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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Nous sommes au Japon, dans un troquet où vont se côtoyer deux solitudes:Tsukiko célibataire trentenaire qui a ses habitudes , et un professeur qu'elle a eu au lycée, élégant, veuf à la retraite, qu'elle surnomme "maître " collectionneur de théières...

Quelques dîners gourmets et fortuits sans rendez-vous et puis quelques saké plus tard , va se nouer une étrange amitié...une balade aux champignons, le temps de contempler "l'hanami", les cerisiers en fleur se fanent comme l'amitié?. ..peu de paroles entre eux mais impossible d'ignorer que la présence de l'un comble les angoisses de l'autre ..ultra moderne solitude..comme le chante Alain Souchon..

Le noir et blanc ajoute à cette douce mélancolie, la poésie se promène dans ces dessins épurés magnifiques de cette très belle promenade.
Je vous la recommande.
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Tsukiko est une trentenaire célibataire. Alors qu'elle se rend régulièrement au troquet de Saturo, elle rencontre par hasard son ancien professeur de japonais. Elle est célibataire, lui est veuf. Malgré leur différence d'âge, une certaine complicité s'installe entre eux. Partageant le même goût pour la nourriture japonaise et le saké, Tsukiko et le Maître, comme elle le surnomme, prennent l'habitude de se retrouver chez Saturo. Puis, ces rencontres deviennent des rendez-vous. Ce sont ces rendez-vous, au fil des chapitres, que nous raconte Taniguchi. On se balade avec Tsukiko et le Maître en forêt, on assiste à la fête des cerisiers ou à la nuit des étoiles. Leur relation devient alors ambiguë et indéfinissable. Avec le temps, Tsukiko tombe amoureuse du Maître.
C'est beau, tendre, doux, mélancolique et ça fait chaud au coeur. Les dessins sont de toute beauté, le trait est fin et le noir et blanc ajoutent une touche de charme. Jirô Taniguchi est au meilleur de son art.
Un récit pudique, délicat et charmant.
Un récit rempli de petits bonheurs quotidiens.
Lumineux...
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Dans le bar où elle a ses habitudes, Tsukiko, la trentaine, fait la connaissance d'un homme solitaire et élégant, de plus de trente ans son aîné. Elle réalise qu'elle le connaît : il fut autrefois son professeur, le Maître. Elle est célibataire, il est veuf. Une complicité s'installe autour de ce comptoir, ils prennent l'habitude de se revoir dans ce même bar, au hasard de leur emploi du temps, juste pour boire une coupe de saké et se réchauffer d'un udon bien fumant ou de tofu frits.

« Les années douces » fut d'abord un roman de Hiromi Kawakami, pour lequel elle reçut le prix Tanizaki en 2001. En utilisant les mots de l'auteure, Jiro Taniguchi ajoute les dessins, images de douceur ou de tendresse, images d'un Japon décalé où les bons sentiments fleurissent les pages comme des fleurs de cerisiers tapisseraient les pelouses du parc Ueno. En clair, c'est beau ! C'est intense !

Vous me demanderez certainement ce qu'il y a de beau et d'intense dans cette histoire ?

