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- (30/11/-1)
4.57/5   7 notes
Résumé :
Ernest Pasche, célibataire endurci et croque-mort passionné par son métier, meuble une vie pauvre en relations sociales en se goinfrant de cinéma. Mais lors de funérailles, il fait connaissance d'une jeune et jolie aveugle et de ses amis quelque peu originaux, qui se surnomment entre eux "les métèques".
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Retour rapatrié de la plateforme sur lequel je l'avais posté il y a plus d'un an, à savoir amazon. Je précise, parce que comme le fait remarquer Sylvie dans son commentaire fort judicieux, rien n'ayant été posté sur babelio, mon introduction prête à confusion.

L'avantage, quand on lit un livre un certain temps après sa sortie, c'est que tout le monde a déjà donné son opinion détaillée sur le récit. le désavantage, c'est qu'on n'a plus rien à ajouter, surtout quand on partage à 100 % l'avis des personnes qui nous ont précédé.
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Donc je vais faire bref. j'ai adoré cette nouvelle. Les personnages, atypiques, sont tous attachants. On pourrait penser de prime abord que les habitants de cet immeuble pas comme les autres ont été écartés de la société et regroupés comme dans une sorte de "ghetto", mais il n'en est rien. C'est l'amour, l'entraide et l'harmonie qui règnent en maîtres, et ça nous donne très envie de faire leur connaissance.
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C'est la chance qu'a eue Ernest, croque-mort fasciné par... la mort, qui ne trouve plus de sel à sa vie, jusqu'à sa rencontre avec Jennifer, aveugle, dont il tombe amoureux. Il me semble qu'on tombe très souvent amoureux dans les écrits de Frédéric Soulier, en fait. Mais comme c'est très finement dilué dans le reste, c'est rarement ce qui prédomine.
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Un récit qui nous emporte, émaillé de chapitres très bien documentés sur la mort et tout ce qui l'entoure, la vie éternelle, l'éventuelle survivance de l'âme, sans oublier les méthodes d'exécution selon les coutumes locales et les époques., etc.
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Pour résumer, encore un "grand" Soulier, à se procurer de toute urgence.
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Une vie sans accident c'est mourir sans le savoir.
Cette nouvelle sacrément irrévérencieuse sur bien des plans cache pudiquement un bel hommage aux différences, dépouillée des oeillères de service et dépourvue de la mièvrerie usuelle.
Ne vous y trompez pas, nous le sommes tous, différents.
Si les digressions thématiques sont un réel plaisir, elles le sont moins que les brillants éclats de noirceur juste dans le ton. En trois mots, j'ai adoré.
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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Je jette ma bouteille vide sur le talus et le grillon cesse aussitôt son chambard, mais autant essayer de boucler la grande gueule de Justin Balder, et un instant après la bestiole se remet à frotter ses élytres l’une contre l’autre. On n’arrête pas la marche de l’amour comme ça. Si ça pouvait être aussi facile avec les filles… Ce serait au mâle qui joue du larynx le plus fort. Pas besoin d’être subtil, prévenant, beau gosse ou plein d’oseille.
Le dur n’arrive pas. Pourtant je me suis renseigné sur les horaires, il devrait déjà m’être passé dessus. Aucune importance. J’ai tout mon temps, tant que le whisky me tient dans mes bonnes résolutions. Je m’assois en tailleur sur les traverses. Ça tourne comme si je sortais d’une centrifugeuse.
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Je ne lui dis pas qu’il n’y a pas une, mais des milliers de façons d’humilier un enfant et d’en faire un adulte mal dans sa peau, malheureux, l’esprit déjeté, qui se complaît dans la solitude. Je ne lui demande pas si sa mère l’a obligé à serrer la main du garçon qui lui avait collé une branlée derrière le préau de l’école, parce que le père de la petite brute était le directeur du supermarché où sa mère travaillait. Non, je ne me dépars pas de mon huitième de sourire et je fais ce que je fais de mieux : je l’écoute, sincèrement navré.
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Jennifer me demande si je veux rester dîner. « Je veux bien, mais euh… Je suis végétarien.
– C’est vrai ? dit-elle, heureuse que nous partagions un point commun. Moi aussi.
– Je vois des cadavres toute la journée, c’est pas pour en bouffer aux repas.
– Et puis de quel droit exploitons-nous et faisons-nous souffrir des animaux pour nous repaître de leur chair ? Des animaux que nous ne chassons même pas. C’est indécent.
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La femme a environ cinquante ans, un nez de rapace, des sourcils plus fournis que mes aisselles et un vilain herpès labial qui lui mange le coin de la bouche. Elle a le genre bourgeois à trimballer un bichon maltais ou une autre de ces ridicules créatures. Elle pince des lèvres de la même couleur que sa fleur d’herpès. Aucun des chiffres que je lui ai annoncés ne la satisfont. C’est qu’elle s’imagine dure en affaires.
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Un homme en fauteuil roulant l’engueule avec un léger accent britiche, lui dit d’arrêter, que c’est pas le moment de se donner en revue, qu’il aurait au moins pu prendre ses précautions, se médicamenter, mais l’autre continue : « Bordel ! Salope ! Fait chier la bite ! » Je ne fais que retranscrire, je ne suis pas responsable de la qualité des dialogues.
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