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EAN : 9782258130319
304 pages
Presses de la Cité (10/03/2016)
3.74/5   37 notes
Résumé :
« C,
Figure-toi que je serai dans ton secteur d'ici une quinzaine de jours. Un séminaire à Santa Cruz. Je n'ai rien de prévu le 16 octobre, un mardi, et j'aimerais beaucoup t'inviter à dîner. Choisis le restaurant, j'enverrai la facture au gouvernement.
Je t'embrasse,
H »

Henry se rend en Californie et revoit à cette occasion Celia, son ancienne maîtresse. Tous deux ont été agents secrets, à Vienne, et ne se sont pas revus depuis ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (22) Voir plus Ajouter une critique
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Un homme et une femme ont rendez-vous pour dîner . Ils ne se sont pas vus depuis cinq ans . Lui , arrive directement de l'aéroport ; elle, habite là, en Californie . Elle est mariée et a deux enfants , ils ont été amants , avant ... dans une autre vie .
Une histoire banale entre un homme et une femme ? Hum...non, pas tout à fait...
Elle a quitté la CIA , lui , y bosse encore , et ce soir , il est en mission . Il doit l'interroger, découvrir ce qu'elle sait sur un attentat terroriste qui a coûté la vie à 120 personnes , passagers d'un avion pris en otage .

Oubliez les romans d'espionnage où les personnages sont dans l'action . Dans "A couteaux tirés" , vous serez dans un huit-clos , attablés avec ce couple , à les regarder discuter , plaisanter, s'interroger, se manipuler . Les espions sont les meilleurs comédiens du monde , et ils travaillent sans filet de sécurité . Une erreur et c'est leur vie qui peut s'arrêter ...
C'est à l'occasion d'une adaptation télévisuelle mettant en scène le regretté , Alan Rickman et Emma Thompson que l'auteur a eu l'idée d'écrire un roman d'espionnage dont pratiquement toute l'intrigue se déroulerait autour d'une table de restaurant . C'est peut-être à cause de cela que ce roman rendrait très bien adapté au cinéma et donnerait deux très jolis rôles ..
Bien sûr , on assiste à des flash back , mais l'essentiel se passe autour d'un repas, dans un jeu de ping-pong verbal où l'un des deux aime encore l'autre , ou l'un des deux a peut-être commis une erreur , où l'un des deux a peut-être trahi , ou l'un des deux essaie de sauver sa peau .
L'agence ne tolère pas l'erreur .
Mais est-ce vraiment l'agence qui a commandé cette enquête ?

Il n'y a pas vraiment d'émotion , de suspens dans ce roman , tous les détails sont fournis pour qu'on en devine l'issue . Un tout petit mot vient clôturer une discussion, à la fin , (petit mot qui m'a fait consulter le dico car je ne maîtrise pas l'allemand ) . C'est ce petit mot qui m'a fait mettre 4 étoiles parce qu'il laisse planer le doute, ( une sorte ""d'ouverture") , et j'aime cette liberté ...
Je dis toujours que c'est à la fin qu'on reconnait un bon roman policier ou un bon roman d'espionnage , et là ,les dernières lignes sont "top", du même "taupe" que la couleur de la couverture , du "taupe" dont on fait les meilleurs espions ...

(Je remercie babelio et les éditions Presses de la Cité pour cette mission spéciale )
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Comment dire ? J'ai trouvé ce livre insipide. C'est le mot qui me vient à l'esprit après avoir lu la dernière page. Aucune émotion ne m'a traversé à la lecture de cette histoire d'espionnage. Il m'a laissé de marbre.

Henri et Célia ont travaillé un temps ensemble, cinq ans plus tôt, à Vienne. Ils étaient amants. Ils travaillaient sur une prise d'otages. Cent vingt personnes ont trouvé la mort dans un avion.
Henry donne rendez-vous à Célia, afin d'éclaircir des points laissés sans réponse. Quelqu'un a trahit. Qui ? Henry est persuadé qu'il s'agit de Célia… Ou peut-être pas. Je n'en dirai pas plus, mais j'ai deviné très tôt qui était la taupe.

