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Stéphane Maltère (Autre)
EAN : 9782210777583
160 pages
Magnard (27/06/2023)
3.33/5   18 notes
Résumé :
Parce que visiter le passé, c'est mieux comprendre le présent, une collection qui entraîne le lecteur dans les tourbillons de l'Histoire aux côtés de héros confrontés aux enjeux de leur temps.
En 1914, Maximilien a quinze ans et rêve de devenir correspondant de guerre. Il va clandestinement se glisser à travers les lignes pour rejoindre « l’événement », et en consigner l’essentiel sur ses précieux carnets d’observateur passionné. Un enfant dans la guerre, mai... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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L'ouvrage est réédité en 2018 avec une nouvelle couverture. Cette fiction a un premier mérite, celui de nous interroger sur qui fut le plus jeune poilu et s'il est mort au champ d'honneur ou pas. La réponse est qu'il s'appelait Désiré Bianco était natif du Piémont et vivait à Marseille avant de s'embarquer depuis Toulon pour les Dardanelles. Alors qu'il avait à peine 13 ans, il est mort lors de son premier jour de combat le 8 mai 1915 à Gallipoli.

Si les récits de jeunes poilus abondent dans les journaux pour enfants, il ne faut pas croire qu'ils relèvent tous de la propagande. On pouvait tricher sur son âge pour éviter d'attendre 17 ans où l'engagement était possible et on pouvait dans la zone des armées trouver moyen de se faire adopter par un régiment pour les suivre au front (la situation était alors temporaire). Un bon nombre de ses jeunes volontaires étaient, comme je l'ai personnellement vérifié, issus de l'Assistance publique ou de familles très nombreuses.

Ici le héros Max est orphelin mais élevé par sa grand-mère. Vendeur à la criée du "Matin" un des grands journaux parisiens, il rêve d'être journaliste. Notons qu'en 1919, Colette devient directrice littéraire du journal "Le Matin" ; elle contacte alors des auteurs pour contribuer à une nouvelle rubrique dénommée "Contes des Mille et un Matins". Certains de ces récits seront écrits par elle.

Voulant entrer dans la profession, Max décide de rejoindre le front et de proposer des articles qui l'imposeront comme correspondant de guerre. Alors que se déroule la bataille de la Marne, il s'agit de repousser des Allemands arrivés à Pontoise et à Meaux, notre jeune héros arrive à son but. Grâce à la protection de Gaston un caporal (garde-champêtre dans le civil), il arrive à rester en uniforme parmi les combattants et découvre ce qu'est réellement la guerre. Au cours d'un combat, il subit les conséquences d'un souffle provoqué par l'artillerie allemande et il est plongé dans un coma profond. Il en sortira progressivement grâce à Gaston et sa grand-mère et un saut dans le futur nous amène en janvier 1933 où devenu journaliste sportif, il redécouvre son carnet. Ceci le jour où Hitler accède au pouvoir.

Si l'explication des raisons pour lesquelles Max arrive à rester au front est un peu légère pour un historien (page 47), elle conviendra parfaitement à un jeune lecteur. Voilà un roman historique qui dépeint vraiment de façon compréhensible à travers de plus une bataille capitale pour l'ensemble du conflit, un univers de la Première Guerre mondiale. En effet on ne livre pas combat de la même façon en 1914 que début 1918 où on a les casques, les chars, les gaz, les lance-flammes…
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Sujet vu et revu en littérature jeunesse mais abordé de manière intéressante (un gamin se retrouve à observer le quotidien de soldats et même à participer à la guerre). Point fort : beaucoup de réalisme, on est vraiment immergé dans l'horreur des tranchées.
Mais l'histoire est incohérente : comment un ado de 15 ans peut-il se retrouver au front? Sans que sa famille s'en inquiète. le récit manque de rythme.
J'ai trouvé l'écriture trop dense, pas fluide et donc assez désagréable.
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J'ai beaucoup aimé ce livre il est très émouvant. c'est un jeune ados de quinze ans prénommé Maximilien mais ils l'appelle (Max). Il veut devenir journaliste et pour cela il décide d'aller posé quelque question au poilus qui font la guerre il tombe sur un homme qui la sauvé la vie en l'aidant a se débarrasser du soldat allemand ,cette homme croyais que il avait 18 ans alors il le fesa rentrer dans la trancher . Quand Maximilien découvra les condition de vie des soldat il ni croyais pas il prena quelque note de ce qu'il vit, il voulait regarder en haut des trancher se qu'il y avait le soldat le conseilla de ne pas regarder car c'est très dangereux Maximilien monta sur l'échelle et vit plusieurs corps de soldat français et allemand ,il étais terroriser .Il resta avec sont amis qui est devenue comme son frère .Un jour Max a était blessé il a était emmené à la clinique pour le soigné depuis se jour la il ne revit plus son amis il rentra chez sa grand-mère qui était tellement triste de ne pas le voir jouer ou parlé, elle décide d'appelé l'amis de Max mais rien a faire lui ne lui parla pas et un beau jour un homme frappa à leurs portes c'étais l'homme qui étais devenus sont frère l'homme lui montra son journal et il lui lit Max le regarda avec un grand sourire et sa grand-mère était tellement ému de le voir sourire après plusieurs mois .
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A mon avis, ce roman est aussi une belle histoire d'amitié. La complicité entre Gaston le vétéran et Max l'apprenti soldat reste le fil conducteur du récit. Au travers de leurs péripéties de combattants, Max finit par considérer Gaston comme le père qu'il n'a pas connu tandis que l'aîné guide le jeune, le conseille, le protège, l'écarte du danger par des interdictions et des ordres judicieux. Ce type de relation n'est pas qu'une invention de l'auteur et a sans doute dû se produire à l'époque dans les tranchées entre les plus jeunes et les plus expérimentés.

Pour ma part, je conseillerais ce livre à d'autre jeunes qui croient que la guerre est nécessaire, que c'est une belle aventure pour leur montrer que c'est avant tout mort et souffrance - sans compter la bêtise du commandement qui ne connaît pas ce qui se passe sur le terrain. Pourtant, je l'ai trouvé parfois un peu long dans les scènes de combats.
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Septembre 1914 - Motivé par son puissant désir de devenir journaliste, Max, 15 ans, rejoint le front en vélo. Avec la complicité de Gaston, un poilu qui le prend en affection, il découvre la vie dans les tranchées, la proximité de la mort et l'enfer de la guerre.
L'horreur et la terreur deviennent des compagnes et Max prend violemment conscience de la réalité monstrueuse de la guerre. Une réalité que sa mémoire "à vif" veillera à ne jamais oublier afin que cette infâmie soit "la der des ders". Mais les derniers mots du livre laissent un goût amer.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Des fois on joue a l'obus. On crie : " ça vient à droite ! A gauche ! Derrière!" Et pis d'autre fois: "Oudidou! C'est pour nous!"
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C'était... c'est mon fils ! lança spontanément le caporal .
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