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EAN : 9782020850230
224 pages
Points (11/05/2006)
3.5/5   65 notes
Résumé :
"Chicken Street", c'est la rue principale de Kaboul où vivent les deux seuls juifs d'Afghanistan : Simon, le cordonnier amateur de santiags et d'une forme d'humour qui ne séduit pas toujours son ami Alfred, l'écrivain public qui détient les clés de la Synagogue et adore le tango...
Un jour, Naema, si belle sous son voile, supplie Alfred d'écrire une lettre en son nom à un journaliste américain qu'elle a aimé, une nuit, sous les bombes, et dont elle attend un ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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le roman d'Amanda Sthers se passe à Kaboul dans la rue de Chicken street. Là, vivent du juifs Simon et Alfred qui se détestent autant qu'il s'apprécient. Alfred, écrivain public doit écrire une lettre à un journaliste américain qui a mis enceinte la femme qu'il aime. Les talibans ont été chassés mais la violence, l'antisémitisme, l'intolérance, le sort faite aux femmes (la lapidation) sont toujours bien présent.
Un roman courageux qui étonne par sa force sa claivoyance et son humour. Et aussi un hommage aux opprimés du monde. Un talent certain pour un sujet courageux.
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Alfred est écrivain public, Simon cordonnier. Tous deux sont juifs, les seuls en Afghanistan. Ils vivent à Kaboul dans Chicken street. Amis, ils se comportent néanmoins l'un envers l'autre comme des ennemis.
Un jour, Naema, va entrer chez Alfred pour lui demander d'écrire une lettre à Peter, un journaliste qu'elle aura connu le temps d'une nuit mais qui va être le père de son enfant.
Être fille mère à Kaboul est impossible, Alfred en devient malade; Peter ne recevra pas la lettre lui annonçant la nouvelle car sa femme à Los Angeles va l'ouvrir, par hasard. Ce roman est donc l'histoire des pensées, des états d'âme de cinq personnes entre New York et Kaboul, sur fond d'intégrisme religieux.
Chicken Street est assez déroutant mêlant humour et gravité tout comme Terres Saintes.
A la lecture de la dernière de couverture et après la découverte de Terres Saintes, je me faisais une vraie joie de me plonger dans ce roman bien connu d'Amanda Sthers. Ce fût une vraie déception : l'histoire est décousue, le style peu fluide, les personnages sans vrai relief.
J'ai mis dans ma pile des livres d'été un autre Amanda Sthers pour me faire un avis et ne pas rester sur une forme de 1 partout... alors à suivre!
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C'est le premier roman que je lis de cette romancière, mais je ne suis pas sure de renouveler l'expérience.
Chicken Street est un roman qui n'est pas désagréable à lire, avec une histoire originale et des personnages intéressants.
Toutefois, je n'ai pas accroché plus que ça.
je l'ai lu très rapidement, mais je ne pense pas en garder un grand souvenir.
je lui mets trois étoiles
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Lancée dans la découverte de cette autrice, c'est le troisième roman que je lis et celui que j'aime le moins !
Je suis déçue car les deux précédents m'avaient à chaque fois donné un espoir de trouver celui qui me plairait enfin, inconditionnellement ! et patatras j'ai été déçue...

Tout d'abord par le traitement du récit, un peu comme des tiroirs qu'on ouvre. En général je sais apprécier mais là ça ne m'a pas paru ni judicieux ni attractif.

Ensuite, lorsqu'on apprend comment s'est faite la rencontre entre le journaliste et la jeune afgane, c'est totalement invraissemblable ! On ne peut pas y croire une minute et ça gâche toute l'intensité dramatique du récit.

Enfin, le narrateur part parfois dans des extrapolation qui ne sont pas forcément vraies pour son histoire et c'est déroutant.

Bref, un thème qui aurait pu être traité autrement et aurait été alors vraiment très intéressant.

Et ce titre !!!!! non alors !!!

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Chicken street, à Kaboul. Alfred et Simon sont les deux seuls juifs de la ville. Une relation mi-figue mi-raisin entre cet écrivain public et ce cordonnier, ces deux hommes si différents et qui pourtant auraient tant à partager, au delà de leurs visites hebdomadaire dans une synagogue de fortune.

Simon nous raconte leur histoire, et l'événement tragique qui a fait basculer leur vie.
L'Afghanistan se remet à peine de la dictature des Talibans. La liberté n'est qu'un balbutiement. Une vie tranquille faite d'habitudes qui s'écroule le jour où Naema rend visite à Alfred. La jeune afghane veut à tout prix contacter un journaliste américain, qu'elle a rencontré, et aimé, trop même. Aujourd'hui elle est enceinte, elle camoufle tant bien que mal ses rondeurs et son désespoir, le tchador a cet avantage, mais elle a bien conscience que la lapidation l'attend au tournant.

Je ne vous en dit pas plus. Ce roman sait être touchant par sa tournure sans détours, une histoire d'amour et d'amitié sans fioritures.

Et pourtant, je ne sais trop quoi penser de ce roman. Il manque quelque chose à mon sens qui lui donnerait plus de corps. Cette histoire est épouvantable, poignante, et touchante, je suis bien d'accord. C'est absolument tragique et révoltant. Oui, mais ne sait-on pas déjà ce qui se passe là-bas ? J'attends de ce type de roman plus qu'une simple histoire triste et révoltante. Un peu plus de réflexion, de profondeur, ce que Yasmina Khadra fait très bien par exemple.

Lien : http://casentlebook.fr/chick..
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Alfred, d'ailleurs, n'avait pas l'air d'un homme qui va mourir du tout. Il était là, comme le sable, comme la pierre et le soleil de plomb. Il faisait partie de cet Afghanistan maudit, de cette ville, sans âge elle aussi, Kaboul, entre épuisement et naissance à laquelle il ressemblait tant.
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Quand on chuchote les souvenirs de l'intérieur, on se fait du chagrin.
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Je ne savais pas que certains dieux causés moins de décès que d'autres. Je ne savais pas que les prières ne priaient pas dans la même direction selon qu'un est juif, chrétien ou musulman. Je en savais pas que le Foi avait des fois concurrentes.
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Je ne sais pas si Dieu existe mais s'il existe, j'espère qu'il a une bonne excuse. (Woody Allen)
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Les gens sont ce qu'ils font, pas ce qu'ils disent.
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Vidéo de Amanda Sthers
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