Justement presque rien. Juste des sentiments, le sens profond de l'amitié, la compagnie, les dérives vers l'amour, les histoires de vieillesse, les histoires de solitude, les histoires de saoulerie… Des tranches de vie au quotidien, totalement banales, totalement sans intérêt. Et c'est pour cette raison que cette lecture est indispensable. Juste pour retrouver le bonheur de respirer un peu de fraîcheur, de sentir l'odeur des yakitoris caramélisés ou des ramen fumants, de capter quelques fragrances de bonheur instantané et éphémère. Vivre l'instant présent pour saisir la justesse du sentiment, les bribes d'un amour naissant, l'ivresse d'une amitié discrète et sincère. Juste pour réfléchir sur le sens profond de la vie et ses trois valeurs fondamentales : l'amitié, l'amour et le saké.
Lien : http://leranchsansnom.free.f..
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La poésie, la tendresse, la mélancolie de Jirö Taniguchi ...
Un ravissement des yeux et du coeur ...
On résume souvent le manga - moi le premier - à des longues séries où se multiplient les affrontements sanglants. Je reconnais d'ailleurs avoir lu il y a quelques années, à la suite d'un de mes garçons, les Dragon Ball. Je ne dédaigne pas non plus quelques volumes de Kenshin le Vagabond. Et je rêve de trouver Spirit of the Sun, malheureusement plus édité ...
Mais rien n'égale les émotions qui nous étreignent à lire, ou plutôt à savourer l'oeuvre de Taniguchi.
Un dessin somptueux qui nous entraîne avec les personnages, qui nous fait partager leurs sentiments, qui nous immerge dans un Japon presque irréel, intemporel. En fait, c'est cela : avec Taniguchi, on prend le temps, on a le temps, on sent le temps qui passe, qui s'écoule, y compris celui de l'ennui.
De sentiment et de temps, il est bien question ici, dans cette adaptation d'un roman de Hiromi Kawakami.
Les sentiments qui naissent entre deux personnages : un vieil homme solitaire, plein de petites manies, et une jeune étudiante, Tsukiko. Une relation d'autant plus singulière se noue entre les deux protagonistes que l'une a jadis été l'élève de l'autre.
Le temps de l'apprivoisement, le temps de l'attente, le temps du doute aussi. Et le temps du ravissement pour les lecteurs ...
Merci, M. Taniguchi !
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Très belle adaptation du roman d'HIromi Kawakami, ce livre permet de retrouver l'ambiance si particulière que Jirô Taniguchi sait donner à ses histoires mêlée à celle si paisible des romans de Kawakami.
A travers les rencontres entre Tsukiko et son ancien professeur de Japonais, qu'lle appelle "le maître", on se promène dans la ville et on entre dans les mêmes bars que ce couple inhabituel qui échange sur un mode affable tout en restant distant.
La transposition du roman en bande dessinée est particulièrement réussie tant on retrouve l'ambiance du livre. Les images correspondent bien à l'idée que je m'étais faite des années douces.
Une belle réussite d'une grande douceur.
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Tsukiko a 37 ans, elle est célibataire, et dans le café où elle a ses habitudes elle rencontre un homme sérieux et élégant, de plus de 30 ans son aîné.
Cet homme, elle le connaît, il a été son professeur de japonais.
Ils deviennent vite complices : "Plus de trente années nous séparent … mais je me sens infiniment plus proche de lui que de certains amis du même âge que moi.", et prennent l'habitude de se retrouver dans ce troquet, au hasard de leur emploi du temps, puis finissent par faire des sorties ensemble.

Jirô Taniguchi adapte à travers ce manga le roman de Hiromi Kawakami "Les années douces" et se lance dans la rencontre amoureuse.
La narration est faite du point de vue de Tsukiko et plutôt que d'appeler son professeur par son prénom, elle ne cessera de le désigner par "maître" : "Je l'appelle "le maître". Sans majuscule, le maître, simplement.", "Je ne pourrai jamais l'appeler Professeur Matsumoto. Pour moi, c'est ce sera toujours le maître. Même si, en bonne et due forme, je devrais dire le professeur Harutsuna Matsumoto.".
Au début, la conversation s'engage doucement puis très vite c'est une complicité qui se noue entre les deux personnages que tout oppose, ou presque.
Tsukiko est attachante, elle est normale, ni jolie ni moche, ne fait pas de sport, aime la bonne cuisine et a de nombreux défauts.
Quant au professeur, il est amical, toujours sérieux, emmène partout avec lui une mallette et a une grande connaissance culturelle.
Très vite, le lecteur comprend que Tsukiko développe un sentiment amoureux à l'égard du maître, mais tout doucement, sans précipitation, en apprenant à connaître l'autre.
Et même lorsqu'elle revoit un garçon, ancien camarade de classe, c'est encore au maître qu'elle pense : "En fait, c'est le maître que j'avais en tête.".
Il y a beaucoup de pudeur dans ce récit, ainsi qu'un côté intimiste.
Jirô Taniguchi a eu le souci du détail, que ce soit au niveau des expressions des personnages, de l'intérieur des maisons ou de la cuisine.
Car la nourriture occupe une place importante dans le récit et le détail est poussé tellement loin que j'en ai eu l'eau à la bouche.
Il n'y a pas de couleur, uniquement du noir et blanc et cela renforce l'histoire, sa beauté ainsi que celles des images.
Les dessins sont magnifiques, j'ai pris énormément de plaisir à lire ce récit où le bonheur est fugace et où il faut savoir le saisir lorsqu'il se présente.

