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Ethnicity 01 tome 1 sur 3
EAN : 9782818909171
192 pages
Bamboo Edition (14/03/2012)
3.89/5   18 notes
Résumé :
Dans un monde dévasté par la famine et les guerres, suite à un bouleversement climatique sans précédent, les populations vivent désormais repliées dans des mégapoles coupées de l’extérieur hostile au sein desquelles la paix et le bien-être sont garantis par un contrôle drastique des citoyens : la moindre atteinte à l’ordre public est immédiatement sanctionnée de la peine d’exil. Niko, élève modèle, mène une vie exemplaire dans l’une de ces cités. Jusqu’au jour où, i... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Présentation de la dystopie
Dans Ethnicity 01, de Tadano Nobuaki, un des seuls mangas dystopiques, Sensoram est une cité fortifiée qui ne connait ni la guerre ni la faim, et abrite des humains artificiellement créés. Ceux-ci grandissent en suivant les instructions de leurs e-pet, et respectant les lois très restrictives, pour ne pas perdre leurs "points de citoyenneté", débloquant liberté individuelle et privilèges. Des frontières sont construites entre la cité et les zones blanches, celles ou vivent les exilés. Matérialisées par de simples barrières dressées en travers des chaussées, elles prennent ailleurs la forme de champs de mines qui, foulées, actionnent les gardes-frontières, des robots armés baptisés crache-mort par les différentes ethnies.

L'E-PET est l'acronyme pour "Electronic PErsonnal Tutor", désignant l'assistant et la famille électronique attrbués à chaque citoyen à leur sortie du berceau éducateur de l'usine humaine. Il dispense aux citoyens, démunis de tous liens de sang avec qui que ce soit, un enseignement global allant de la manière d'enfiler ses chaussettes à celle de régler les différents en société. Ils correspondent à ce que appelons de nos jours père, mère, frère et soeur, voir professeur. L'E-PET communique habituellement par le biais d'un terminal portavle, mais peut s'afficher sur n'importe quel terminal public connecté au réseau, par exemple sur le guichet automatique des gares. Il assure également des fonctions de guide GPS quand le titulaire est en terrain inconnu. Il s'efforce d'éloigner son titulaire des zones blanches quand il se trouve à proximité de l'une d'entre elles. Si celui-ci continue malgré tout à s'en approcher, l'E-PET émet une alarme. L'obéissance conditionnée de chaque citoyen à leur E-PET laisse l'existence des zones blanches inconnue de tous.

Les points de citoyenneté définissent un capital de points apparaissant sur la carte de citoyen. La moindre contravention aux règles de la cité en entraîne la baisse, pouvant aller jusqu'au bannissement s'ils tombent à zéro. Si un capital intact permet à sont titulaire d'accéder gratuitement aux services qu'offre la cité, une baisse de points conduit à une discrimination publique. Les services deviennent alors payants ou conditionnés à des
démarches préliminaires. Dans la cité où aucune force de l'ordre n'est jamais instaurée, cet ingénieux système est le garant de l'ordre public. Ainsi les armes sont interdites dans la cité de Sensoram, les citoyens pensant qu'une réaction allergique à celles ci à été insérée dans leur code génétique (à juste titre, ou non).

La misère de cette nouvelle société
Dans Ethnicity 01 on retrouve l'idée d'une véritable deuxième société, uniquement pauvre, dans les ethnies bannies dans les zones blanches. Secrètement opprimées et dirigées de manière inégale par l'état, les différentes zones blanches ne voient pas s'attribuer les mêmes privilèges. Alors que certaines ont de la nourriture, la plupart n'en ont pas, ce qui crée des guerres civiles entre les bannis eux-mêmes. Les armes étant sensées avoir disparues, l'état les a fourni aux exilés de façon insoupçonnée pour que ceux-ci puissent mener des guerre entre eux. Pour quelle raison laisser les habitants des zones blanches, déjà réduit à l'exil social, la perte des privilèges du citoyen, et des denrées offertes par la cité? Pour que les "anciens", les dirigeants de Sensoram, puisse se divertir en regardant les images de cette guerre entre exilés. Pour eux, induits en erreurs par une personnalité pervertie de l'état, il ne s'agit que d'un programme divertissant, telle une téléréalité, mettant en scène des personnes considérées comme étant déjà mortes depuis le jour où elles ont quitté Sensoram. Pour pimenter le jeu, les agents de la cité ajoutent temps à autres des armes, des denrées, des médicaments ou des bombes dans les zones blanches, répartis de façon aléatoire, mais toujours dans le but d'exciter la jalousie et les représailles entre celles-ci.

