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EAN : 9782221256916
352 pages
Robert Laffont (26/08/2021)
3.44/5   24 notes
Résumé :
Au cours des dix dernières années, j'ai été amoureux deux fois. Elle s'appelait Mona, il s'appelait Léo. J'ai vécu avec elle à Paris, avec lui en Normandie. J'ai été en couple pendant sept ans avec elle, avec lui pendant sept mois. Je les ai aimés pareil. Je veux dire, aussi fort.
En sept ans, j'ai pris dix kilos. J'ai voulu arrêter la drogue. J'ai essayé de faire un enfant. J'ai vu un homme mourir. Je me suis éloigné de mon père. J'ai vu les contours de mon ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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« La fiction, c'est la part de vérité qu'il existe en chaque mensonge. » (Stephen King)


« le fils du pêcheur » (Robert Laffont, 2021) est la troisième autofiction de Sacha Sperling depuis la parution, en 2009, de « Mes illusions donnent sur la cour », alors que l'auteur avait seulement dix-neuf ans, récit encensé par la critique. Frédéric Beigbeder écrivait lors de sa parution « c'est le « Bonjour tristesse » de la rentrée. »»


Il s'agit, aujourd'hui, de la narration croisée, passée et actuelle, de l'histoire de deux amours toxiques et dévastatrices - la drogue, l'alcool, la maladie, la dépression, la mort, les questions matérielles et financières perverties - à Paris entre Mona et Sacha, trentenaires, d'une part, et ce dernier - lorsqu'il quitte son amie et la capitale pour rejoindre sa Normandie natale - et Léo, vingt-ans, d'autre part, son deuxième amour.


« J'ai été amoureux deux fois », écrit l'auteur.


Un roman est rarement le fruit de la seule imagination ; il convoque toujours la mémoire. La composition de la recette est ensuite affaire de raffinement entre ces deux ingrédients. Mais que penser et que croire du roman mêlant la fiction et la réalité autobiographique, a fortiori d'un auteur âgé de dix-neuf ans ? « L'impudeur ET la délivrance de l'autofiction » écrivait, en 1999, un critique littéraire au Monde.


Sacha Sperling, enfant de réalisateurs de cinéma, est doué pour inventer des histoires - qui au fil des autofictions se répètent à l'envi à travers le héros de son récit - lui-même - un « gamin » geignard, paresseux, flegmatique et apathique.


Le récit est incontestablement très bien écrit. Comment exiger davantage aujourd'hui au coeur d'une nouvelle littérature très médiocre ?


L'intrigue, dont on peut déplorer la lenteur durant la première moitié du livre, laisse quelquefois perplexe. À cet égard, on aimerait connaitre le sens des propos de l'auteur au début du récit, repris sur la quatrième de couverture : « j'ai détruit le mec que j'aimais ».


Ce n'est pas l'impression que nous laisse le roman à la fin de la lecture. Pourtant, cette question n'est pas un point de détail. Elle serait presque essentielle à la cohérence du récit si l'on considère que dans la liaison amoureuse entre Sacha et Mona existaient en germe les problèmes que l'on rencontre – renforcés - dans celle entre Léo et Sacha.


Et c'est pourquoi le dénouement de l'histoire entre ces derniers laisse perplexe quant à la portée « auto-fictionnelle ».


Une fin bâclée ou une impasse ? Une impasse, surement, dans laquelle, d'ailleurs, Sacha - bébé et trentenaire geignard – s'est toujours enfermé. Et le piège de l'auto-fiction semble rattrapper Sacha Sperling. Où se situe la frontière entre la réalité et la fiction, le mythe du double littéraire ?


