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Liliane Daligand (Autre)
EAN : 9791028524869
240 pages
Leduc (10/05/2022)
3.2/5   5 notes
Résumé :
Si les actes violents sont en majorité le fait des hommes, Sylvie Tenenbaum nous montre qu’il n’est pas juste de continuer à ignorer l’existence bien réelle de femmes au comportement toxique. Dans cet ouvrage, elle ose briser un tabou et lève le voile sur ces femmes qui nous entourent.

Quelles formes revêtent la toxicité dite « ordinaire » et celle plus extrême ? Comment reconnaître une femme au comportement toxique et s’en protéger ? Grâce à cet ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Lecture dans le cadre d'une masse critique, je remercie Babelio et les éditions Leduc pour l'envoi de cet ouvrage.

Toutes ne sont pas des anges est un ouvrage de développement personnel sur la relation de toxicité que nous pouvons nouer avec certaines femmes.

C'est simple à lire, Sylvie Tenenbaum donne de nombreuses pistes pour évoluer sereinement dans ce type de relation que l'on soit un homme ou une femme.
L'auteur ouvre son propos avec une liste descriptive des types de femmes toxiques (j'ai trouvé ça assez déprimant) puis des types de mères maltraitantes.
Une fois ce tour d'horizon dressé, elle passe au décryptage de la relation toxique avec ces femmes et apporte des solutions, des conseils pour prendre du recul et se protéger.

J'ai apprécié la volonté de casser le mythe de la mère parfaite, pour ramener la femme à sa dimension humaine.

Je recommanderais ce livre à celles et ceux qui ont des problématiques concrètes au travail ou dans leur entourage.
Il me semble qu'il faut être en conscience de cette toxicité pour mettre à profit cette lecture sinon cela sera insuffisant et un accompagnement professionnel pourra permettre de ne pas s'effondrer et de prendre du recul. Parfois il arrive que l'on choisisse la stratégie du déni pour se protéger de cette toxicité.
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Un livre qui m'avait attirée car j'avais déjà lu pas mal de choses sur les hommes aux personnalités toxiques et j'avais à la fois apprécié qu'on casse cette dichotomie homme/femme, comme si seuls les hommes pouvaient être toxiques, et à la fois été intriguée: y a t il vraiment des spécificités propres aux femmes toxiques?


Après un tour d'horizon (qui se veut au maximum représentatif mais pas exhaustif) on passe au concret: comment réagir et gérer au mieux ces relations, pour ne pas en souffrir quand on a pas le choix de les subir?

J'ai ma réponse: ce n'est pas exactement les mêmes leviers et ficelles qu'avec un homme, même si des choses se recoupent!!

Bref un livre interessant, avec des conseils relativement simple à appliquer.
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Je remercie dès lors babelio et masse critique pour cette jolie opportunité.

Étant coach anti burn-out et passionnée de développement personnel, je ne pouvais pas passer à côté de cette lecture.

L'autrice remet en lumière que l'homme n'est pas le seul à pouvoir être un pervert narcissique et que la femme peut aussi malheureusement en faire partie.

Le commencement de ce roman fait un tour d'horizon et donne les explications des différentes pathologies.

Par la suite l'autrice nous donne ses explications pour savoir comment se sortir de ce type de relation.

Un livre intéressant à mettre dans les mains d'un public en recherche de réponses.
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Citations et extraits (42) Voir plus Ajouter une citation
Une mère n’a pas à être parfaite (ce terme ne veut rien dire) – ni une victime sacrifiée sur l’autel de la maternité. C’est une femme qui vit avec son histoire et surtout des besoins qu’elle ne doit pas négliger. Être une «  mère suffisamment bonne  », selon l’expression du grand psychologue pour enfants Donald W. Winnicott, est déjà très bien. Y parvenir est un chemin, car, pour plagier Simone de Beauvoir : « On ne naît pas mère, on le devient. »
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Généralement, lorsqu’on se promène sur la Toile, les termes « pervers narcissique » – comme « psychopathe » ou « sociopathe » – ne concerneraient que les hommes. Pourtant, ils s’appliquent aussi bien à des femmes chez qui l’on retrouve les mêmes problématiques et les mêmes comportements. Qui (homme ou femme) peut résister à une perverse narcissique, cette séductrice talentueuse, cette ensorceleuse qui mystifie sa proie ? Le plaisir d’une prédatrice est de vous posséder, de vous « empriser6 » pour que vous deveniez sa chose. Vous croyez qu’elle éprouve de vrais sentiments pour vous, des mots et des gestes le prouvent : comment ne pas se laisser prendre ? Quand vous êtes enfermé(e) dans sa toile, elle prend son plaisir en soufflant le chaud et le froid : un jour la plus aimable du monde, vous rabaissant le lendemain. Vous doutez de vos pensées, de vos émotions : de vous. Votre confiance en vous et votre estime de vous s’éteignent à petit feu. Même si les braises sont parfois ranimées, un jet d’eau glacée les transforme en cendres.
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Dans l’enfance, le narcissisme constitue un élément majeur dans la construction d’une personnalité : c’est le socle sur lequel un enfant s’appuie pour se développer avec une belle estime de soi. C’est le bon narcissisme. Si ce socle n’est pas de bonne qualité, cette enfant deviendra autocentrée et dans un tel enfermement psychique que les autres n’auront pas de place dans sa vie – sauf pour satisfaire ses désirs.


Souffrant de troubles de l’estime de soi, la femme perverse narcissique a – contrairement aux apparences – bien trop besoin du regard aimant et/ou admiratif de l’autre pour s’assurer de sa propre valeur. Elle vit à travers sa relation fusionnelle avec l’autre – ce qui ne l’empêche pas de l’humilier, voire de le (la) détruire. Elle est brillante, s’adapte à chaque situation, à chaque personne rencontrée, se montrant charmante. Pourtant, les autres n’existent que pour satisfaire ses désirs.
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Vous en connaissez tous : ces femmes savent tout sur tout, font tout mieux que les autres, ont des certitudes inébranlables et sont persuadées d’avoir toujours raison. En réalité, elles ont si peur de se tromper qu’elles s’accrochent à l’idée qu’elles sont dans le vrai. Sinon, elles seraient assaillies par trop de doutes et leur colonne vertébrale psychique s’effondrerait. Inutile de vous dire qu’elles ne se remettent jamais en question. Toute discussion est impossible car elles ont « forcément » raison, toujours, et, ne supportant pas la contradiction, cherchent sans cesse à vous convaincre avec vigueur du bien-fondé de leurs arguments – sans respect pour les vôtres. Elles ont la critique si aisée qu’elles finissent par devenir insupportables car c’est l’essentiel de leur discours. Leur plus grande fragilité – qui fait pourtant leur fierté – est leur perfectionnisme.
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Elles pourront vous accuser d’égoïsme, d’indifférence, voire de mépris à leur égard. Ces femmes, reines de la condamnation et de la réprimande, ne font que juger et pester. « Non mais regarde-toi… ! », « Tu as vu celle-là… ! », « Tu dis des bêtises ! », « Arrête de me contredire, tu es trop stupide ! », etc. Elles sont « extrapunitives » : les « autres » sont toujours responsables de « tout » alors qu’elles sont blanches comme neige. Elles adorent se moquer, tourner les autres – et vous-même – en dérision, dénigrer en ricanant, maniant un humour à la serpe qui ne fait rire qu’elles, envoyant des piques confirmées par le non-verbal. Plus elles font mouche, plus l’autre se sent blessé, plus elles sont satisfaites. Elles ne vous écoutent jamais. Elles condamnent sans procès, parfois cruellement.
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