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sur 512 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Alice n'a jamais eu de chance avec les hommes. Elle a toujours accumulé les déceptions amoureuses et les misères sentimentales.
Fatiguée de ne rien faire à quarante-huit ans, elle se réfugie depuis toujours dans la littérature pour panser ses maux, pour s'attacher à qui bon lui semble dans les livres qu'elle ouvre.

Elle se rend dans un salon de massage où elle tombe sous le charme de l'homme japonais qui s'occupe de sa peau. Avec douceurs et gestes tendres, en effleurant sa peau, c'est son âme qui va s'ouvrir et se poser dans une longue lettre qu'Alice écrit à cet homme.
Cette rencontre tellement bienfaisante pour elle sans nulle arrière pensée venant de cet homme fait renaître en Alice les démons de son passé, de ces hommes qui n'ont jamais usé d'un geste pur envers elle.

Son amour pour ce guérisseur d'âme va l'amener au plus près des traditions japonaises, Alice suivra des cours, s'ouvrira à cet univers rempli de douceurs.

Une longue lettre d'amour sur les rivages d'une âme qui s'éveille à l'amour après avoir tant souffert.
Une écriture sensuelle, charnelle, à fleur de peau, aussi délicieuse que parfumée qui fait crier un être qui a toujours manqué d'amour. Et sans amour, nous ne sommes que des pantins désarticulés, des fantômes de passage.

#Lettredamoursansledire #NetGalleyFrance
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Attention, danger ! N'ouvrez pas ce roman au risque de vous y perdre. Ces quelques pages m'ont littéralement envoûté, un récit porté par une langue subtile, des mots délicats, et une sensualité à vous damner.

Alice a 48 ans, elle vit à Paris, mais ne s'y sent pas à sa place. Un jour elle entre dans un salon de thé japonais et se laisse tenter par la salle de massage attenante. Avec le masseur japonais, elle n'échange que quelques mots, mais ses mains vont parler à son corps.

« La sensualité qui émanait de moi jadis se délie, se délivre sous vos doigts. Certaines choses se passent de mots. Ce que je ressens c'est une langue qui flotte, que nous pouvons comprendre, sans même nous regarder. »

Alors pour tenter d'approcher l'univers de cet homme qui lui fait redécouvrir sa féminité et ses désirs, elle va apprendre le Japonais. À travers la littérature de ce pays, elle va en apprécier toute la délicatesse, son esprit va s'ouvrir à une autre façon de voir la vie, la découverte d'une culture mélange d'archaïsme et d'ouverture d'esprit ; la méditation, les origamis qui demandent du temps et de la patience, les parfums, les couleurs, les silences, les haïkus, où tout est exprimé en trois phrases suspendues.

Ce roman se présente sous la forme d'une longue lettre qu'Alice va écrire à cet homme qui fait battre son coeur comme celui d'une adolescente. Elle va y mettre toute sa vie à l'intérieur.

« Je tente de chercher des moments joyeux, je ne veux pas que vous me voyiez comme une pelote de peine. »

Une enfance qui ne lui a laissé que le souvenir de l'ennui et de la violence d'un père souvent alcoolisé :
« Mon père ne s'était pas réjoui que j'obtienne mon bac, que je fasse des études, que je sois une intellectuelle, comme disaient ses amis ; à ses yeux c'était la pire des choses pour une femme. Plus je devenais lettrée, plus les hommes me verraient moche. Avec le temps, je pense qu'il n'avait pas complètement tort ; plus une femme prend le pouvoir et d'ampleur, moins elle est désirable. »

L'adolescence et sa rencontre avec un homme lâche comme la plupart des hommes. Son ventre qui grossit, avant l'âge d'être femme, elle a été souillée, elle se sent moche et sale.
Alice se raconte, se confie avec pudeur. Les hommes ont disposé d'elle. Jamais elle n'a connu de gestes bienveillants.
Une histoire d'amour qui transpire par tous les pores de la peau, où rien n'est dit, juste ressenti à travers des mains qui se posent sur un corps. Un récit poignant, traité avec grâce, un roman qui se rapproche des plus beaux écrits de la littérature japonaise, tout simplement magnifique.



