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EAN : 9782352887683
320 pages
City Editions (09/11/2011)
3.57/5   22 notes
Résumé :
Re-publié en 2014 sous le titre "Le zoo de la tour de Londres"

Balthazar Jones est hallebardier de la Reine. Il vit dans la fameuse Tour de Londres avec Hebe, son épouse, et leur tortue âgée de 181 ans. Un jour, Balthazar est chargé d'installer une ménagerie dans la Tour avec tous les animaux offerts à la Reine. La vie prend alors un tour franchement plus compliqué : les pingouins s'échappent, les girafes sont volées et les dragons de Komodo font fui... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Ce roman en apparence léger est une vraie pépite.
Ca raconte la vie des habitants de la Tour de Londres, ancienne prison royale devenue un site touristique et future ménagerie Royale, et celles des employés du bureau des objets trouvés du métro londonien.

En fait, ce roman est l'histoire des choses perdues et retrouvées, que ce soit un plant de tomates cerise oubliés dans une rame de métro, une urne funéraire, un dragon du Komodo, l'amour d'une femme, le souvenir d'une journée heureuse...

Ca raconte aussi la perte de la queue d'une tortue âgée de 181 ans, le départ au petit matin d'une épouse malheureuse, la remise en question de la foi d'un homme d'église, le décès tragique d'un être cher...
On y rencontre par exemple un hallebardier qui collectionne la pluie, une femme qui passe ses pauses-café dans la boite d'un magicien pour oublier le monde pendant quelques minutes, un prêtre qui devient écrivain, un sanglier qui adore les pamplemousses, une femme qui porte un costume de Star Wars sur son lieu de travail...

J'ai eu un vrai coup de coeur pour cette histoire, pour les personnages attachants, loufoques et fragiles, pour l'écriture fine, intelligente et pleine de fantaisie de cet auteur.
C'est drôle, c'est particulièrement émouvant sans jamais être mièvre, c'est inventif, décalé mais tellement vrai.

En à peine 300 pages, Julia Stuart m'a emmené dans un univers magique, poétique et subtil, un peu comme un tour de manège un jour de grand vent, avec la main dans celle de son amoureux, le soleil dans les yeux, les cheveux qui volent, le coeur qui explose et tout ça dans un grand éclat de rire.
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Une fantaisie d'humour britannique qui allie l'imaginaire à l'histoire, la brutalité du réel aux tendres émotions.

Dans quel autre livre pourrait-on trouver un collectionneur de pluie, une tortue centenaire, un pasteur qui écrit des romans érotiques ainsi que des hallebardiers avec costumes d'apparat, fraise de lin blanc autour du cou et tunique à odeur d'antimites ?

Et que dire du décor ! le Tour de Londres, qui n'est pas une tour mais bien une imposante forteresse qui comprend plusieurs tours. Un lieu chargé d'histoire, mais aussi de légendes qui parsèment judicieusement la trame du roman.

Sans compter le comptoir des objets trouvés du métro de Londres. Que pourrait-on y voir d'intéressant ? Des livres ou des parapluies ? i Un tiroir plein de dentiers ou d'autres objets plus étranges les uns que les autres ? Imaginez un peu, une urne funéraire, un cercueil de magicien, des costumes de mascotte et quoi d'autre encore…

Farfelu ? Oui, mais aussi plein d'émotions, avec le deuil d'un enfant et des couples qui se forment ou se défont.

Merci à la critique de LePamplemousse qui m'a invitée à visiter ce drôle de zoo !
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Voilà un titre qui me faisait de l'oeil depuis un moment mais je ne l'avais vu sur aucun blog et je n'arrivais à mettre ma main dessus dans aucune librairie. Ensuite, aux Etats-Unis, j'ai vu qu'une sorte de suite était parue et des piles de ce titre et de sa couverture colorée ne cessaient de m'attirer. Je me suis donc finalement décidée et je ne le regrette pas.

Balthazar Jones est un hallebardier de sa majesté, c'est-à-dire qu'il oeuvre à la garde de la Tour de Londres. le métier a bien changé depuis que le célèbre bâtiment abritait une prison et dorénavant, les hallebardiers sont chargés d'organiser les visites et non plus de garder les prisonniers dans les geôles. Au grand dépit de Balthazar Jones, ancien militaire, son boulot consiste essentiellement à indiquer les toilettes à des hordes de touristes irrespectueux. Mais cela lui a assuré, ainsi qu'à son épouse Hebe et leur tortue âgée de plus de 180 ans, un toit, même si celui-ci est humide, hanté et peu confortable. En effet, les hallebardiers sont logés au sein même de la Tour de Londres, et le couple Jones a hérité de la Tour de Sel. Et lorsque la reine décide de transformer le célèbre Monument en zoo accueillant tous les animaux que les dirigeants d'autres pays lui ont offerts pour redynamiser les visites, elle n'imagine personne de plus compétent que le propriétaire d'une tortue plus que centenaire. C'est ainsi que Balthazar doit se charger d'aménager une ménagerie pour des animaux aussi exotiques que des dragons du Komodo, une zorille, des opossums à la queue en anneau et d'autres bêtes tout aussi incongrues. Et les ennuis commencent quand les manchots disparaissent, que les girafes sont transférées alors qu'elles ne devaient pas et que Hebe quitte Balthazar, excédée par sa manie de collectionner la pluie et de ne pas manifester ses sentiments.