De plus, dans la 4ème de couverture, on parle de huis-clos entre Henri et Célia. Or, je n'ai pas senti cette atmosphère. D'accord, il y a quelques dialogues entre eux. Mais lorsqu'il s'agit de ce qui s'est passé, c'est plutôt sous forme de narration et non pas d'échange entre eux, lors de ce huis-clos que l'histoire nous est dévoilée. Dommage.

En tout cas, rien ne vous empêche de le lire et de vous faire votre opinion. Moi, je ne vous donne que mon ressenti, qui peut être différent du vôtre.

Je tiens à remercier Babelio et Louise SCHWAB pour les Editions Presses de la Cité de m'avoir permis de découvrir ce livre à travers une masse critique privilégiée.
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Il y a un peu plus de cinq ans, Henry Pelham et Celia Favreau travaillaient ensemble à Vienne en tant qu'agents secrets, et étaient également amants.
Puis il y a eu un attentat terroriste qui a coûté la vie à cent vingt personnes dans un avion, Celia a quitté la CIA, a fondé une famille et vit désormais aux Etats-Unis tandis que Henry a continué d'exercer son métier.
Aujourd'hui, Henry vient visiter Celia en partie avec l'espoir de ranimer la flamme entre eux mais surtout pour accomplir sa mission : obtenir des réponses et savoir ce qui s'est exactement passé ce jour fatidique où cent vingt personnes ont perdu la vie.

Cette histoire est un huis-clos se déroulant sur un laps de temps assez court, un dîner entre Celia et Henry, mais va permettre alternativement à chaque personnage d'évoquer le passé et de se replonger un peu plus de cinq ans en arrière à Vienne en livrant leurs points de vue et leurs impressions sur les événements qui s'y sont déroulés.
Celia est une femme différente, elle est aujourd'hui mariée et mère de deux enfants et pourtant elle accepte de revoir son ancien amant : "Je suis assise en face du meilleur amant que j'aie jamais eu et nous discutons de choses qui n'existent plus pour moi. C'est un peu comme si je parlais de mes rêves.".
A-t-elle véritablement changé et a-t-elle baissé sa garde ou bien joue-t-elle un double jeu comme Henry, qui est venu avec une idée bien précise derrière la tête concernant Celia : "Je pense à ce que je m'apprête à lui faire, et je me demande si je serai capable de vivre avec ce poids sur les épaules, alors même que toute mon entreprise a pour but d'assurer ma survie, justement." ?
L'intrigue de ce roman est très prenante et fonctionne bien, une fois commencé il est difficile de le lâcher, d'autant que l'histoire se déroule toute seule et que l'alternance entre les points de vue de Henry et de Celia offre au lecteur un double éclairage sur les événements passés à Vienne et la perception de chacun.
Si Henry apparaît comme un homme perdu dans le sens où sa vie se résume à son travail d'agent secret, Celia elle a su évoluer sans perdre les réflexes de sa vie passée, ce qui l'amène d'ailleurs à s'interroger sur l'affectation que son travail passé a sur sa vie actuelle : "Est-ce que cette spirale infernale du pouvoir risque de nous jouer des tours, à nous aussi ?".
Peut-être est-ce parce que je suis une femme j'ai ressenti plus d'empathie pour le personnage de Celia et l'évolution qu'elle a connue, le personnage de Henry a su moins me toucher, en tout cas je comprenais la démarche que Celia a pu avoir à l'époque de Vienne et le choix radical qu'elle a fait de changer de vie.
Difficile de vous en dire plus sans dévoiler l'histoire mais il y a de nombreux rebondissements et je ne m'attendais pas tout à fait à cette fin, preuve que l'auteur a su endormir ma méfiance sur certains aspects de l'histoire pour me faire partir sur une autre piste.
Je ne connaissais pas Olen Steinhauer mais j'ai beaucoup apprécié cette lecture, l'intrigue policière fonctionne et il a distillé beaucoup de suspens dans son scénario.
D'ailleurs j'imagine assez bien cette histoire en version cinématographique.
Mon léger regret est que j'ai été attirée par ce livre car une partie de l'intrigue se passe à Vienne or au final je n'ai pas vraiment retrouvé cette ville que je connais, les personnages ne font que citer des noms de rues ou de boîtes de nuit, je m'attendais à ce que des monuments ou des lieux emblématiques soient évoqués, à part la Gloriette dans le parc du château de Schönbrunn je n'ai pas été servie pour des retrouvailles littéraires avec Vienne.
Enfin, c'est un coïncidence avec le contexte actuel mais c'est le deuxième roman que je lis en l'espace de quelques mois où il est question d'un attentat terroriste majeur, je préfère bien entendu que ce genre d'événement reste du domaine de la fiction plutôt que du réel mais je trouve toujours intéressant de lire ce type d'histoire pour voir la façon dont l'auteur le traite.