Sacha écrit : « j'ai été amoureux deux fois… Je les ai aimés pareil. Je veux dire aussi fort… ». Rien n'est moins sûr, car Sacha ne semble pas connaitre le sens du mot « Amour ». Quand il exige de sa thérapeute qu'elle lui donne des mots sur ses maux :


« je veux des mots ». de guerre lasse, le spécialiste est sans appel : « instabilité émotionnelle. Faille égotique… Troubles narcissiques… peur systématique d'abandon… Angoisses paranoïdes, renforcées par la prise constante de stupéfiants. Tendance à la dépression… »


Alors qui a détruit l'autre ? Et si Sacha, tout simplement, ne s'était borné qu'à révéler ses troubles psychiatriques, réels ou fictionnels ?


Dans quelle mesure cette relation n'a pas été que la seule conséquence de l'unique schéma affectif et amoureux invariablement connu et idéalisé de Sacha, depuis toujours ? Sacha n'est-il pas le seul artisan de sa propre infortune ? N'a-t-il pas reproduit ses errements, ses turpitudes et inconduites pour, en définitive, se détruire lui-même avant de rejeter la responsabilité sur les autres, sa mère, son père, Mona, Léo… ?


La réalité ne dépasse-t-elle pas la fiction ?


Quoi qu'il en soit, « le fils du pêcheur » - à la suite des précédentes auto-fictions de l'auteur - est un très bon récit, remarquablement bien écrit, que je recommande vivement.


Bonne lecture.


Michel



Lien : https://fureur-de-lire.blogs..
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J'aimerai… faire de grandes et belles phrases bien construites pour vous parler de ce livre. J'aimerai vous dire que je l'ai apprécié. Non, ce n'est pas le cas. J'ai hésité sur le genre dans lequel je devais le classer. Roman ? Roman autobiographique ? Autofiction ? Il correspondrait plutôt à cette dernière case, comme d'autres titres écrits par Sacha Sperling – pour ne pas dire comme tous les autres titres.
Il est question ici de passion amoureuse, et le ton est donné dès le départ : « J'ai vu la femme que j'aimais se détruire. J'ai détruit le mec que j'aimais. » Encore faut-il être à la hauteur du programme ainsi donné, et je me suis dit, tel Félix de Vandenesse le héros du Lys dans la Vallée, remis à sa place par la comtesse de Manerville, Sacha Sperling, le narrateur-personnage principal, se donne une importance qu'il n'a pas, surtout, à mon sens, pour Léo, le fils du pêcheur qui donne son nom au roman. Il avait rencontré Mona dans J'ai perdu tout ce que j'aimais (déjà, ai-je envie de dire – le roman date de 2013), il montre la lente destruction de la jeune femme, accro à diverses substances, dans cette oeuvre. Pour avoir lu plusieurs titres signés Sacha Sperling, j'ai l'impression qu'il ne cesse de nous conter sa destruction, nécessaire pour qu'il construise une oeuvre littéraire. Il me fait penser à un personnage de Boris Vian, incapable d'écrire s'il ne souffre pas.

Oui, je pense beaucoup à d'autres romans en lisant la prose de Sacha Sperling, ce pauvre petit garçon parti se réfugier dans la maison familiale, ce gamin qui a fait sa première crise d'angoisse à vingt ans, qui depuis a pris des substances chimiques légales (les tranquillisants) ou illégales et qui attend le salut de son psy – quand il ne le cherche pas, encore et toujours, dans la fuite.

