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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un livre court qui se lit assez rapidement...
Mais j'ai mal choisi mon moment pour le lire, car après "Tarass Boulba", c'est très ennuyeux.

Ce "road-trip" du jeune "Iégorouchka" pour aller faire ses études, à travers la steppe, est certes intéressant, assez poétique, mais manque franchement d'action. L'intéressant, de mon point de vue, ce sont les divers personnages, plutôt hauts en couleurs, qui animent ce voyage. Mais bon, je n'étais pas d'humeur à apprécier les tons pontifiants des vieux et l'espèce d'ennui mélancolique du jeune héros partant loin de chez lui, ni les descriptions parfois répétitives (mais dans la steppe, ça se comprend) des paysages...

C'est ainsi, je le relirai peut-être dans quelques temps (ou j'écouterai peut-être la version audio, affaire à suivre), histoire de voir si je reste toujours imperméable au charme de Tchekov, lol !
Ma note : 2,5/5. 3 sur Babelio.
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Je suis un peu passé à côté, je le relirai un jour, je pense.
Je peux en tout cas sentir une qualité exceptionnelle de description paysagères et de l'esprit des "russes"... Les émotions de l'enfant ont rarement trouvé les miennes, et ça n'est pas habituel pour moi, d'où principalement mon idée de relire ce livre dans le futur.
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Peut-on dire qu'il s'agit d'une nouvelle naturaliste ? J'ai lu par moments dans ce texte du Maupassant oui. En effet, les classes sociales se croisent durant ce voyage, prêtre amateur de bonne chair, riches marchands, paysans fatigués, aubergistes roublards - avec une insistance sur la religion juive de deux personnages sur fond d'antisémitisme qu'on ne trouve pas chez Maupassant. Comme chez Maupassant, les repas des paysans sont décrits en détail, même si on boit dans la steppe russe plus de thé que de cidre normand ! La steppe est décrite avec le même amour, les mêmes accents charnels chez Tchekhov que chez Maupassant lorsqu'il parle du Pays de Caux. On retrouve aussi les parties de chasse, les récits entre hommes au coin du feu...
Si je continue ma comparaison, on voit aussi l'irruption de la modernité en cette fin de XIXème siècle vu comme le siècle du progrès : on se déplace toujours à cheval ou même en chariot, mais la steppe est désormais ponctuée de poteaux du télégraphe.
Et finalement, comme dans une nouvelle du maître normand, je me suis parfois un peu ennuyée... Oui, le paysage est décrit dans des belles pages, oui le jeune garçon découvre tout à la fois la sensualité, la misère, la diversité des êtres, l'abandon aussi, mais il ne se passe pas grand-chose...
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J'ai lu « La steppe » de Tchekhov parce que j'aime beaucoup les auteurs russes du 19ème siècle (j'ai déjà eu l'occasion de l'écrire), les voyages et les autobiographies. J'avais donc ici de quoi faire une belle lecture.
Effectivement elle a été agréable mais peut-être pas à la hauteur de mes attentes.
Tchekhov reprend ses souvenirs d'enfance et comme on dit « les voyages forment la jeunesse ». Il nous en donne la preuve.
C'est l'histoire de Iégourotchka, un garçon de dix ans, qui doit quitter sa mère pour entrer au lycée dans une grande ville. A bord d'une brika, la calèche russe, il entreprend un grand voyage avec le père Khristofor et sous la responsabilité de son oncle Kouzmichov, négociant en laine. Ils vont devoir affronter le soleil brûlant et les orages violents mais c'est surtout l'occasion, pour l'enfant, de découvrir la beauté et l'immensité de la steppe russe ainsi que les gens qui y vivent.
C'est donc un voyage initiatique de plusieurs jours. Iégourotchka va tout observer : le travail des moujiks dans les champs, les bergers et leurs troupeaux, les oiseaux, les convois de marchands…
Il faut dire que Tchekhov est un très bon observateur et que son écriture éveille le lecteur. Mais j'avoue que je me suis un peu égarée avec tous ces noms russes et que je préfère quand même ses pièces de théâtre.


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Premier auteur russe qui me raconte une histoire ^^ Et j'ai vraiment bien aimé. J'avais entendu que la littérature russe était très complexe et lourde.

Sauf ce livre apparemment. La steppe, un voyage fait dans la peau d'un jeune homme de 11 ans. Ce qui importe dans ce livre n'est pas le but du voyage mais bien son cheminement. pendant ce voyage, le garçon va grandir, se détacher de sa famille, se forger un caractère. On voit vraiment son évolution qui a lieu grâce au voyage.

Dans un sens, j'avais aussi l'impression de revivre une part d'enfance. Les départ en vacances et le voyage que l'on faisait en famille. Déjà là, l'arrivée des fois m'importait peu. J'aimais être en voyage avec mes parents, sur la route. J'avais l'impression d'être dans un cocon et l'arrivée brisait ce cocon. Mais c'était pas grave, il y avait le retour ^^

Merci à Tchekhov, et à Sofy64 (mon amie qui m'a fait découvrir le livre et plein d'autres) =), pour ce chef d'oeuvre qui m'a rappelé des souvenirs de vacances et aussi qui m'a réconcilié avec la littérature russe.
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Iégorouchka, jeune garçon de neuf ans, part avec son oncle, le marchand Ivan Kouzmitchov et le père Khristofor Syrysky en carriole dans la steppe. Orphelin de père, il est envoyé par sa mère au lycée de la ville voisine. Après avoir été peiné de quitter sa maison, il découvre l'immense steppe, la chaleur, la halte dans une auberge misérable tenue par des juifs, la recherche du propriétaire Varlamov qui possède des dizaines de milliers d'hectares et près de cent mille moutons, les journées passées dans le convoi avec les rouliers, l'altercation avec Dymov, les rencontres diverses, les histoires racontées par les rouliers au coin du feu, toutes plus terribles les unes que les autres, l'orage violent, l'hospitalité partout sur la route, la fièvre et l'arrivée à la ville, l'arrivée chez la connaissance de sa mère qui accepte de le prendre en pension; puis son oncle et le Père le quitte. Il est seul. (résumé Wikipédia).
J'ai recopié ce résumé Wikipédia car j'aurais été bien en peine de faire un résumé de ce roman, court pourtant (124 p.) mais alourdi par les nombreuses notes en bas de page, les noms russes, les noms de plantes qui m'étaient inconnus et sûrement mon déficit d'attention du moment. Il y a des textes, certains considérés comme des chefs d'oeuvre, qui vous échappent. Soit ce n'était pas le moment pour le lire, soit il n'était pas fait pour moi.
Lien : https://puchkinalit.tumblr.c..
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Je m'appelle .............?..........." je suis un jeune homme de dix-sept ans, laid, maladif et timide", je passe mes étés dans la "maison de campagne des Choumikhine", et je m'y ennuie.

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