jean et trinquer à l'été qui commence ! Ce toast sera renouvelé d'année en année et deviendra en quelque sorte un rituel qui semble unir les personnages aussi bien dans la joie que dans l'adversité.

"À l'été qui commence !" et un roman fort en émotion que j'ai vraiment pris plaisir à lire. Silvia Soler nous raconte cette histoire avec beaucoup de justesse et surtout de réalisme. La vie y est décrite avec ses hauts et ses bas et tous les petits bonheurs qui la composent mais dont on ne saisit pas toujours l'importance. L'auteur nous fait ainsi, prendre conscience de ces détails, pour la plupart éphémères, mais oh combien précieux !

Les personnages sont attachants et je salue l'aisance et la fluidité avec laquelle l'auteur a introduit et dépeint la multitude de personnages qui peuplent son récit. J'avais un peu peur de me perdre du fait de la succession des générations mais au final, je n'ai pas eu de mal à m'y retrouver, d'autant plus que chaque personnage a une place bien définie et un rôle qui lui est propre. Les personnalités sont d'ailleurs bien travaillées, ce qui apporte d'avantage d'authenticité et confère un caractère unique aux protagonistes. Je me suis prise d'affection pour la plupart des personnages que ce soit les deux inséparables amies Roser et Elvira dont la bonne humeur est contagieuse, leurs enfants Júlia et Andreu pour lesquels je me suis demandée si le voeu de leurs mamans les concernant allait se réaliser et bien sur d'autres que je vous laisse le loisir de découvrir. J'ai partagé leurs rires, leurs peines, leurs doutes ainsi que leurs espoirs et rêves.

En bref, ce roman est une véritable ode à la vie, porté par une plume agréable tout en délicatesse et en poésie. À l'instar de la vie, les pages ont défilé à une vitesse folle et c'est avec regret que j'ai quitté Júlia, Andreu et leur entourage. Je suis vraiment ravie d'avoir pu découvrir Silvia Soler dont j'espère avoir l'occasion de lire d'autres titres. "À l'été qui commence !" m'a donné des envies d'évasion, de plage et de vacances et je vous avoue que j'ai refermé ce livre avec le sourire aux lèvres et des pensées positives plein la tête !
Lien : https://serialbookineuse.wor..
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Roser et Elvira sont amies depuis leur plus tendre enfance. Liées comme les deux doigts de la main, les deux jeunes femmes partagent tout et sont plus que fusionnelles. Quand elles tombent enceintes, elle rêvent alors secrètement que leurs enfants s'aiment plus tard.
La vie suit alors son cours entre les joies et les malheurs mais la tradition du soir de la Saint-Jean perdure et Julià et Andreu qui refusent ce destin tout tracé finissent toujours par se retrouver ce jour-là.
Alors amour ou amitié ? le voeu de Roser et Elvira se réalisera t'il ?

A l'été qui commence est une véritable ôde à la vie, à l'amour et à l'amitié. Avec Roser et Elvira, l'auteure pose l'intrigue du roman dès le début et l'amitié est la base même de l'histoire et passera de générations en générations au fil des pages.

Silvia Soler nous emmène littéralement dans deux famille traditionnelles qui partagent tout. Avec une écriture légère qui nous emporte et nous envoute, l'auteure nous fait passer par toutes les émotions possibles. On passe du rire aux larmes au fil des chapitres et on s'attache aux relations qui se tissent entre les familles Reig et Balart, aux bonheurs qu'ils partagent ensemble ou aux malheurs qui les touchent.

Au fil des pages certains passages sont de véritables pépites qui définissent parfaitement bien la vie et ce que l'on peut traverser ou ressentir.

En bref, avec A l'été qui commence Silvia Soler nous propose un magnifique roman qui nous fait re-découvrir la vie, l'amour ou encore l'amitié et les traditions qui lient des amis et/ou des familles.
Lien : http://www.ptitblog.net/6/a-..
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Une jolie surprise que la lecture de ce roman qui traînait dans ma PAL depuis l'été dernier. Un roman dont on entend peu parler qui m'a fait passer un agréable moment.
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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Ma mère, commença-t-il, disait souvent que Roser était sa sœur jumelle. Elle ne disait pas « mon âme sœur », mais « ma sœur jumelle ». Parce que c’est ainsi qu’elle la voyait, tellement proche, si intimement liée à elle et à sa vie. Elles avaient grandi dans des maisons voisines, elles avaient partagé les mêmes jeux, dans la rue et dans la cour de l’école. Bras dessus bras dessous, elles avaient arpenté la promenade maritime. Dans un sens, puis dans un autre, échangeant des confidences, essayant de croiser par hasard Valentí ou Joan… Elles avaient partagé les secrets de leurs sentiments amoureux et les soucis des mauvais moments. Elles étaient toujours là l’une pour l’autre. Elles avaient sûrement été jalouses l’une de l’autre, au moins une fois. Elles avaient attendu ensemble leur premier enfant et leurs ventre avaient grossi presque au même rythme.
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La chose la plus importante, la seule en réalité, était qu’entre cet homme et cette femme un amour inflexible et robuste comme un lierre grimpant s’était développé, et seul Andreu savait que Selma en avait décidé ainsi. Elle l’avait choisi et il avait répondu immédiatement à son appel, de façon naturelle. Peut-être Selma le savait-elle aussi. Les autres – son père, Júlia, ses amis, Sorrals – ne voyaient que l’évidence, à savoir un homme éperdument amoureux au seuil d’une relation qu’il désirait longue et solide.
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Il est habituel que les enfants canalisent leurs angoisses sur la nourriture : nous les adultes, nous pouvons ne pas être très attentifs à une foule d’autres choses, mais jamais quand il s’agit de manger, tant qu’ils sont petits.
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Il est orphelin, simplement. Il le sait. Il en est conscient et il vit son chagrin d’orphelin. Pas elle. Elle a vécu ces cinq dernières années sans en prendre la mesure, sans y penser, en désirant l’ignorer. Parce que c’est terrible d’être orphelin, et tragique de rentrer à la maison pour Noël et ne pas y retrouver sa mère.
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Au choc brutal causé par la violence terroriste s’ajoutèrent deux autres nouvelles peu encourageantes pour le monde : les scientifiques affirmaient qu’un trou se formait dans la couche d’ozone, et la certitude se développait partout que les malades du sida étaient les lépreux du vingtième siècle.
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