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Alice, la cinquantaine approchante, lie connaissance avec Akifumi sur un malentendu. Cette rencontre va bouleverser sa vie. C'est un très beau cri d'amour que ce texte d'Amanda Sthers. le cri d'une femme qui n'a jamais connu la douceur d'une caresse ni la tendresse d'un mot doux. Qui ne sait pas ce que c'est qu'avoir un corps et va le découvrir avec le massage d'une main ferme, des doigts qui s'effleurent, une légère caresse dans le cou. le récit est sensuel, très charnel, et d'une grande délicatesse. Les mots se savourent. Dans cette missive, Alice se raconte, relate son passé, ses rapports aux autres qui l'ont conduit à être toujours dans le contrôle, à tout accepter (même l'indicible). Cette lettre est son lâcher prise, son âme dévoilée. Son cri d'amour à celui qui l'a fait se révéler. Une très belle découverte 😀
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Alice, qui était professeur de français, a quitté Cambrai, pour emménager à Paris, à la demande de sa fille qui a fait un « riche mariage ». Ce n'est pas pour autant qu'elle s'y sent à l'aise, tant dans la belle-famille que dans la ville. Elle s'ennuie et se réfugie dans ses chers livres.

Un jour, en se rendant dans un salon de thé, il y a méprise, on lui propose un massage Shiatsu, car en fait la personne qui avait rendez-vous ne s'est pas présentée. Elle se retrouve, en pyjama traditionnel entre les mains de Akifumi, et parvient à se détendre suffisamment pour laisser parler son corps, sa peau…

Les vannes vont s'ouvrir, et les souvenirs, les émotions enfouies vont remonter, et elle accepte de les laisser remonter. Cela va devenir un rendez-vous quotidien, car ce contact physique entre les mains de cet homme et sa peau lui ouvre d'autres horizons. On se rend compte alors qu'elle a subi la violence, physique et verbale dès la prime enfance, s'est retrouvée enceinte très jeune, et mis à la porte par son père. Elle ne s'est jamais sentie aimée, pas plus par le père de sa fille, que par ses parents, ses collègues…

Très vite, elle fait des rêves érotiques et décide d'apprendre le japonais, pour pouvoir écrire une lettre à Akifumi, car il y a la barrière de la langue, lettre qu'elle lui enverra ou pas…

Dois-je poster cette lettre ? Je ne sais si vous devez la lire, mais je n'ai d'autre choix que de l'écrire. Sinon, je vais m'étouffer de tous ces mots retenus.

Au départ, je ne la trouvais pas très sympathique, elle ne fait rien pour être « aimable », dans le sens, se faire aimer, mais au fur et à mesure que j'avançais dans la lecture, j'ai eu de la tendresse pour ses failles, ses émotions, sa manière d'être le moins possible visible, fondue dans la masse.

J'ai aimé la manière dont elle parle de la littérature japonaise : Mishima, Tanizaki, Kenzaburô Ôé, Shikibu en faisant un clin d'oeil en passant à Murakami, et la manière dont elle parle des « belles endormies » de Kawabata, qui m'a marquée lorsque je l'ai découvert, il y a longtemps :

Et « Les belles endormies » de Kawabata, j'ai pensé que ces jeunes geishas endormies dans un bordel pour que les vieillards les admirent comme on regarde sa jeunesse perdue, me parlaient de ma vie, du temps que j'ai laissé filer, en le sachant, oui, mais ne pouvant m'offrir mieux de peur de souffrir…

Sa manière de parler du Japon, de sa culture, de sa langue m'a plu car ce pays exerce une fascination sur moi, depuis longtemps, de Kawabata à Murikami, en passant par les maîtres Zen, comme Maître Deshimaru, par exemple, des Haïkus à l'Origami en passant par l'Ikebana…

Je suis juste un peu intriguée par le fait qu'elle ait pu faire autant de progrès en japonais en à peine un an et de pouvoir lire et apprécier les haïkus en japonais…

L'idée du roman épistolaire me plaît toujours, et m'a fait penser, au passage, à « lettre d'une inconnue » de mon cher Stefan Zweig. Ce texte est plein de poésie de sensualité et de tendresse. C'et la première fois que j'ouvre un livre d'Amanda Sthers que je snobais jusqu'à présent, et cela a été une très belle découverte. Je ne sais pas si précédents livres sont de la même mouture, mais, en tout cas, j'ai envie de renouveler l'expérience.

Un grand merci à NetGalley et aux éditions Grasset qui m'ont permis de découvre ce roman épistolaire et son auteure.

#Lettredamoursansledire #NetGalleyFrance
Lien : https://leslivresdeve.wordpr..
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Mes leçons de japonais

Ce court et précieux roman d'Amanda Sthers raconte la confession épistolaire d'Alice à son masseur japonais, reparti au pays du soleil levant. L'occasion d'évoquer sa vie et de se plonger dans une nouvelle culture.

