Les Américains sont entrés dans le conflit. La guerre se veut de plus en plus technologique. Les tanks, l'aviation, une artillerie de plus en plus puissante, capable, à grande distance, d'atteindre les villes et des cibles civiles. Pour couronner le tout, la grippe espagnole fait son lot de ravage parmi les peuples. le front bouge, l'objectif de part et d'autre étant de défoncer les lignes ennemies. On ne compte plus, on sacrifie à grand coup. Et puis enfin, l'armistice, avec son lot de veuves et d'orphelins, de gueules cassées, d'invalides des corps et de l'esprit. Comment revenir intacte de ces quatre années d'horreur.
Ce tome se veut plus politique que les précédents. Il nous démontre que les grands gagnants sont les industriels, l'argent et le profit. le point de vue est celui d'un soldat, ouvrier tourneur à Paris avant la guerre. Il a traversé la guerre, quatre ans de front, toujours survivant. Cette bande dessinée est toujours saisissante de vérité, par ses dessins, par son texte et scénario, par l'article historique qui la conclut.
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Sûr qu'il ne s'agissait pas non plus d'une guerre du "Droit", soi-disant pour sauver la "civilisation" mais bien d'une guerre pour préserver les intérêts de tous ces gros aux fouilles trop pleines : Schneider, St Chamond, Fiat, Krupp, Vickets, Renault, AEG, ...
Le temps de respirer et de raconter notre guerre aux petits-enfants n'était pas encore venu. D'ailleurs, aurions-nous envie d'en causer de cette immonde tuerie, de ce suicide collectif, totalement à vomir ?
En décembre, l'Allemand qui avait mis toute sa science, durant quatre ans, à rendre plus efficaces les gaz de combat allait recevoir le prix Nobel de chimie !
La brillantez que genera la obra de los grandes artistas los aísla en una genialidad aparentemente solitaria. Pero esto no es así. Todos ellos llegaron a su arte admirando, a veces copiando, la obra de sus predecesores antes de emprender su propio camino. Escuchar a los artistas hablar de sus predecesores, que han tenido un profundo impacto en ellos, es una buena manera de hacerse una idea de su cultura gráfica. Aquí proponemos descubrir una generación de artistas a través de los ojos de la siguiente. Tomando prestado el título de uno de los primeros libros de PLG, Anabel Colazo, Kim y Paco Roca nos hablarán cada uno de los autores que les iniciaron en el cómic, y que les han acompañado. Y nos mostrarán las imágenes.
Nos cruzaremos con Dan Barry (más que con Alex Raymond), Harold Foster, Frank Robbins, los ilustradores de Mad, Richard Corben, la pandilla de El Juves, Tardi, Peyo, Kasumi Yasuda, Vittorio Giardino, Ambros, Francisco Ibáñez, Albert Uderzo, Jack Kirby, Moebius, Bruce Tim, Jaime Hernández, Hayao Miyazaki, además de películas, series, novelas y videojuegos...
Los tres artistas pertenecen a generaciones diferentes, pero, por supuesto, tienen distintas fuentes de inspiración, lo que da lugar a una interesante confrontación. La conversación, iniciada durante las mesas redondas de SoBD 2023, está dirigida por Manuel Barrero.
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