Avec "Les années douces", je me suis décidée à faire une incursion dans l'univers du manga et je suis sous le charme de cette histoire d'amour naissante, très belle, avec un graphisme de grande qualité.
Lien : http://lemondedemissg.blogsp..
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L'histoire raconte celle de Tsukiko, une jeune femme célibataire qui retrouve par hasard, au troquet où elle a ses habitudes, l'un de ses anciens professeurs de lycée, Harutsuna Matsumoto. Les deux protagonistes, bien qu'ayant trente ans de différence, se rendent compte qu'ils apprécient la compagnie l'un de l'autre. Ces rencontres qui, au début, étaient purement dues au hasard puisque tous deux avaient leurs habitudes dans ce même troquet et, le plus souvent, à la même heure, vont bientôt être provoquées comme par exemple pour la cueillette des champignons, pour le marché ou encore pour aller admirer les cerisiers en fleurs lors de la réunion des anciens professeurs et élèves du lycée. Tsukiko, qui est une femme solitaire et assez renfermée, se prend d'affection pour cet homme qu'elle a pris l'habitude d'appeler "maître" mais où ces rencontres vont-elles bien pouvoir les mener ? Recherchent-ils uniquement de la compagnie et quelqu'un avec qui parler ?
J'ai trouvé ce premier tome absolument envoûtant car les personnages sont extrêmement attachants et de plus, le lecteur découvre, au fil des saisons, les traditions et la culture japonaise.
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J'ai emprunté ce manga de Taniguchi que je n'avais encore jamais lu à la médiathèque.
Une jeune femme trentenaire, indépendante et un peu rêveuse, croise, dans le bar qu'elle fréquente certains soirs, un homme qui fut son professeur de lettres au lycée.
Elle va nouer une belle amitié avec celui qu'elle appelle "le maître" et qui, malgré trente ans de différence, partage de nombreux goûts, notamment culinaires avec elle.
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Depuis la découverte, il y a 5 ou 6 ans, de L'orme du Caucase, j'ai emprunté ici et là quelques volumes de bandes dessinées de Jirô Taniguchi, avec toujours autant de plaisir. Ce dernier ouvrage est de plus tiré d'un roman de Hiromi Kawakami, dont j'ai apprécié La brocante Nakano et Manazuru . de quoi le conduire très vite entre mes mains ! J'ai retrouvé aussitôt le trait délicat qui permet de faire de si belles balades dans Tokyo, l'art du détail, le coup d'oeil porté aux petites choses douces de la vie. Cette BD découpée en neuf chapitres qui sont autant de rencontres permet de savourer l'histoire à petites doses qui laissent à chaque fois un léger sourire de bien-être ! Rien de bien compliqué, une jeune femme, Tsukiko, célibataire un peu solitaire, reconnaît un jour au restaurant un de ses anciens professeurs. Elle n'appréciait pas spécialement ce « maître », elle n'était pas une élève particulière pour lui, pourtant, ils se retrouvent avec plaisir soir après soir, même si leurs rencontres ne sont que le fruit du hasard. Ils prennent plaisir à partager de petites choses, de bons repas, des verres de saké, une promenade au marché, une cueillette de champignons, une fête des cerisiers en fleurs. Toutes choses qui donnent envie de partir au Japon séance tenante !
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J'avais lu il y a un certain temps le roman d'Hiromi Kawakami et cela m'a naturellement donné l'envie de découvrir l'adaptation faite par Jiro Taniguchi. J'adore les atmosphères et les traits de ce mangaka.

Tsukiko Omachi est une jeune femme célibataire de 37 ans. Elle va régulièrement manger dans la gargote de Saturo. Elle y rencontre par hasard son ancien professeur de japonais, Harutsuna Matsumoto qu'elle surnommera Maître. Il est veuf et retraité. Ils aiment tous les deux manger et boire du saké. Ils se retrouvent régulièrement au comptoir de Saturo, souvent assis côte à côte sans rien se dire.

Petit à petit, ces rencontres deviendront des rendez-vous. On partira à la découverte d'un marché, à la cueillette de champignons, à la fête des cerisiers en fleurs, sur une île...

Ils s'apprivoiseront mutuellement, un lien se créera entre eux, petit à petit, lentement, c'est la magie de la littérature japonaise.

L'adaptation de Taniguchi respecte fidèlement le texte de Kawakami, tant au niveau des expressions et du vocabulaire. le manga apporte des mouvements, des paysages. Il fixe les traits et les expressions de Tsukiko. C'est la première fois qu'un personnage principal est une femme chez Taniguchi.

Ce manga montre quelque chose à la fois ressemblant et en même temps différent du roman a dit Kawakami. Un très bon moment.

Lien : http://nathavh49.blogspot.be..
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