Vous l'aurez compris, Balthazar Jones et le zoo de la Tour se présente comme un roman anglais dans la plus pure tradition de l'humour pince sans rire et de la loufoquerie. Les situations cocasses et hilarantes se succèdent sous la plume à la fois humoristique, piquante mais aussi sensible de Julia Stuart. Car si ce récit fait beaucoup rire, il émeut également. Balthazar et sa femme Hebe ont vécu un drame quelques années après avoir emménagé dans la tour : la perte de leur fils unique. Et cet événement les a irrémédiablement éloigné. Cela sert un peu de fil rouge au roman. Julia Stuart réussit donc à traiter un sujet dramatique d'une manière délicate et tendre au milieu d'une narration burlesque et complètement folle. Il faut dire que les habitants de la tour sont attachants sous leurs côtés doux dingues, qui cachent parfois des blessures profondes. Car autour du couple Jones, d'autres protagonistes savoureux gravitent : le révérend vieux garçon qui écrit de la littérature érotique, le hallebardier en chef terrorisé par les fantômes ou encore Ruby Dore, jeune femme qui tient le pub de la Tour, avec son caractère bien trempé.

En plus de nous divertir, ce roman réussit aussi à nous cultiver car il nous apprend de nombreuses anecdotes, des plus sérieuses aux plus sanglantes ou aux plus délectables sur l'Histoire de la Tour de Londres. Et cela sans lourdeur. le métier de Hebe Jones donne lieu aussi à des moments hilarants ou bouleversants. Elle travaille au bureau des objets perdus du métro de Londres et l'imagination de Julia Stuart s'est véritablement envolée dans les passages qui y sont consacrés. Un régal.

Bien sûr, ce roman ne révolutionnera pas la littérature mais il m'a fait passer un excellent moment de lecture ! A conseiller aux amoureux de bizarrerie et de Londres.
Lien : http://www.chaplum.com/balth..
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Le zoo de la tour de Londres est un roman qui m'a beaucoup plu.
Ce n'est pas un simple roman d'humour, c'est plus que ça.
On découvre Baltazar le hallebardier, son épouse qui travaille au bureau des objets trouvés du métro de Londres et quelques autres personnages.
Tout ce petit monde évolue dans la Tour de Londres, sur laquelle nous est distillé de nombreuses informations.
Baltazar et sa femme ont perdus leur fils unique, et on découvre celui ci tout au long du roman comme un fil rouge.
C'est un très joli livre, bien écrit et très touchant.
Je le recommande chaudement car j'ai adoré ce livre :)
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Sympathique si vous voulez connaître les fantômes et les corbeaux de la tour de Londres. Quelques anecdotes et comportements sur les animaux rares qui sont offerts à Elisabeth II d'Angleterre: le zorille, le paradisier, le glouton, le dragon de Komodo, les phalangers volants, le loricule, les rhinopithèques, le pachyure étrusque (musaraigne), le basilic à plume ou Lézard de Jésus-Christ...
Mais aussi sur les enquêtes pour retrouver les propriétaires des objets trouvés et l'hallebardier collectionneur d'eau de pluie.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Sa mère lui avait conseillé de rester célibataire.

— Il n’y a rien de plus solitaire que le mariage, avait-elle averti.


(City éditions, p. 124)
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Ils finirent par échouer sur des rivages éloignés, ensablés dans leur chagrin et ivres de colère l’un envers l’autre pour la perte qu’il subissait.
(City éditions, p. 44)
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Il revint ensuite à la partie de Monopoly qu’il était en train de disputer avec un hallebardier et qui durait depuis plus de deux ans. L’homme était le seul résident de la Tour que le docteur n’avait pas encore battu, tout simplement parce que les deux n’avaient jamais joué ensemble.
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Avant longtemps, il avait identifié soixante-quatre types de pluie, qu'il avait soigneusement consignés........... pour fonder le club de saint Héribert de Cologne, archevêque et patron de la pluie dans l'espoir d'échanger ses notes avec d'autres aficionados des ondées.
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