J'ai été submergé par ce texte!
Une très belle écriture. Les mots sont justes et le texte, sans fioritures.
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Un couple heureux qui doit faire face à la disparition de leur jeune enfant. Voilà l'univers sombre dans lequel nous plonge l'auteur.
Rester soudé dans la douleur ou laisser cette épreuve creuser un fossé infranchissable...A chacun sa façon de réagir face au drame. Comment l'amour peut-il surmonter ça ? Et quinze ans plus tard, qu'en-est il ?
J'en retiens cette phrase empreinte de poésie : "soit couchée dans une tombe, soit debout dans la vie..."
Le texte est court mais saisissant servi par une plume sensible...
A éviter néanmoins si on est pris d'un coup de blues !
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Aucune émotion éprouvée, un style d'une grande platitude, beaucoup de poncifs.
Je me suis vraiment forcé à en achever la lecture.
Cet aller-retour entre les deux parents de cette fillette disparue empêche une réelle analyse psychologique en profondeur des deux personnages et de leur évolution.
Décevant.
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Le mois dernier, j'ai découvert Laurence Tardieu à travers son dernier roman "Nous aurions été vivants". Touchée par l'écriture de cet auteur, j'ai eu envie de lire un roman précédent et le hasard m'a fait ouvrir "Puisque rien ne dure" que j'ai lu d'une traite, saisie par l'émotion, le coeur serré, les larmes aux yeux.
Elle s'appelait Clara, elle avait huit ans et elle a disparu en sortant de l'école; elle ne sera jamais retrouvée et le couple formé par Vincent, le père et Geneviève, la mère ne résistera pas à la douleur. Quinze ans après le drame, Geneviève, mourante, appelle Vincent auprès d'elle.
Chacun a essayé de combattre la douleur à sa façon; Vincent a voulu l'enfouir, la nier, se saouler de bruit, d'agitation, de corps de femmes tandis que Geneviève lui a laisse prendre sa place, a essayé de l'apprivoiser dans le silence et la solitude. Elle a écrit, mis des mots sur la douleur pour ne pas être submergée par la folie.
J'ai retrouvé dans ce roman les thèmes et les sentiments de "Nous aurions été vivants" où la fille unique disparaît à 18 ans, le couple éclate, une femme sans enfant apporte douceur et apaisement (l'amie Lydie), l'art qui permet de sublimer la douleur (la peinture) mais plus vrais, plus poignants.
Il s'agit d'un double deuil, celui d'un enfant et celui d'un amour qui ont fait s'éloigner Vincent et Geneviève. Ils se retrouvent au moment où Geneviève va mourir pour parler une dernière fois de Clara, retrouver le lien très fort qui les unissait.
Roman d'une grande tristesse mais à la beauté et à la douceur magnifiques, qui paradoxalement amène l'apaisement, grâce au style de l'auteur, à un texte qui évite tout pathos, dont aucun mot n'est superflu. Ce texte restera en moi longtemps.
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Je suis tombée sur ce livre dans une brocante. Je ne connaissais pas cette auteure. le titre m'a plu et la quatrième de couverture m'a intrigué. La personne, à qui appartenait ce livre, m'a dit "Je vous le laisse pour un euro". Qu'avais-je à perdre ?
Je ne pensais pas être autant emballée par ce roman. J'ai versé quelques larmes. J'ai aimé ces personnages. Ce couple brisé par la disparition de leur fille unique. L'écriture est fluide. Ce livre se lit vite. En le refermant on ne peut pas s'empêcher d'avoir le bourdon et en même temps d'être heureux de l'avoir lu.
Qui peut se vanter d'avoir, pendant quelques heures, passé un bon moment pour un euro ?
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