"A couteaux tirés" porte bien son nom car d'un simple dîner de retrouvailles ce roman se transforme en joutes verbales entre les deux protagonistes jusqu'à ce que la vérité éclate, ne pas hésiter à consommer si vous êtes curieux de voir les coulisses des services secrets et de la lutte antiterroriste.
Lien : http://lemondedemissg.blogsp..
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Henry Pelham, agent de la CIA en poste en Autriche, doit rencontrer dans un restaurant de Carmel (Californie), Célia Favreau qu'il n'a pas revue depuis cinq ans. Ancienne maîtresse et agent lorsqu'ils étaient en poste à l'ambassade de Vienne, elle est à présent une femme « rangée », photographe pour le journal local, mariée et mère de deux enfants. S'il veut lui parler, ce n'est pas pour lui rappeler le bon vieux temps, mais pour l'interroger sur un dossier sensible, non classé ; Frankler.

En 2006 à l'aéroport de Vienne, un attentat islamiste avait fait cent vingt victimes. Suite à cette tragédie, leur cellule à l'ambassade avait été disloquée. le chef Bill Compton avait pris sa retraite, et Célia qui travaillait sous ses ordres directs, avait demandé à retourner en Amérique, mettant subitement fin à sa relation avec Henry. Mais cinq ans plus tard, l'affaire refait surface avec le témoignage d'un détenu de Guantanamo qui a avoué qu'un agent de l'ambassade aurait été complice. La sulfureuse révélation met en joue les cinq personnes présentes lors de l'attentat ; Henry, Célia, Bill, Vick et Gene.
Frankler est une mission délicate qu'il ne faut surtout pas faire remonter à Langley. Henry et Vick se concertent et s'entendent sur ce fait… l'enquête doit être officieuse et deux sur les cinq sont désignées suspectes.

« – Tu sais ce qu'il en est, Henry. On ne peut pas se permettre un procès, et il n'est pas question d'un échange de prisonniers avec les djihadistes. En fait, je préfèrerais que Langley n'en entende jamais parler.
– Si je comprends bien, tu voudrais que j'exécute le traître.
-… Je n'ai jamais dit ça… »

Après avoir interrogé Bill, Henry se prépare à retrouver Célia. Dans le restaurant, il l'attend avec impatience, fantasmant sur cette femme qu'il aime toujours. Différente, plus voluptueuse, moins sûre d'elle, la métamorphose le saisit sur l'instant. Elle lui plaît.
Les premiers échanges sont guindés, il perd ses moyens, mais très vite leur professionnalisme rétablit les codes. La joute s'engage. A tour de rôle, ils prennent le pouvoir l'un sur l'autre. Attitudes policées, sourires complices, chaud, froid, ce pas de deux sera fatal.
Henry appuie sur l'enregistreur et la laisse parler. le huis-clos s'étend hors du restaurant et retrouve Vienne…

Est-ce Célia le traître ? A l'extérieur, Treble, l'exécuteur des basses besognes se tient prêt. Sur un simple mot, il fait feu.

« – Allô ?
– Piccolo ?
– Euh… oui.
(…)
– Bon, je la vois. Elle est là, devant moi. Elle marche dans la rue. Très lentement. (…) Si vous voulez que j'agisse, c'est le moment. Je ne sais pas quand se présentera une nouvelle occasion.
– Je comprends.
– A vous de décider, Piccolo. Il n'y aura aucune trace. Je peux faire ça proprement… »


Ce roman d'espionnage nous remet en mémoire certains évènements de l'actualité qui se sont passés dans les années 2002-2003. Les attentats commis par les rebelles Tchétchènes, la répression russe, les assassinats. Par la suite, avec les attentats islamistes de l'histoire, c'est notre présent qui nous saute à la gorge. La partie géo-politique est abordée pour la toile de fond car en premier plan, l'auteur a voulu mettre à l'honneur l'échange verbeux entre Henry et Célia ; ambiance froide où la passe d'armes est toute en introspections, en analyses, en couperets, « à couteaux tirés ».
L'étrange face à face, inquiétant, des deux amants est tout l'intérêt du livre. le suspense n'étant pas étoffé, nous nous rabattons sur la psychologie des deux personnages et l'angoisse qui grimpe les échelons… Nous partageons alors leur nervosité, les nerfs sont pincés.