Une société prospère basée sur le malheur du plus grand nombre
Dans le tome 2 d'Ethnicity 01, Nortréga présente un rebondissement (avec l'arrivée d'un meneur dans l'armée des exilés) dans les divertissements des anciens de cette façon " L'urgence, comme le savez, est le "recyclage" des non-comptabilisés devenus inutiles... dont le nombre est en constante augmentation. Les affrontements armés entre zones sont une des options possibles à ce "recyclage". Sans compter qu'ils présentent également l'avantage d'enrayer l'augmentation. Nous faisons donc d'une pierre deux coups. Puisque les guerres, uniquement présentes de nos jours dans les zones blanches, tuent. Ces combats d'utilité
publique ont aussi le mérite, et non le moindre, d'être un bon divertissement... même si je trouve que le casting laisse quelque peu à désirer. Ce qui m'amène donc... à vous parler de Kéo. Chef de l'armée des exilés." La vraie situation de misère dans Ethnicty 01, c'est donc celle que vivent les habitants des zones blanches. Utilisés comme distraction pour les anciens de Sensoram, et ignorés par les habitants, ce sont les outils-déchets d'une société parfaite en apparence. Mais qui cache une population bien plus nombreuse dans les bidonvilles, que celle vivant dans l'opulence de la cité où tout est gratuit et automatisé. La nouvelle société, celle des cités, idéalement complétée par les humains créés artificiellement, qui sont dirigés par leurs E-PET, offre une réalité et une vie totalement automatisés. Mais tous ignorent la vérité, n'ont pas l'authentique liberté de penser, et profitent d'une sérénité que n'ont pas les exilés. Les points de citoyenneté paraissant un système fiable et très pratique, il envoie tout de même les non-citoyens, ceux dont les points sont tombés à 0, vivre du côté pauvre de la cité, éloigné de tous, et oublié. Où ils deviendront les pions d'une guerre qui est un jeu pour les anciens...

Dans Ethnicity 01,on retrouve une société coupée en deux, où les riches, encore une fois, ignorent la situation des pauvres, des exilés, et vivent en profitant de leurs avantages. Alors que dans les zones blanches, les inégalités entre tous, pourtant plus ou moins au même stade, provoquent des guerres civiles entre ces exilés qui cherchent pourtant à survivre malgré leur situation miséreuse. Une excellente dystopie, forte de toutes les valeurs propres à ce genre.
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C'est un futur possible qui est exploité par l'auteur à savoir celui d'une société qui contrôlerait les humains de manière assez drastique. Bonne idée que celle du e-pets qui permet d'éduquer les jeunes d'une certaine manière afin d'enlever toute idée de révolte. Bref, le thème exploité est celui du libre arbitre.

Le fait que cela soit une série en 3 tomes est également un avantage indéniable. Il y a trop de manga à rallonge en ce moment. Par ailleurs, le dessin évite toute niaiserie pour exprimer les sentiments des personnages. Niko est une élève modèle avant de découvrir certaines vérités qui vont la faire changer de camp.

Ethnicity fait référence également à la ségrégation basée sur des critères de différenciation culturelle. L'espace est urbain avec une cité fortifiée qui jouera un grand rôle. Dans le second tome, de nouveaux personnages apparaissent sans qu'on puisse saisir le rôle qu'ils vont jouer.

Pour autant, je n'ai pas totalement accroché à cette intrigue. Il manque quelque chose sans que je puisse définir avec exactitude ce dont il s'agit.
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Un premier tome très intriguant. On plonge dans un monde qui semble post-apocalyptique et où règne l'informatique. Ça m'a fait un peu pensé à Matrix.

Les personnages sont assez différents les uns les autres sauf au niveau du design. Mon plus gros reproche se trouve vraiment au niveau du dessin. Les visages sont très similaires et ça en devient même un peu mélangeant.

Au niveau de l'histoire, je la trouve assez intrigante. L'atmosphère est assez lourde et chargée en révolte. Ça fait différent des mangas que j'ai pu lire et ça me plaît beaucoup.
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Un très bon premier tome, pour cette série terminée en 3 volumes selon l'éditeur. Une histoire à priori classique pour les amateurs de ce genre, mais dont le scénario tient la route. Loin d'être réservé à un public jeune uniquement, on s'attache au personnage principal, cette jeune fille que l'on voit évoluer : tout d'abord citoyen modèle d'une société aseptisée, où les humains obéissent à des machines qui leur dictent leur conduite, elle va au fur et à mesure découvrir l'existence de zones blanches, où gronde une révolution, menée par les humains exilés pour mauvaise conduite. Une série à suivre.
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Suite à un bouleversement climatique, les populations vivent repliées dans des mégapoles coupées du monde extérieur. La paix y est garantie par un contrôle drastique des citoyens qui obtiennent ou perdent des points de citoyenneté, qui peut aller jusqu'à l'exil. Et donc aux frontières de la cité s'étendent des terres inhospitalières, refuges des exilés....
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critiques presse (2)
BulledEncre
03 octobre 2012
On peut […] apprécier que le mangaka ait pu installer un rythme soutenu, sans délayer l’action dans des chapitres interminables et des digressions incessantes. Ce qui lui a permis de construire une intrigue sans incohérences, menée à son terme avec logique.
Lire la critique sur le site : BulledEncre
BulledEncre
26 mars 2012
Avec ce deuxième essai transformé, Nobuaki Tadano prouve qu’il est un auteur de talent à suivre les yeux fermés. Vivement conseillé !
Lire la critique sur le site : BulledEncre
Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Dans le cadre de sa politique de légitimation de la régulation démographique, les citoyens étaient tenus à l'écart de toutes informations relatives à la mort.
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Je peux éventuellement être considéré comme ta maman.
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