Voilà bien longtemps que je n'avais pas lu Danielle Steel. En général, je n'accroche pas trop à ses histoires, que je trouve tellement prévisibles. Mais comme j'aime bien son style d'écriture, je réessaie de temps en temps. Et l'occasion s'est présentée aujourd'hui puisqu'il me fallait, dans le cadre d'un défi, lire un livre dont le titre contient un palindrome.
Malheureusement, encore une fois, je n'ai pas été plus emballée que ça. Au bout de deux ou trois chapitres, on devine ce qu'il va se passer et comment ça va se terminer. Nullement tenue en haleine, mais avec un personnage principal plutôt attachant tout de même, je n'irai donc pas jusqu'à dire que je n'ai pas aimé. C'est une lecture agréable, sympathique, légère. C'est également très bien écrit, et narré au temps passé qui plus est (ce que j'affectionne particulièrement), mais je n'ai pas été touchée. Comme les autres romans que j'ai lus de cette autrice (dont je suis incapable de me souvenir, ne serait-ce que de leur titre...), ce dernier ne me laissera malheureusement pas un souvenir impérissable...
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Il y a un côté téléphoné dans cette histoire de couple qui ne s'aime pas comme il le devrait, qui se rate.
Et en même temps, la finesse de la plume et la connaissance psychologique de l'auteure nous font entrer intégralement dans cette histoire de couple trop commune.
On reste ensemble parce que c'est plus simple, parce que les enfants, parce qu'on pense qu'on le doit a l'autre, pour le protéger, parce qu'il a besoin de nous.
Et surtout on hésite à prendre parti pour l'un ou l'autre. Chacun a ses raisons, ses émotions, ses aspirations.
Même si franchement j'ai du mal à prendre son parti à lui. Parce que c'est un sal... ou parce que je suis une femme et que je lis une histoire de femme écrite par une femme ?
Ce n'est pas grave. Je suis bon public et j'adhère au parti pris sans culpabilité !
L'histoire n'est pas transcendante mais on se prend dans la psychologie de chaque personnage et on passe un bon moment de lecture.[/masquer]
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Deanna, délaissée par son mari, passe l'été seule en Californie. Sa fille Pilar est avec ses grands-parents maternels dans le sud de la France, et son mari Marc-Antoine est pris par son travail. Daenna ne trouve de joie que dans la peinture et elle met à profit cet énième été passé loin de sa famille pour s'y consacrer. Elle va rencontrer Ben, responsable d'une galerie d'art qui va lui proposer de l'exposer et, par là, lui redonner le sourire.
Une belle et inspirante lecture. le portrait d'une femme esseulée qui va trouver dans l'art un mode d'expression unique. Elle va s'émanciper et de construire au travers de ses toiles. Sa famille est en miette, son mariage ne veut plus rien dire et elle n'est pas proche de sa fille unique. Et pourtant, cette femme a encore beaucoup à offrir.
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Danielle Steel est une de mes auteurs préférée. Je ne m'en lasse pas entre deux polar ou thriller. Belle écriture, les chapitres tiennent en haleine. Les personnages m'ont plu surtout Deeanna femme délaissée par son mari. Un jour celle-ci prend conscience que sa vie pourrait être plus belle que ce qu'elle vie aujourd'hui.
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- Dans un moment, mon amour, répéta-t-elle. Dors, maintenant. Papa et maman sont là, ma chérie. Dors... tu vas te sentir beaucoup mieux, très bientôt.
Pilar sourit alors, et ce fut un vrai sourire, en dépit des tuyaux. Marc et Deanna eurent le coeur déchiré.
- Je me sens... mieux... déjà.
- J'en suis très contente, ma chérie. Et tu te sentiras encore mieux demain, maman a raison, dit Marc d'une voix très douce.
Pilar sourit encore et ferma les yeux.
(...)
Il commença à s'avancer vers l'homme, mais Deanna s'arrêta. Elle savait déjà. Elle agrippa le bras de Marc. Elle savait, et elle ne pouvait faire un pas de plus. La terre s'était arrêtée. Pilar était morte.
- Deanna, jamais plus je ne resterai sans toi. Jamais plu, tu m'entends ?
Elle se contenta de hocher la tête en souriant, et l'embrassa tandis que la main de Ben glissait lentement vers leur enfant.
Il serait angoissant d'être seule, de n'avoir personne qui prît soin d'elle ni du nouveau-né. Angoissant et inédit. Mais ce serait une attitude propre, correcte. Cette solitude serait différente... ce ne serait plus un mensonge. Elle demeura assise jusqu'à l'aube, à
l'attendre. Elle avait pris sa décision.
"Je suppose que le mariage est une sorte d'échange, continua-t-elle. Chacun doit faire des concessions."
Mais quelle concessions Marc avait-il faites ? A quoi avait-il renoncé ?
- Alors, quoi de neuf ? Que dis-tu de la liberté ? La trouves-tu à ton goût ?
- Plus ou moins. En réalité, cette fois je trouve un peu difficile de m'y faire.