Retour rapatrié de la plateforme sur lequel je l'avais posté il y a plus d'un an, à savoir amazon. Je précise, parce que comme le fait remarquer Sylvie dans son commentaire fort judicieux, rien n'ayant été posté sur babelio, mon introduction prête à confusion.
L'avantage, quand on lit un livre un certain temps après sa sortie, c'est que tout le monde a déjà donné son opinion détaillée sur le récit. le désavantage, c'est qu'on n'a plus rien à ajouter, surtout quand on partage à 100 % l'avis des personnes qui nous ont précédé.
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Donc je vais faire bref. j'ai adoré cette nouvelle. Les personnages, atypiques, sont tous attachants. On pourrait penser de prime abord que les habitants de cet immeuble pas comme les autres ont été écartés de la société et regroupés comme dans une sorte de "ghetto", mais il n'en est rien. C'est l'amour, l'entraide et l'harmonie qui règnent en maîtres, et ça nous donne très envie de faire leur connaissance.
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C'est la chance qu'a eue Ernest, croque-mort fasciné par... la mort, qui ne trouve plus de sel à sa vie, jusqu'à sa rencontre avec Jennifer, aveugle, dont il tombe amoureux. Il me semble qu'on tombe très souvent amoureux dans les écrits de
Frédéric Soulier, en fait. Mais comme c'est très finement dilué dans le reste, c'est rarement ce qui prédomine.
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Un récit qui nous emporte, émaillé de chapitres très bien documentés sur la mort et tout ce qui l'entoure, la vie éternelle, l'éventuelle survivance de l'âme, sans oublier les méthodes d'exécution selon les coutumes locales et les époques., etc.
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Pour résumer, encore un "grand" Soulier, à se procurer de toute urgence.