J'ai apprécié ma lecture et je la proposerai certainement à une amie pour ses vacances.
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Henry Pelham (agent secret de la CIA) et Celia Favreau (ex agent secret), deux anciens amants, se retrouvent lors d'un dîner dans un restaurant californien. Henry va essayer de découvrir ce qui s'est réellement passé lors d'une prise d'otages dans un avion à Vienne qui a eu lieu quelques années plus tôt et qui s'est terminée par la mort des 120 passagers. Entre eux, un jeu de dupes commence…
Les romans qui traitent de l'espionnage ne sont pas mon genre de prédilection mais lorsque la masse critique privilégiée de Babelio m'a proposée de participer à cette opération et bien je me suis dis pourquoi pas.
Tout d'abord, ce huit clos dans ce restaurant, entre Henri et Celia, m'a laissé avec beaucoup de questions en suspens mais un retour dans le passé m'a permis de découvrir petit à petit ce qui s'est passé au sein de l'Agence pendant cette prise d'otages.
Fini le jeu de dupes, l'histoire prend une nouvelle tournure et devient bien plus intéressante. Je dois dire qu'à partir de ce moment, j'ai été happée par le récit de ces événements, le suspense est au rendez-vous. Puis pour finir, un peu retour au restaurant où les masques tombent. le dénouement est vraiment digne d'un roman d'espionnage mais chut je n'en dis pas plus !
Et bien, je suis ravie par cette découverte. Ce roman ne traite pas que d'espionnage, il y a une part de sentiments amoureux et amicaux là dedans. L'intrigue est, quant à elle, dans l'air du temps. En tout cas, c'est intéressant de découvrir un peu l'univers et les méthodes de travail d'une agence d'espionnage. J'ai passé un bon moment livresque.
Merci à Babelio et les éditions Pesses de la cité car sans eux j'avoue que je n'aurais sans doute pas lu ce livre.
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Citations et extraits (32) Voir plus Ajouter une citation
Tu penses avoir compris ce qu'est l'amour , t'as vécu des liaisons passionnées , mis ton coeur à nu, fait des projets de vie commune ... Mais ce dont je te parle n'a rien à voir . Il n'est pas question d' ego . C'est naturel . C'est ...
Elle hésite un instant , cherche le terme adéquat .
- ... c'est absolu . A côté , le sentiment amoureux est juste mignonnet , la passion un simple jeu , les aspirations personnelles négligeables . L'amour maternel est plus grand que tout .
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- Tu devrais t'autoriser l'échec .
- Pardon?
- Les gens se définissent moins par leurs succès que par les échecs qui les ont amenés là où ils en sont .
- Pas de risques, pas de victoire .
Il secoue la tête , puis s'arrête près d'un réverbère et me dévisage avec attention.
- Non , Cee . Pas de risques, pas d'échec . Or , sans échec , tu n'es pas vraiment humain . Tu te contentes de flotter à la surface de la vie .
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- Elle était un peu...excessive , non ?
- Et scientologue , en plus .[...]
Elle voulait absolument atteindre l'état de Thétan Opérant . Je l'ai croisée il y a quelques semaines , elle m'a expliqué qu'elle avait accédé au niveau du Mur de Feu . Bah , aujourd'hui , j'imagine qu'elle communie avec les extraterrestres ....
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Quand un homme vous veut vraiment , au point de patienter des mois dans les coulisses pendant que vous tentez des expériences avec d'autres , vous ne pouvez pas vous empêcher de vous intéresser à lui .
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Quand on devient parent, les priorités changent radicalement. On doit s'occuper de sa santé et de ses conditions de vie en gardant à l'esprit un nouvel impératif : être présent pour les protéger du monde. Il ne s'agit plus seulement de vivre bien maintenant, mais de vivre bien le plus longtemps possible. Les problèmes doivent être affrontés sans détour, et les menaces définitivement neutralisées.
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