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EAN : 9782490151400
300 pages
Snag (13/07/2021)
4.27/5   15 notes
Résumé :
Quand l’adolescence révèle son lot de surprises, Madeleine et Clémence se serrent les coudes et partent en quête de solutions à Londres...

Madeleine, jeune fille cultivée et Clémence à la réputation sulfureuse, sont amies depuis l’école primaire. Elles sont très différentes, mais se sont toujours épaulées.
Lorque Clémence tombe enceinte de Théo, son flirt du moment, elle ne sait pas comment affronter la situation et demande conseil à son amie, ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Malgré une PAL débordante, je ne peux m'empêcher de regarder régulièrement ce que propose ma bibliothèque, et je suis tombée sur ce livre-ci, sans trop savoir de quoi il s'agissait, mais intriguée par le titre et par la couverture, pas extraordinaire mais pour le moins inhabituelle.
On y croise, s'exprimant à tour de rôle à la 1re personne du singulier : Madeleine, 19 ans, jeune fille intelligente (elle a appris par coeur plusieurs dictionnaires) mais qui peine à s'émanciper d'une mère particulièrement possessive ; et Clémence, son amie depuis l'enfance, beaucoup plus fantasque et à la réputation de « traînée » car elle a eu une brève aventure avec un routier de passage, et complètement perdue depuis qu'elle sait qu'elle est enceinte de son petit ami du moment, très immature… Clémence appelle Madeleine à l'aide, Madeleine l'intello qui a toujours réponse à tout, et qui a ainsi la soudaine idée d'aller en Angleterre pour que Clémence puisse avorter (car ce serait plus facile qu'en France, et paf pour le cliché !). Dans ce but, elles font en un temps record les démarches pour devenir toutes deux jeunes filles au pair à Londres – choix très peu innocent pour la candide Madeleine, en réalité, car c'est là, aussi, a-t-elle découvert, que vivrait son père qui l'a abandonnée avant même sa naissance…

C'est une de ces histoires qui met en scène ce qu'on appelle des « adulescentes » : les deux amies sont majeures, elles se sentent à l'étroit dans leur Grand Est qui est présenté ici comme une région à peu près dévastée sur les plans intellectuel et socio-économique, mais elles y végètent sans rien faire pour en sortir, du moins dans un premier temps. D'emblée j'ai trouvé ça très cliché, et relativement agaçant : peut-être est-ce vrai, je n'en sais rien je ne suis pas spécialiste du Grand Est, mais surtout, ces filles ont tout en mains pour aller faire des études, chercher un boulot ailleurs si leur région leur pèse tant… mais non, elles restent plantées dans une non-vie qu'elles n'aiment pas, en attendant on ne sait trop quoi qui leur tomberait tout cuit dans la bouche. Il est dit un moment donné qu'elles vont de temps en temps faire du shopping à Troyes ou même à Paris… mais elles ne sont pas capables d'envisager aller y étudier, y vivre ? Et puis paf ! la solution sort du chapeau et s'appelle Londres. Bon, pourquoi pas ? mais tout cela commence d'une façon qui m'a semblé désolante – comme si l'autrice avait tout mis en place pour que ça colle à son idée de départ à Londres, mais sans veiller à bien travailler cette introduction, et en la saupoudrant d'une bonne pincée de stéréotypes.

À côté de ça, la narration de l'autrice me laisse perplexe. D'une part, elle a choisi l'option d'un langage généralement relevé, ce qui est bien appréciable, et tout à la fois tempéré car il est émaillé ici ou là d'expressions typiquement « jeunes » ou autres sigles typiques, comme certains mots ou mini-expressions précédés d'un # en pleine narration, sans référence à un quelconque réseau social. J'ai déjà vu ça dans d'autres livres, ce n'est donc pas une grande surprise, mais ça ajoute une petite touche sympathique indéniable. Cependant, la bonne qualité de cette narration est en quelque sorte « cassée » par le fait que l'autrice ne différencie les deux narratrices en aucune façon : Madeleine l'intello s'exprime exactement de la même façon son amie Clémence bien plus légère, et réciproquement ! On ne les reconnaît que parce que les chapitres portent leur nom à tour de rôle, et parce que leurs aventures londoniennes vont s'avérer complètement différentes. Certes, ce n'est rien de « grave » en soi, mais c'est un peu dommage d'être passée à côté de cette différenciation, alors que la qualité du langage est bien là, tout en étant adaptée à un public de jeunes adultes… ou adulescents justement !

