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EAN : 9782744905162
178 pages
Edisud (26/06/2005)
5/5   1 notes
Résumé :
Quelles traces subsiste-t-il d'une vie et d'une oeuvre témoignant d'un indestructible attachement à la terre natale et marquée par le sceau d'un universalisme salué par le Prix Nobel ? Des années de guerre à celles d'aujourd'hui, la position des intellectuels algériens -journalistes, essayistes et écrivains - a oscillé entre le rejet pour les positions du citoyen refusant l'expulsion ou la marginalisation de sa communauté dans une nouvelle configuration politique et... >Voir plus
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Que lire après Albert Camus et les écritures algériennes : Quelles traces ?Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Ce livre fait suite "aux Rencontres méditerranéennes Albert Camus" de 2003 et intègre les différentes communications et interventions :
Christiane Chaulet-Achour , Jean-Claude Xuereb , Aziz Chouaki, Nourredine Saadi, Aldelmadjid Kaouah, Annie Cohen, Jean-Jacques Gonzales, Alek Bayle Toumi, Emile Temine, Naget Khadda, Maïssa Bey,
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Aziz Chouaki (né en 1951 en Kabylie, musicien, écrivain)
Pour moi, natif de la même terre, les joues tannées soleil, le même par la même mer aussi les embruns, il y a dette , la voici : ce grand frère de chez moi m'a appris à lire et à écrire ce qu'il y a d'absolument dionysiaque dans la lumière des ciels d'Alger.
A l'époque, jeune hippie algérois en rupture de pas mal de bans, entre chien andalous et loup de choses Rock, je me suis allongé sur une dalle à Tipasa, avec Noces dans les mains, ou l'inverse peu importe, le pèlerinage, le frais feuillage, faisceaux de soleils, le pur happening. Tipasa quand les dieux, la flore, les pierres, les vagues, juste le tact de la présence : Rome, le souvenir en acte, le livre entre mes mains, ses ailes déployées, traversant la lumineuse symphonie des sens. Je l'ai refermé, ruisselant d'absolu, d'avoir perçu fugace, un scintillement : celui d'une évidence de bronze : à savoir; Rome fait douloureusement partie de mon corps, moi Arabe de carton, amputé de toutes mes mémoires et de toutes mes saveurs antérieures.
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Aziz Chouaki (né en 1951 en Kabylie, musicien, écrivain)
Pour moi, natif de la même terre, les joues tannées soleil, le même par la même mer aussi les embruns, il y a dette , la voici : ce grand frère de chez moi m'a appris à lire et à écrire ce qu'il y a d'absolument dionysiaque dans la lumière des ciels d'Alger.
A l'époque, jeune hippie algérois en rupture de pas mal de bans, entre chien andalous et loup de choses Rock, je me suis allongé sur une dalle à Tipasa, avec Noces dans les mains, ou l'inverse peu importe, le pèlerinage, le frais feuillage, faisceaux de soleils, le pur happening. Tipasa quand les dieux, la flore, les pierres, les vagues, juste le tact de la présence : Rome, le souvenir en acte, le livre entre mes mains, ses ailes déployées, traversant la lumineuse symphonie des sens. Je l'ai refermé, ruisselant d'absolu, d'avoir perçu fugace, un scintillement : celui d'une évidence de bronze : à savoir; Rome fait douloureusement partie de mon corps, moi Arabe de carton, amputé de toutes mes mémoires et de toutes mes saveurs antérieures.
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