Une vie à coucher dehors

Il arrive que les chiens se prennent d'amitié pour les ours. Au lieu d'aboyer à l'approche de la bête, ils se pâment, se fourrent dans ses poils et lui lèchent les replis.

En novembre, dans la forêt, on n'est pas pressé de se lever. Entre un lit bien chaud et le sous-bois glacé, le corps n'hésite pas. Les fonctions internes maintiennent le corps dans le sommeil le plus longtemps possible. C'est la variante psychologique de l'hibernation. Ceux qui ont dormi près d'un poêle dans l'hiver sibérien comprendront.

On sème ce qu'on peut derrière soi : des oeuvres, des souvenirs, des lamentations.

Elle avait des yeux violets, et une façon de porter ses minishorts qui rendait fous les clients : on aurait cru que le contact du tissu sur sa peau lui était intolérable.

Nous vivons dans l'imminence du pire. Vos histoires signifient que, parfois, un grain de sable fausse la mécanique et reporte la chute à plus tard.
Convertissez vous au pessimisme ! Cela aide à vivre.

Lorsque je me suis aperçu que je haïssais mes bêtes, je compris que Herbert avait raison. Nous avions inventé un élevage où l'animal est l'ennemi.

« Les hommes, eux, et même se sacré Pavel, n’étaient que des automates, tristes esclaves de leurs passions, abrutis de désirs et prisonniers de leurs codes » p 87 Le lac

L'enfer, ce n'est pas les autres, c'est l'éventualité qu'ils arrivent.

Jenny se réveilla sur un tas de filet qui sentait le poisson. Le capitaine lui adressa un sourire et, comme il était un peu impressionné par la beauté de la fille, s'abstint de penser "Belle prise!".

Continuer à désirer ce que l'on possède.