Pour le reste, à part ces quelques regrets, on ne peut que féliciter l'autrice d'avoir su traiter un certain nombre de sujets sensibles ou même carrément durs d'une façon toute délicate. Il est évidemment question d'amitié, c'est la thématique qui est mise au premier plan, avec ses hauts et ses bas, quand elle donne des ailes ou quand elle tire vers le bas, mais qu'elle reste ce lien indéfectible qui lie deux êtres pourtant très différents, et leur permet, ensemble, d'aller plus loin. Mais ça parle aussi, par exemple, du sujet de l'avortement et de ses suites psychologiques, en soulignant bien à quel point ce n'est pas simple, c'est un acte médical qui a de vraies conséquences ! Ça parle aussi de l'engagement dans un couple, de l'éducation des enfants, de richesse et de pauvreté, etc. C'est toujours par petites touches qui ne jugent pas (même si l'avis de l'autrice sur telle ou telle problématique ressort assez clairement), et permettent ainsi au lecteur jeune adulte de construire son propre avis, et éventuellement de pousser plus loin sa réflexion.
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Une alternance de point de vue régulière entre deux adolescentes pour ce roman chorale à la dynamique assez soutenue.

La première surprise, selon moi, se trouve dans le ton incisif qui ressort dès les premières pages. La plume est assez acidulée et je dois dire que je n'attendais pas forcément Ahava sur ce terrain. Dans mes souvenirs, mes précédentes lectures m'ayant semblé bien plus douces.

C'est donc un brin étonné que je fais tour à tour la connaissance de Madeleine puis de Clémence, deux femmes-enfants, pas vraiment prêtes à mettre un pied dans le monde des adultes. Pas prêtes à s'immiscer dans notre monde tout court d'ailleurs !

D'un côté, Madeleine, plutôt renfermée, à l'écart, moquée, chahutée, qui ne vit qu'à travers Audrey Hepburn. À première vue, elle ne fait que rêver sa vie à travers films et cinéma américain. de l'autre, Clémence, stricte opposée, plutôt extravertie, libérée, très naïve (surtout en ce qui concerne la gent masculine). Comment ses deux opposées ont-elles pu devenir les plus proches amies ? C'est bien connu, les opposés s'attirent surtout sur un malentendu mais sur ce point, ce n'est pas à moi de vous en dire plus …

J'aurais juste envie de souligner le modèle instable de schémas familiaux dans lesquels elles ont dû toutes les deux se construire (dépressions, folies, prison …), ce qui explique rapidement bien des choses dans leurs comportements comme dans leur rapprochement. À partir de là, je dirais que je développe une certaine empathie pour ces deux petites héroïnes tourmentées, victimes collatérales de l'instabilité du foyer dans lesquelles elles ont se sont construites.

Alors que Clémence se retrouve enceinte sans possibilités de pouvoir avorter, Madeleine lui propose de devenir fille au pair au Royaume-Uni, où les délais légaux pour l'IVG sont plus longs qu'en France. Une opportunité silencieuse pour Madeleine, qui elle, voit dans ce voyage la possibilité de retrouver ce père qu'elle n'a jamais vu. Mais rien ne va se passer comme prévu.

Deuxième surprise : alors que je m'attendais à suivre les deux amies ensemble, plus soudées que jamais, voilà qu'elles se retrouvent séparées pour de nombreuses pages où chacune va suivre un chemin bien différent creusant un peu plus le fossé qui les sépare.

Je dois reconnaître que cette lecture a été bien éloigné de ce à quoi je m'attendais et je pense que ce nouveau style, quelque peu différent, surtout pour ceux qui ont déjà lu l'auteure, pourrait ne pas plaire à tout le monde. Pourtant, curieusement, une fois la surprise passée, ce livre, je l'ai terminé en moins de quatre jours. J'ai trouvé l'histoire assez originale. Nos héroïnes, tour à tour attachantes, énervantes, puis de nouveau émouvantes ont chacune une singularité particulièrement intéressante au fil de l'histoire qui s'affine en fonction de ce qu'elles vivent dans leurs familles d'accueil respectives.

Elles font preuve, et surtout Madeleine, d'une capacité d'adaptation qui force le respect. Elle semble fragile, mais au fond, elle est forte ! À défaut d'avoir pu se construire avec des racines solides, elle puise sa force dans son admiration pour son héroïne américaine, ce que j'ai trouvé très émouvant. le final avec son père nous montre à quel point il aura fallu de courage à la petite fille pour arriver jusque- là et combien ce qui peut nous apparaître comme complètement farfelu a été une véritable béquille pour se protéger et se construire. Vivre dans son monde est souvent une carapace efficace à la douleur et à l'absence.

Du côté de Clémence, ce qui semble être une chance à son arrivée n'en est pas vraiment une ; je crois qu'un des messages fort à travers ce livre est qu'il faut se méfier de ce qui brille et ça nos héroïnes ont fini par l'apprendre à leurs dépens. elles sortiront grandies de cette expérience !