Même si le roman est bien écrit, j'ai l'impression, pour la fin de ma chronique, de recourir à nouveau à des clichés. Avoir un enfant, quand on veut redevenir un enfant, quand on part à la recherche de l'enfant que l'on a été, et que l'on a perdu de vue parce que l'on a voulu grandir trop vite, n'est pas véritablement possible. Lui et Mona sont à la croisée des chemins, Mona qui peine à rendre visite à son père malade, Mona qui finit par perdre son père. Sacha, liée à sa mère, mais pas tellement à son père. Léo, défini avant tout par son lien avec son père, et qui va devenir père à son tour.
Le fils du pêcheur ? L'histoire d'un pauvre petit garçon riche.
Merci à Babelio et aux éditions Robert Laffont pour ce partenariat.
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Première rencontre littéraire avec Sacha Sperling, un jeune auteur français à la carrière prometteuse. J'ai reçu ce livre gratuitement dans le cadre de l'opération Masse critique de Babelio, qui propose chaque mois une sélection de titres à découvrir et à chroniquer. Il faut dire que celui-ci a particulièrement attisé ma curiosité par son synopsis frappant et original, qui rappelle peut-être un peu les premières phrases hachées du grand Albert Camus dans L'Étranger. « Au cours des dix dernières années, j'ai été amoureux deux fois. Elle s'appelait Mona, il s'appelait Léo. J'ai vécu avec elle à Paris, avec lui en Normandie. J'ai été en couple pendant sept ans avec elle, avec lui pendant sept mois. Je les ai aimés pareil. Je veux dire, aussi fort » : c'est beau, c'est fort, ça donne envie d'en apprendre plus.

Dans le fils du pêcheur, l'auteur nous ouvre son coeur sans pudeur et particulièrement sa vie amoureuse et intime. En couple depuis de nombreuses années avec Mona, les deux jeunes gens essaient de bâtir une famille et de concevoir un enfant… en vain. Les faux espoirs s'enchaînent, couplés au décès tragique du père de Mona, qui fait voler leur couple en éclat… ou peut-être pas totalement. Mona et Sacha restent en contact, se guettent à distance, s'attendent mutuellement, espèrent peut-être reconstruire quelque chose un jour ou l'autre. Mais la vie, elle, n'attend pas. Retiré en plein milieu de la campagne, Sacha fait la rencontre de Léo, le fils du pêcheur, le garçon du voisin. Coup de coeur immédiat entre ces deux hommes que tout oppose, qui vont se découvrir progressivement et vivre une histoire d'amour cachée, en dehors des sentiers battus.

Je ne saurais dire si j'ai apprécié ou non cette histoire. Ce serait d'abord juger la vie de l'auteur, ce que je ne souhaite pas. En revanche, je peux dire qu'elle m'a perturbée, tout autant que l'écriture de Sacha Sperling, très belle, aérienne, avec laquelle on se laisse facilement embarquer, mais que j'ai finalement trouvée détachée, assez froide, protocolaire. Il nous parle de sentiment, d'amour, de fusion, de passion, en nous laissant quand même à distance, nous empêchant de ressentir toutes ces émotions. Une ambivalence qui m'a causée quelques désagréments : je suis restée hermétique à l'histoire, ne réussissant pas à m'attacher aux personnages, à ressentir leurs émotions, ni à me plonger totalement dans le récit. Enfin, sans pour autant m'être totalement ennuyée, j'ai trouvé que certains passages s'étiraient en longueur, devenant presque pénible à la lecture. Finalement, il ne se passait pas grand chose durant les presque 350 pages de ce roman…

