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4,19

sur 28232 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Avec cette lecture j'en ai pris plein le pif... une véritable overdose d'odeurs en tout genre.
Malgré les 280 pages, l'écriture est tellement condensée qu'il m'a semblé qu'il en faisait le double. Un classique que beaucoup encensent. de mon côté c'est le contraire.
J'ai apprécié les détails du métier de parfumeur comme l'extraction des senteurs ou les procédés utilisés à cette époque.
Par contre, le récit ne m'a suscité aucune émotion. Il y a tellement de descriptions et de perceptions olfactives que je me suis lassé.
Je n'ai tout simplement pas réussi à rentrer dans l'histoire et ce fut un long chemin de croix pour arriver jusqu'au bout. Je n'ai jamais été happé par ce looooooong monologue nullement drolatique. Même la fin a été expédiée à mon goût.
Bref, un classique à oublier pour ma part.
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Ça aurait pu être bien… ( attention spoiler )
Le plot est génial, le personnage aussi, alors je vous pose la question : Qu'est-ce qui ne va pas ? et bien la réponse est toute simple. En réalité le narrateur fait souffrir le récit de ses mauvais choix et de ses problématiques narratives. Par exemple quand Grenouille pars pendant une durée de 7 ans dans la montagne à l'égard des hommes, le lecteur se distrait du personnage et donc de l'histoire. Cher Suskind, où est l'intérêt ? Il y'a un certain manque de logique dans le récit qui bouscule le lecteur alors que l'intrigue est fascinante. Je pense qu'il y'a aussi du positif par exemple tout le travail que fait le narrateur ( et même l'auteur ) sur la notion du parfum et de l'odeur est absolument merveilleuse « notre langage ne vaut rien pour décrire les odeurs ». Ces pensées concernant les parfums et toute la partie sur la fabrication est très intéressante. C'est donc à la fois un roman perturbant pour le lecteur qui est troublé par ces crimes atroces mais aussi déroutant si le récit le lasse. J'aurais profondément aimé mettre une meilleure note…
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Devant le concert de louange, j'hésite à ajouter mon commentaire qui s'apparente à un bémol.
La première partie du livre m'a enchantée : la naissance de Grenouille particulièrement "gore" m'a scotchée, les épisodes de son enfance dans le Paris du XVIII ème siècle sont palpitants, on se demande ce qui va sortir de ce berceau maudit... L'idée de la tique colle bien au personnage. J'ai vraiment aimé la formation de parfumeur chez Baldini, on y apprend beaucoup et en détail sur les méthodes anciennes de parfumerie ; la description des rues de Paris est un véritable voyage dans l'histoire.
J'ai commencé à m'ennuyer dans la grotte, il y a de quoi ! sept ans, c'est long... Et la suite m'a paru interminable avec beaucoup de redondance comme si l'auteur avait donné toute sa créativité au début du roman et ramait pour le finir. L'épisode de Grasse a été le coup de grâce ! L'orgie sur le Cours... J'aurais préféré voir Grenouille crucifié ou pendu haut et court. Quant à la conclusion, le retour vers Paris, je me suis demandée pourquoi l'auteur avait voulu faire revenir Grenouille à Paris pour une fin si incohérente.
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C'est un livre super bien noté, que je pensais adorer. J'avais déjà vu le film que j'ai trouvée séduisant, merveilleux à regarder mais alors en ce qui concerne la lecture, une écriture lourde, lente. Je me suis ennuyée . Je suis tellement déçu parce que j'en attendais beaucoup,