Certes, c'est donc, pour moi, dans un style d'écriture complètement différent que j'ai retrouvé Ahava, mais contrairement à ce que j'ai pu craindre au départ, l'histoire n'en est pas moins passionnante. Bien sûr, j'ai été surprise par le déroulé du récit et par la manière de l'amener un peu particulière. Mais j'aime toujours autant la richesse psychologique dont elle sait investir ses personnages. Intimes, authentiques, ils ont toujours cette faculté de nous nourrir, de nous rendre plus riche de l'autre sans jamais tomber pour autant dans le tragique. La touche d'humour est aussi souvent au rendez-vous.

C'est une auteure que j'aime beaucoup. J'aime le côté lumineux, les intentions qu'elle réussit à mettre dans ses livres et je ne peux que vous conseiller d'en tourner les pages.
Chronique complète : www.placedesbouquins.com
Lien : https://placedesbouquins.com..
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Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique du roman Les filles confettis par Ahava Soraruff. Je remercie infiniment les éditions Snag Fiction pour ce très bel envoi !

J'ai d'abord été attirée par la couverture de ce roman ainsi que par son titre. J'aimais la position assurée mains sur les hanches de la fille de l'illustration ainsi que la façon très décontractée avec laquelle le livre se présente à nous. En effet, que ce soit dans ses couleurs ou son design, l'objet-livre ne fait clairement pas de chichis et peu même paraître un peu cliché sur les bords avec ses nuances à la fois pastels et pétillantes qui correspondent bien au genre de la chick lit dont je ne suis en temps normal pas très friande. Mais il me tardait tout de même de rencontrer ces fameuses filles confettis qui semblaient avoir d'excellents goûts cinématographiques d'après le résumé (l'une d'entre elles vénère Audrey Hepburn, ce que je ne peux que vigoureusement approuver)... et je ne regrette assurément pas d'avoir fait leur connaissance !

Ce livre, c'était juste une barre d'énergie, de bonne humeur, d'humour décapant qui ne vous laisse absolument aucun répit (mon estomac et mes zygomatiques en souffrent encore...). C'est également une ode à nos rêves les plus enfouis, à nos espoirs bien cachés ainsi qu'à l'amitié dans toutes ses imperfections mais aussi dans son éclatante beauté. Madeleine et Clémence sont deux opposées qui se complètent parfaitement, qui ont leurs embrouilles mais qui finissent toujours par se porter l'une l'autre et qui ne peuvent que profondément nous émouvoir. Au fond, c'est cela qui fait le plus briller nos yeux en lisant ce titre, cette complicité entre les personnages, pas seulement nos deux au pair en herbe, ces liens inextricables qui se tissent entre eux et qui n'ont pas de prix. En tout cas, cela vaut tous les Tiffany's du monde, ça c'est certain.

En conclusion, je dirais que Les filles confettis est un roman sans prise de tête, parfait pour décompresser en compagnie d'un duo de choc dont la détermination et la capacité à se coincer partout tels des confettis éparpillés au sol à de quoi laisser béat et nous inspirer à faire de même : nous incruster et montrer que l'on existe, que l'on a le droit au bonheur sans concession. Pour ma part, j'ai bien retenu la leçon et je compte désormais l'appliquer convenablement, avec tout le charme d'une Audrey Hepburn ou d'un Rhett Butler. Et vous, ce livre intégrera-t-il votre bibliothèque sans pouvoir en être délogé à la façon d'un confetti récalcitrant ? J'espère bien que oui !
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Et si on quittait tout pour faire « au pair » en Angleterre ?
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RÉSUMÉ MAISON : Madeleine et Clémence sont deux amies qui ont grandi dans le village de Magnycourt en Champagne Ardennes. Leur quotidien taciturne, ponctué par le comportement parfois affligeant de leurs mères, les promet à un avenir tout aussi terne. Mais le jour où l'une d'entre elles découvre sa grossesse prématurée, elles décident de quitter le navire en partant pour Londres où elles seront filles au pair. Seulement voilà, les paillettes et Audrey Helpburn ne seront pas au rendez-vous pour tout le monde et leurs rêves vont se heurter difficilement à la réalité.
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AVIS : Un livre très sympa sur l'adolescence. Je l'ai parcouru le sourire aux lèvres en me rappelant mes premières expériences en famille d'accueil à l'étranger. le récit est rythmé par une plume pétillante voire sautillante. Un petit peu trop pour moi au début puis je me suis habituée au style de l'autrice et la lecture fut fluide et facile. On y trouve aussi beaucoup d'humour. Chaque chapitre alterne le point de vue de chacune des filles sous la forme d'un roman choral.
Leur histoire m'a touchée. Beaucoup de thèmes intéressants sont abordés comme l'inégalité des chances, l'abandon, les problèmes psychiques, l'adultère, le mensonge, l'abus,... Ces adolescentes misent tout sur leur fuite et se rendent compte qu'elles sont tombées dans un business où leur bien-être n'est pas le sujet. Il s'agit d'une transaction, leurs services contre le gîte et le couvert. Il va falloir grandir et mettre ses rêves de côté.
Une belle histoire d'amitié avec ses hauts et ses bas et un délicieux voyage dans les rues de Londres. Si j'ai un petit bémol à émettre, c'est sur les descriptions physiques pas toujours flatteuses voire parfois un peu dures. Mais il faut garder à l'esprit que c'est un récit destiné aux adolescentes et que malheureusement à cet âge, on n'est pas toujours tendre avec l'apparence des personnes plus mûres ni même avec la sienne d'ailleurs!
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Un chouette roman léger pour l'été.
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J'ai beaucoup aimé se livre, les évènements se déroule à une vitesse folle c'est le seule inconvénient que je lui ai trouvé. J'aime beaucoup la plume de l'autrice, je pense faire la découverte de ses autres romans. Je vous conseil ce livre si vous avez aimé Love and Gelato, un livre que j'ai également beaucoup apprécié.