Un récit personnel et pudique, sans prétention. Une autofiction intéressante, particulièrement bien écrite et originale, qui manque quand même de profondeur et recèle des passages assez longs.
Lien : https://analire.wordpress.co..
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Aujourd'hui je vais évoquer le fils du pêcheur roman de Sacha Sperling. Ce jeune auteur est le fils d'Alexandre Arcady et de Diane Kurys, réalisateurs de films. Son cinquième roman est autobiographique et s'apparente à une autofiction impudique.
Le narrateur et personnage principal du Fils du pêcheur se présente dans les premières pages : « je m'appelle Sacha. Je vais avoir trente ans. Je vis à Druval, dans un presbytère du côté de Caen, et je bois une grande gorgée de vodka avant midi pour me donner la force de démarrer la voiture, d'aller au supermarché, pour oublier mes bourrelets, pour oublier la brume qui change de couleur et la peur qui s'insinue partout. » Il précise que la maison appartient à sa mère, qu'il y est souvent venu pendant son enfance et qu'elle appartenait avant au couple Birkin Gainsbourg. Sacha a décidé de fuir en Normandie suite à son histoire d'amour finie avec Mona, il n'arrive plus à écrire, il est dépressif. Il l'évoque longuement et la reconstitue dans les chapitres écrits en italique. Il s'installe donc à Druval où il va vivre pendant quelques semaines une histoire d'amour incandescente et destructrice avec Léo le fils du pêcheur. Dans les prolégomènes du roman il écrit : « on m'a tout donné et j'ai tout gâché. Il me reste le souvenir de ces deux amours. Je connais encore le feu de leurs mains. Je sais encore le propre et le sale. Il me reste l'histoire que je vais vous raconter. (...). J'attrape une feuille de papier, un stylo. Vieux réflexe. Je ne sais rien faire d'autre quand je suis seul, quand j'ai mal, quand on me trahit. Je ne sais pas parler de ce qui me fait souffrir, je ne sais que l'écrire. » le roman ce sont ces deux histoires d'amour successives (une femme puis un homme, Paris et la Normandie) et imbriquées, entremêlées dans la narration. le constat est amer, ces deux histoires sont douloureuses et fragiles ; le bonheur côtoie la souffrance et la douleur. Alors qu'avec Mona qui se détruisait, était suicidaire et consommait comme lui de la drogue Sacha n'a pas réussi à devenir père ; avec Léo il est subjugué mais leur passion se révèle délétère, l'emprise et la soumission abîment l'amour. Pourtant cela commence bien : « dans ses yeux, il y avait toutes les opportunités ratées, tous les élans que je n'ai pas eus, les regards que je n'ai pas su rendre. » Sacha dès le premier regard est amoureux de ce garçon penché sur le balcon de la maison voisine. C'est le père de Léo qui les met en contact ; dès lors le rapprochement est immédiat, Léo s'installe chez Sacha : « (il) n'est pas parti le lendemain. Il n'a pas traversé la route qui sépare nos deux maisons. Il n'a pas remis son jean. Léo marche pieds nus dans la maison. Pendant la semaine qui suit, nous sommes au lit. (...). Léo a vingt ans. Il termine un BEP mécanique à Caen. (...). Léo est jaloux des garçons avec qui j'ai couché. Les filles, il s'en fout. » Au gré de digressions il mentionne son premier amant à quatorze ans Augustin et d'un chanteur sur le déclin avec lequel il a couché. le narrateur évoque en alternance ses souvenirs de Mona (notamment la période où le père de la jeune femme agonisait) et la passion turbulente avec Léo qui profite de lui et de son argent pour s'acheter des motos qu'il répare et revend. L'amour physique entre les deux garçons est assez peu décrit à l'exception d'une scène initiatique : « je le sens se refermer sur moi. Son bassin monte et descend. Je touche ses fesses, il mord ma joue trop fort, comme pour me rendre un peu de sa douleur. Il me veut en lui. C'est la première fois. Il pousse des grognements. Je sens les poils en bas de son dos. » Malgré le déchirement et la fougue de cette relation désespérée Léo brille sous le regard de son aîné : « Léo serait moins beau s'il n'était pas si malheureux. Ses traits parfaits, sa bouche nerveuse, ses yeux étirés. Tout ça serait banal s'il n'y avait pas ces ombres. Je caresse ses doigts abîmés. » le prolétaire aspire à gravir les échelons sociaux, malgré la sincérité princeps de son amour, la question de ses ambitions se pose. Mais le narrateur ne creuse pas cette veine il conclut en écrivant : « nous ne sommes pas deux hommes, nous sommes deux détresses. Deux enfants mal finis qui cherchent en l'autre un impossible point de contact. » La fin du roman est moins convaincante que les premiers chapitres. Sacha comprend que son amour éperdu est voué à l'échec, son amant va se mettre en couple avec une caissière normande qui est probablement enceinte de lui. Pour sa part il reste seul et rejoint le cocon familial parisien.
Le fils du pêcheur est un roman passionné et égocentrique. le protagoniste est un dominant, il n'est pas du même monde que Léo et malgré l'immixtion du personnage de Natacha c'est peut-être leur distance sociale plus que la question de l'homosexualité qui les éloigne. Les deux histoires d'amour sous substance sont d'une noirceur romantique assumée. le huis-clos normand n'est pas salvateur pour le narrateur qui vit des amours toxiques qui le font sombrer.
Voilà, je vous ai donc parlé du Fils du pêcheur de Sacha Sperling paru aux éditions Robert Laffont.

