Albert Camus et l'Espagne

Dans la communication d'Hélène Rufat
Dans de nombreux articles, Camus a toujours manifesté sa volonté de défendre la liberté en Espagne. Pour se faire, il était prêt à partager la défaite des républicains et des libertaires espagnols afin de mieux revendiquer la "liberté du peuple espagnol". Par exemple, nous pouvons rappeler que le 24 octobre 1944, il écrivait dans Combat " (...) C'est Franco qu'il faut réduire au silence, et non la presse française" ; ou encore le 10 décembre 1944 " "Le jour où tous les alliés reconnaîtront à la face du monde que le gouvernement républicain espagnol est le seul qui représente l'Espagne, ce jour-là bien des malaises seront dissipés et la libération de notre voisine accomplie à moitié"
(...) en voulant communiquer sa foi sincère en l'homme libertaire espagnol, Camus est devenu le grand orateur des libertaires de son époque, en général, et des libertaires espagnols, en particulier.

Dans la communication de Franck Planeille
Partager, être parmi les hommes, c'est encore être chez soi. L'Espagne, charnelle et unique dans ses passions, silencieuse et mélancoliquement recueillie dans ses apaisements, est alors une part de cette âme algérienne qui se construit dans l'oeuvre camusienne, en même temps qu'elle s'y découvre. Les notations d'Amour de vivre sont ramenées à la Méditerranée : "j'admire qu'on puisse trouver au bord de la Méditerranée des certitudes et des règles de vie, qu'on y satisfasse sa raison et qu'on y justifie un optimisme et un sens social. "

Dans la communication de Christiane Chaulet-Achour
En octobre 1934, la grève révolutionnaire armée des Asturies, province du Nord-Ouest, est suivie d'une répression terrible qui fait en un mois, des dizaines de milliers de morts. Le gouvernement républicain perd le pouvoir au profit de la droite fasciste. (...)
Camus reprend cet épisode avec une grand sobriété rendant l'épisode poignant (...)