On pourrait raconter ce roman à la manière d'un inventaire à la Prévert. On peut même s'imaginer que cette liste figure dans l'almanach d'Alice, qui «dessine un rythme à sa vie et au peu d'événements qui la ponctuent». On y trouverait d'abord une théière noire et une tasse bleu ciel, un pyjama bleu marine, quelques classiques de la littérature française comme Cyrano de Bergerac ou à La Princesse de Clèves ainsi qu'une pile de livres japonais, le Dit du Genji, ce chef-d'oeuvre de Murasaki Shikibu, Les Belles Endormies de Kawabata, l'oeuvre de Mishima et l'Éloge de l'ombre de Tanizaki sans oublier Natsume Sôseki ou encore Notes de chevet de Sei Shônagon, dans lequel on peut se perdre, un disque de Claude François, de préférence Magnolias for ever, un dorayaki et des bêtises de Cambrai.
En essayant d'ordonner tout cela, on fait la connaissance d'Alice, femme née dans le nord mais qui a suivi sa fille à Paris, une ville qu'elle n'a vraiment apprivoisée. Cherchant à vaincre sa solitude, elle entre dans un salon de thé. Après avoir dégusté un futsumushi sencha aux feuilles d'un vert intense, on lui propose un massage. Une expérience qui va la transformer: « Quand vous posez les mains sur moi, j'ai la sensation que vous me comprenez. Cet habit de peau et d'os cesse d'être un poids et devient un moyen de vous dire mes douleurs, mon passé, mes désirs. La sensualité qui émanait de moi jadis se délie, se délivre sous vos doigts. Certaines choses se passent de mots. Ce que je ressens c'est une langue qui flotte, que nous pouvons comprendre sans même nous regarder, car il y a dans la salle une atmosphère qui naît de nous et nous dépasse tout à la fois. »
Dès lors, Alice retrouve vitalité et envie. Ce miracle la pousse à découvrir la littérature japonaise et même à vouloir en connaître la langue. Roger Tanaka, son prof de japonais, va l'initier aux subtilités d'un idiome et d'une calligraphie qui pourront lui servir à séduire ce masseur dont elle n'a désormais plus envie de se passer. «J'avais mis un mois à admettre que je voulais vous revoir, qu'il ne s'agissait pas simplement d'un massage. On peut sentir qui sont les gens qui nous touchent physiquement, leurs émotions. Il y a dans la peau les traces de ce qu'on est, il se dégage de notre chair comme un effluve de notre cruauté ou au contraire comme chez vous, de bonté. À la fin de nos massages, l'odeur de votre peau sur la mienne était un pansement, et complétait mon parfum pour en créer un autre: nous.»
Amanda Sthers joue à merveille cette partition de mystère et de sensualité, ce désir renaissant, cet amour ardent qui est aussi une quête mystique. Aussi quand elle découvre que son masseur est reparti au Japon, elle lui écrit cette Lettre d'amour sans le dire, veut tout lui expliquer: « Pour que vous me compreniez, il faut que vous me connaissiez mieux. Je vais vous raconter des morceaux de ma vie afin que vous sachiez qui je suis et que vous puissiez m'accueillir sans mensonge ou que vous fermiez la porte à jamais. Je ne vais rien vous épargner de la vérité ni de mes parts d'étrangeté, ainsi nous saurons si nous pouvons espérer les faire cohabiter avec les vôtres.»
On retourne à Cambrai, on comprend que l'enfance d'Alice n'a pas été heureuse, qu'après avoir cherché à fuir sa famille en se mariant rapidement, elle a vécu une nouvelle déconvenue que la naissance de sa fille a encore accentuée. La douceur d'Antonin aurait pu panser ses plaies, mais cet homme «s'est occupé de moi et de ma fille comme s'il avait adopté des chats dans un refuge». Alors suivre sa fille était une option comme une autre. Jusqu'à la rencontre avec ce masseur japonais.
Le style limpide d'Amanda Sthers fait ici merveille et souligne avec délicatesse le parfum des amours mortes. Car au-delà des souvenirs, c'est une infinie tristesse qui nous étreint au moment de refermer ce livre. Décidément, la vie ne fait pas de cadeau.


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Alice écrit une lettre, une simple et longue lettre pour s'épancher, dire l'indicible à celui qui d'un geste lui a permis de retrouver la clef de son écrin intérieur, de renouer avec elle-même.
Une lettre de résilience, d'amour, qu'elle s'adresse peut-être autant à elle-même qu'à l'homme par qui naît l'émotion.
Celle qui se croyait destinée à n'être que manipulée, utilisée, négligée, se découvre une sensualité naissante qui la trouble et la hante.
Elle s'ouvre à l'état amoureux dans ce qu'il a de plus raffiné, comme une imprégnation de l'air, un parfum délicat qui enveloppe les amants japonais dans une bulle de douceur.

Amanda Sthers a su donner à sa plume toute la délicatesse qui caractérise la littérature japonaise.
Le personnage d'Alice, frôlant la cinquantaine, se laisse toucher par la grâce de cette culture aux antipodes de la vie âpre et dure qu'elle a connue jusque là.