Lien : http://culture-tout-azimut.o..
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Cinquième livre pour Sperling, mais troisième autofiction, où l'auteur n'en finit pas de dérouler son spleen d'enfant gâté/dépressif/drogué sur un ton des plus geignards. Il n'a pas d'amis, ses histoires d'amours sont désincarnées et destructrices, on lui donne des centaines de milliers d'euros pour écrire un scenario tiré de son premier livre, mais il hésite, et horreur, il a pris dix kilos en dix ans. Nous retrouvons donc notre Sacha au moment où il s'enfuit dans une maison en Normandie appartenant à sa mère (qui l'a rachetée à Gainsbourg). Là il entretient sa dépression, n'écrit rien, et finit par rencontrer Léo (le fils du pêcheur d'en face donc) avec qui il entretient une relation d'amour/haine et sexe/violence, tout en racontant son histoire passée et ratée avec Mona (même prénom que l'héroïne de son roman précédant d'ailleurs). Tout ceci est très long, très convenu, très pénible. On a du mal à comprendre comment cet auteur peut bénéficier d'encore tant d'indulgence de la part de ses éditeurs en produisant des livres aussi vains...
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Citations et extraits (31) Voir plus Ajouter une citation
... Il dit qu'il ne veut pas que je finisse en lui mais je sais que ce n'est pas vrai. Je le sens se contracter. Il détourne les yeux, il se relève. Il plonge dans la piscine. Tandis qu'il fait des longueurs, je reste silencieux. Il me fixe. Ses yeux juste au-dessus de la surface.
Nous nous observons comme deux animaux étranges, chacun persuadé que l'exotique, c'est l'autre.
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Le mot Partir apparaît sur mon écran mental. Les lettres sont comme dessinées par un enfant sur une vitre embuée.

Quand on aime il faut partir.

Peut-être que c'est vrai... Seulement, quand on n'aime plus, il faut partir aussi.
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La fin d'un couple, c'est une armée qui se divise. Et on ne sait plus de quel côté se trouve le traître, ni qui a changé de camp. On croit qu'on regarde tous les deux vers le soleil. Et puis, tout à coup... plus de soleil. Juste le noir.
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Certains couples se dessèchent. Ils perdent leur substance. L'amour et le rire s'évaporent, comme l'eau d'une piscine. On regarde le bassin se vider. On a pied de plus en plus vite, alors on marche, on ne nage plus. On peut même s'y habituer.
D'autres couples, au contraire, grossissent. Ils gonflent, ils explosent.
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Qu'est-ce qu'une histoire d'amour ? Une promesse à laquelle on croit plus qu'à une autre. Alors, quand ça se termine, ce sont toutes les promesses d'après qui se corrompent.
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Vidéo de Sacha Sperling
Derrière les livres et les films, derrière chaque création, il y a des artistes, des hommes et des femmes habités par leurs tourments, leurs joies et leurs amours. Voici deux romans qui nous emmènent de l'autre côté du miroir, là où tout se joue. Adelaïde de Clermont-Tonnerre "Les jours heureux" (Grasset) et Sacha Sperling "Le fils du pêcheur" (Robert Laffont). Animée par Laure Dautriche, journaliste à Europe1
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