La clé de l'abîme

Ca faisait une éternité que je n'avais pas mis autant de temps a finir un livre. C'est nul, plat comme un soufflé qui ne monterait jamais, ca hésite entre Jules Verne et Lovecraft et finalement on se retrouve avec marc levy qui se prend pour Conrad ou coehlo pour Ray Bradbury.

Chapeau a l'éditeur qui m'a induit d'erreur en optant pour ce bouquin aussi nécessaire qu'une paire de gants a un manchot.

Passionné par les précédents romans de José Carlos Somoza, j'ai été déçu par celui-ci que j'ai eu énormément de mal à terminer.
Beaucoup trop de longueurs, peu de rebondissements, difficile de garder le fil et l'envie de continuer.
Difficile aussi pour qui n'a pas une connaissance de Lovecraft suffisante..
Bref, je passe à autre-chose..

L'écriture est lourde et répétitive et le sujet ne me plaît pas : Quand ils trouveront la clé de l'abîme, les êtres humains pourront détruire Dieu. Arrêt à la page 80. Imbuvable. Je préfère le laisser au fond de son abîme.

Heureusement que c'est facile à lire, sinon comment arriver à la fin de cette farce qu'est « La clé de l'abîme ». Pourtant ça commençait bien… Dommage.
Trop de références et d'idées dans un seul livre créent une confusion absolue. Tout est prévisible et la plupart du temps incompréhensible. Une improvisation totale, on s'attache peu aux personnages. On s'ennuie des effets coup de théâtre digne d'une mauvaise série télévisée. Je suis encore plus déçu quand je me dis que le même auteur a écrit « La théorie des cordes », difficile à croire.
J'éviterais de citer LOVECRAFT, comme référence conceptuel/théologique pour ce livre. Laissons le reposer en paix.

Une histoire pour moi tirer par les cheveux et pénible à lire. J'ai eu bien du mal à arriver à la fin mais à force de persévérance on y arrive!