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Profondément déçue par la fin de ce livre. Limite à dégobiller. Autant l'auteur a accompli une sacrée performance pour nous immerger dans le mental du personnage à travers odeurs, senteurs et parfums, autant il manque de finesse pour clore en beauté. Tout ça pour ça. J'ai la preuve que je l'ai plus lu pour son succès (90 000 lecteurs juste sur Babelio !!!) que pour sa qualité. Ce sera une bonne leçon à retenir. (Je l'ai écouté en audio, en papier j'aurais certainement lâché l'affaire.)
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J'ai entamé cette lecture alors que j'étais en vacances à Grasse. En effet, me trouvant dans la capitale du parfum, je me suis dit que c'était exactement le lieu pour lire ce chef-d'oeuvre dont tout le monde parle. Quelle ne fut pas ma déception… Tout d'abord, le personnage principal, Jean-Baptiste Grenouille est antipathique au possible, et il m'est difficile d'apprécier un livre si je n'ai pas un minimum de sympathie pour le personnage principal… Mais ce qui m'a le plus déçue réside dans les senteurs évoquées. Il est vrai qu'il est fait mention de techniques pour créer un parfum, et cela est très intéressant. Cependant, Les odeurs corporelles, cela ne fait pas rêver, et cela a une grande place dans le roman
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Je n'ai pas aimé « le Parfum » de Patrick Süskind et je sais que ce commentaire va en offusquer plus d'un !
Ce roman m'avait été chaudement recommandé à plusieurs reprises et comme le thème central en était le parfum, cela m'avait convaincue de m'y plonger. Malheureusement pour moi, je n'ai pas adhéré à cette histoire (un degré de lecture qui m'a échappé ?)
Le personnage de Grenouille m'a amenée jusqu'à la fin du roman car je tenais évidemment à connaître l'issue et comprendre le message distillé par l'auteur. Mais l'inhumanité de Grenouille et son incapacité à éprouver des sentiments sont trop surfaites pour moi.
Grenouille, c'est ce nourrisson retrouvé dans les déchets d'un étal de poissonnerie, abandonné par une mère infanticide. Mal parti dans la vie, il amène la poisse à tous ceux qui le côtoient. Au fil des années, Grenouille développe pourtant un don exceptionnel, celui de pouvoir reconnaitre, identifier et reproduire les odeurs, toutes les odeurs. Alors qu'étrangement, lui-même n'en exhale aucune, ce qui le rend inexistant ! Il comprend alors qu'avec l'aide des parfums qu'il crée, il a le pouvoir de se faire aimer ou détester. Il imagine alors le parfum suprême, celui qui le rendra irrésistible aux yeux des autres. Mais pour élaborer ce parfum, il lui faut les plus fines senteurs, les plus subtiles, celles que l'on ne retrouve qu'au contact des jeunes filles en fleur…
Les descriptions très détaillées des procédés de parfumerie, du commerce des cosmétiques au XVIIIème siècle, du développement de Grasse m'ont permis de résister à la nausée provoquée par les pensées glauques de Grenouille et ses agissements meurtriers.
La qualité d'écriture de Süskind est indéniable et je regrette de n'y avoir pas pris plaisir.
Enfin, pour conclure, je comprends que ce roman ait suscité un intérêt particulier car le sujet ne peut laisser personne indifférent et probablement il laisse libre cours à diverses interprétations.