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Citations et extraits (39) Voir plus Ajouter une citation
On associe cela généralement à… une certaine faiblesse intellectuelle, un manque de classe et un mode de vie…rustique.
— Et nous on est des péquenauds  ?
Et là, maman se vexe de ouf.

À l’époque, maman est encore normale. Enfin à peu près. Je n’irais pas jusqu’à affirmer qu’elle pète la forme tel un feu d’artifice au Nouvel An, mais elle n’ingurgite pas autant de Xanax qu’aujourd’hui.
Tout ça, c’est à cause de Guillaume.
Du coup, je vais quand même en parler de Guillaume. Histoire de situer le tableau.
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Si j’ai du mal à comprendre ce que l’un et l’autre se reprochent, j’entends plusieurs fois fuck et bitch, éléments discursifs centraux qui semblent revenir dans la conversation comme autant de marques de ponctuation.
Après un silence plus lourd qu’une dalle de béton, les ressorts du lit se mettent à couiner avec la régularité exponentielle d’un métronome. Échange de regards avec Madeleine ; les deux tourtereaux se sont rabibochés.
Plus tard, le sol gronde sous les pas de pseudos-hooligans, fêtant la victoire de Manchester face à Liverpool. L’un d’eux s’appuie contre notre porte et lâche une série de rots, cela avec la puissance dantesque d’une symphonie de John Williams.
Faites qu’il ne clamse pas devant notre palier, pensé-je, horrifiée, alors que la symphonie gagne en décibels.
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Les filles comme vous, j’en ai déjà vu, y’en a plein Londres. Elles tombent comme des confettis et se coincent dans les interstices. On finit par les oublier ces filles-là, comme les confettis sur les trottoirs. Vous voulez être un confetti, mademoiselle Dupuis  ? Non. Probablement pas. Tout a un coût, vous savez, même les enfantillages.
Je le trouve méchant tout à coup.
Jenny se tourne vers lui et lui tire la langue. Des bulles de bave moussent au coin de sa bouche. Furieuse, je quitte le siège et traverse la pièce à grandes enjambées. Je suis sur le point d’atteindre la porte quand il me rattrape, l’expression toujours aussi tendue.
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À chaque fois que j’évoque son nom, maman se transforme indubitablement en fontaine géante. Elle chiale, elle chiale, et re-chiale. Je profite de ses absences en journée, occupée qu’elle est à colorer les cheveux blancs de tout le canton, pour apprendre à mieux le connaitre et me glisse dans l’ancien bureau de papa avec l’impression de m’introduire dans un monastère bénédictin. Dans ce silence pesant, je hume l’odeur de poussière âcre et observe les murs grincheux. Bêtement, j’attends que papa surgisse, habillé d’une lumière divine, les mains en avant, prêt à m’emporter avec lui dans son royaume.
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Elle revêt une robe en lycra qui la boudine au niveau du ventre, se juche sur les talons que je lui ai empruntés un peu plus tôt dans l’après-midi, et part à la rencontre de Kirk, son « date » pêché sur une appli sexo. J’aimerais lui faire remarquer qu’elle a un peu trop forcé sur le maquillage, que son fond de teint tire vers le orange et que ses faux-cils sont trop prononcés pour ne pas évoquer les pattes velues d’une araignée, mais je me ravise. Connaissant Sally, son caractère hautement inflammable, elle m’aurait clouée au pilori avant de m’asperger d’essence et de faire cracher un briquet.
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