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EAN : 9782246008439
176 pages
Grasset (27/09/1979)
2.71/5   14 notes
Résumé :

Les cyprès qui fascinaient Anna Livia quand elle était enfant donnent à ce paysage italien sa note funèbre.

Dans la grande maison peuplée de fantômes, Anna Livia et son père ont vécu une grande histoire d'amour et de mort. Mystère tragique que ne pourra jamais élucider la revenante, la mère d'Anna Livia, celle qui était partie au loin. Envoûtement des lieux...

Envoûtement des morts... Marie Susini nous fait pénétrer au cœu... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Je ne suis pas vraiment conquise par ce texte dont j'attendais beaucoup. Je trouve là un livre assez confus et ne respectant pas la chronologie des événements. Mais Marie Susini a réussi à traiter ce thème délicat de l'inceste avec pudeur. Trop peut-être d'ailleurs car le lecteur s'intéresse plus à la passion qui submerge deux êtres, qu'à l'horreur de de cet acte.
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C'est avec une belle écriture poétique que Marie Susini nous livre l'histoire d'Anna Livia, jeune fille corse qui n'a pas eu le temps de grandir.
« Je m'appelle Anne Livia » c'est la volonté d'être d'une enfant abandonnée par sa mère qui l'a nommée Elisabeta. C'est aussi la passion peut être incestueuse du père. Mais c'est surtout une histoire hors du commun.
Dans la montagne où poussent des cyprès, la jeune Anna Livia aime à se promener. Elle raconte la solitude, l'isolement, la ferme, ses proches vivants ou morts. Nous sommes dans le présent et dans le passé dans un endroit qui ressemble à la Corse. Seule Castelvecchio est cité sans que l'on sache précisément où cela se trouve. Apparaît l'image de Madalena qui nettoie le carrelage, figure de la servitude domestique. Elle a perdu son fils, Josefino qui a été élevé avec Anna Livia dont le monde est hanté par la mort.

J'avoue que j'ai été surprise par la puissance du texte de Marie Susini dont je n'avais pas beaucoup apprécié « La Renfermée, la Corse », son essai de 1981. Rappelons qu'elle a été membre du jury du Prix Femina.
Il y a une atmosphère troublante dans « Je m'appelle Anne Livia ». J'ai trouvé ce roman très émouvant même s'il est obscur, tragique et peuplé de fantômes.


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J ai été un peu déçue par ce roman
.Roman noir c est le moindre que l on puisse écrire
Le style très poétique amplifie le drame vécu par cette enfant dont les souvenirs remontent à la surface
Que de souvenirs bons ou mauvais sont associés à ces quatorze cyprès.
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Malgré son petit format, la lecture prit du temps.
Je n'ai pas accroché.
Très descriptif et les actions sont lentes.
L'évènement se répète selon la vue d'un autre personnage. J'apprécie ce système d'écriture, comme dans le livre l'échange. Cela ne m'a pas fait le même effet.

Je ne pense pas lire d'autres romans de cet auteur.
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Ainsi c'était déjà là. C'était là avant que de se faire. Comme dérivant à la surface d'un rêve obscur. Avant même qu'elle ait pu penser. Un jour peut-être.
C'était dans la nostalgie et la monotonie de la voix qui parlait de ce pays jamais nommé, proche ou lointain elle ne savait, où seul comptait le mouvement lent du ciel sur la terre. Non pas la joie de vivre mais le ravissement de mourir. Les aiguilles de la pendule, entre les deux fenêtres à meneaux, immobilisées par lui une fois pour toutes, depuis longtemps. Sur midi, minuit, elle n'avait jamais su, elle ne le saurait désormais jamais plus.
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L'âme, c'est comme le fond de l'étang, mieux vaut laisser l'eau tranquille, elle est sournoise, si soudain vous prend l'envie d'en déranger la surface, qui sait ce qu'on peut trouver dans le remuement de la vase...
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Les cyprès, la seule chose, peut-être dont elle pourrait certifier que c'était vrai.
Mais le corps garde longtemps la mémoire de cette violence tendre qui un jour fit éclater le noyau secret de la solitude aussi clos sur lui-même que le coeur de la pierre dans la pierre.
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Quand il avait dit à Madalena que ce n'était pas normal qu'elle reste ainsi sans pleurer, même pas humain d'une certaine façon, elle lui avait répondu qu'il n'y comprenait rien, qu'elle, au contraire, elle pensait que la petite était toute gonflée de larmes et que si on la piquait avec une aiguille, on la crèverait comme un ballon.
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Ainsi c’était déjà là. C’était là avant que de se faire. Comme dérivant à la surface d’un rêve obscur. Avant même qu’elle ait pu penser. Un jour peut-être.
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