Lien : https://memoiredeliseuse.odo..
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C'est étrange, je n'arrive pas à me faire idée claire et précise sur mon avis à propos de ce roman.

Je le concède, ce roman est sans conteste très original en son genre. J'ai trouvé très intéressant d'en apprendre sur le Paris du 18e siècle et tout ce qui concerne le domaine de la parfumerie. C'est impressionnant et fascinant de constater à quel point l'auteur était bien documenté pour construire la trame de son roman. Soit!

Malgré tout le talent que je reconnais à l'auteur, je n'arrive vraiment pas à statuer si j'ai aimé ou pas ce roman. Une chose est sûre est que je suis toujours restée curieuse de poursuivre ma lecture jusqu'à la toute fin pour connaître le dénouement de cette intrigue. Disons que j'ai plus embarqué au début et à la fin du roman mais qu'entre les deux, il y a quand même eu une bonne période d'ennui, une forme de répétition et des longueurs qui, pour moi, n'ajoutaient rien d'intéressant à l'histoire. Bref, je reste avec une étrange impression de ne pas avoir été touchée ou emportée par cette histoire, d'être passée à côté de quelque chose que je ne saisis pas et que d'autres voient sûrement, vu la popularité incroyable de ce roman. Voilà.
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Né dans la fange, les odeurs nauséabondes d'un marché aux poissons et abandonné pour y mourir par sa mère, Jean-Baptiste Grenouille avait tout pour détester l'existence. Rejetté ensuite par sa nourrice et par un prêtre qui va l'expédier dans un foyer où aucune émotion n'est donnée aux enfants. Ils sont là pour survivre à la famine et au manque de famille, pas pour y être aimé et cajolé. Grenouille va ainsi grandir dans un espace clos et vidé de toute humanité, ou plutôt de toute chaleur humaine. Ce qui lui convient parfaitement, lui qui est un garçon froid et distant, uniquement inspiré par les odeurs qui l'entourent. Son nez ultra développé et puissant comble toutes les désirs qu'il peut avoir pour n'en laisser plus qu'un dominant. Il veut posséder le plus de connaissances possibles sur les parfums, les acquérir, afin d'extérioriser ce qui bout en lui. Créer la beauté, et posséder ce qu'il y a de plus doux, suave et beau en eux : celui des femmes rousses en pleine fleur de l'âge, où la puberté pose tout juste les formes et la séduction.

Si l'idée de recueillir les saveurs et parfums de toute chose est très intéressante, je n'ai pas du tout adhéré à pas mal de choses, notamment des incohérences qui m'ont vraiment énervée. L'écriture est superbe, la technicité de la récolte des parfums est facile et agréable à appréhender. J'ai pris un grand plaisir à apprendre ces choses, tout comme un malin déplaisir à haïr Grenouille à cause de ses méfaits. La fascination qu'exerce ce personnage si mystérieux et complètement fantastique est bluffante. Ce don, cette capacité olfactive poussée à l'extrême, source d'extase incommensurable causera également sa perte. Face à une telle merveille, l'humanité n'est que crasse et déjection qui se camoufle derrière un drap de fragrances douceâtres. On cache le laid sous des atours de beauté, digne du portrait de Dorian Gray. L'hypocrisie d'une espèce relatée dans un roman étonnant qui aurait mérité la coupe de pas mal de passages selon moi.
Cela ferait une très bonne novella, soit un roman caduc.
Lien : https://cenquellesalle.wordp..
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Je fais partie de la minorité qui a détesté ce roman que je trouve d'une débilité incongrue. Pourquoi à ce point-là ?
le roman est divisé en quatre : Naissance de J-B Grenouille, dès le sein de sa mère, ce gamin va devenir un enfer et le porte poisse de tous ceux qui se sont occupés de lui en bien ou en mal. Sa rencontre fortuite avec le parfumeur italien est grotesque. Comment un parfumeur, ne connaissant pas les parfums, puisse être dans le métier ? Certes Patrick Sülking aborde l'histoire du XVIIIe siècle en France, mais alors qu'est-ce que c'est creux. L'abandon d'enfants au pied d'une église n'est pas nouveau, Victor Hugo était déjà passé par là avec Notre Dame de Paris. le Parfum n'est pas une invention française ; les arômes et les senteurs viennent de l'Orient (pas de la France). le personnage Grenouille est le méchant de service (trop caricatural), toutes celles qui meurent par Grenouille sont des jeunes ados dont l'antihéros utilise leur parfum pour une seule, une rousse de 16 ans, jolie comme un coeur qui sent (fort) bon… J'arrête ici, car pour moi ce livre est abject. Tant mieux pour ceux qu'ils ont aimés, moi je l'ai détesté.
Enfin c'est mon point de vue… Chacun a le sien, je le respecte.
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