Un moment suspendu, une pose bienfaisante.
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Tout en retenue et en sensualité, ce court récit est la très belle lettre d'amour d'Alice à Akifumi. Alice est une femme mûre qui a l'impression d'être passée à côté de sa vie. Sa rencontre fortuite avec Akifumi, un masseur japonais, va la faire renaitre à l'amour, à la joie, à la curiosité, au monde et à la vie. Tout ça alors qu'elle ne sait même pas si son amour est payé en retour...

L'écriture est pudique et poétique, comme imprégnée de cette culture japonaise dont elle nous parle ; l'histoire est originale et fait naître chez le lecteur des désirs et des réflexions. Ainsi, ce qui m'a frappée, ce n'est pas tant l'amour d'Alice pour Akifumi, mais le jugement terrible qu'elle porte sur sa propre vie, et la minuscule chose, ces deux mains chaudes et douces, qui la fait rebasculer du bon côté, du coté de l'amour et de l'élan.

Challenge Multi-Défis - item 20 'Un roman épistolaire'
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Un peu comme pour tout, Alice est une femme enfermée dans une vie qu'elle ne s'autorise pas à savourer pleinement. Elle est professeur de français et vient du nord de la France. Mais a rejoint la capitale pour se rapprocher de sa fille. Pourtant, elle se sent seule et étrangère.

Un jour d'ennui, elle entre dans un salon de thé et de massage et à la suite d'un quiproquo, rencontre des mains merveilleuses qui l'éveillent aux sens. Elle s'ouvre enfin au plaisir, intime, secret, inavoué. Elle se rend compte qu'elle est amoureuse de Akifumi, ce masseur japonais qui pourtant ne dit pas un mot. Car il ne parle pas français, ils ne peuvent donc jamais échanger, seules ses mains sur elle, son regard, ses émotions lui parlent. Alice prend des cours de japonais pendant un an, attendant le moment propice pour avouer son amour.

Mais ce sera un amour platonique jamais déclaré, jamais dit, jamais vécu et cependant intense et réel. Un amour qu'elle va déclamer, écrire, verbaliser dans ce roman épistolaire singulier. Par cet amour sincère qui n'attend rien en retour, elle ose s'avouer ses propres sentiments, se dévoiler et enfin se libérer d'un passé parfois lourd et triste.

lire la chronique complète sur le blog Domi C Lire https://domiclire.wordpress.com/2020/06/17/lettre-damour-sans-le-dire-amanda-sthers/
Lien : https://domiclire.wordpress...
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Par un jour de pluie, Alice franchit la porte d'un salon de thé. Une séance de massage lui est proposée et pour Alice qui n'aime pas son corps et ne s'accorde aucun plaisir, c'est une révélation. Elle va retourner au salon plusieurs fois et à chaque visite, elle va se sentir transformée par les gestes d'Akifumi, son masseur japonais, et la sensualité qui se dégage de ces moments. A tel point qu'Alice qui se sent terriblement seule, n'a jamais connu d'amour partagé ni même de tendresse, tombe sous le charme de cet homme, allant jusqu'à le suivre pour voir où il habite. Elle décide même d'apprendre la langue japonaise pour échanger avec lui. Mais un jour, en allant au salon de thé, elle apprend qu'Akifumi est parti.

J'avais lu de bonnes critiques de ce court roman de 110 pages sur Internet et j'étais curieuse de le découvrir. Je ne savais pas qu'Amanda Sthers était romancière, je ne la connaissais que comme actrice et épouse d'un célèbre chanteur.
Je n'ai malheureusement pas éprouvé de coup de coeur véritable pour ce livre, je pense que pour moi le rythme est trop lent, comme justement les livres écrits par des écrivains asiatiques que j'ai lus jusqu'à présent. Il n'y a pas assez d'action également pour moi, c'est plus une contemplation, des questionnements sur la vie et les sentiments du personnage principal, pour moi ça ne bouge pas assez.
Certains passages sont forts et assez perturbants quand Alice nous passe de son passé sentimental, de son adolescence, je ne m'attendais pas à une telle violence, c'est assez dérangeant.
Par contre, il est vrai que le style est remarquable, les phrases sont belles, bien tournées, il y a une grande qualité d'écriture.
Je suis donc restée à la surface de ce livre , vite lu par sa taille.
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surtout ne pas expliquer toute l'histoire !
une jeune enfant subit des horreurs comme beaucoup de jeunes filles très jeunes.
adolescence difficile également.
Va t-elle trouver enfin l'amour, le vrai, pour une vie merveilleuse ?
Il faut croquer vite les 130 pages et lire d'autres romans d'Amanda Sthers.
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