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Première présentation de ma première lecture de 2021...
Je suis un admirateur de Tesson, mais un admirateur qui n'est pas béat devant l'incontestable talent de l'intellectuel, artiste, baroudeur, d'un des derniers écrivains "libres".
J'adore les nouvelles ( j'en ai lu beaucoup et, à mon très modeste niveau, écrit un certain nombre ) et le recueil de ce prodige du verbe et de la pensée laissait augurer le meilleur.
Et quel meilleur !
Les trois premières short stories de l'ouvrage ( - L'asphalte -, - Les porcs -, - La statuette - ) sont trois claques littéraires époustouflantes, trois uppercuts qui vous cueillent sous le péricarde et vous laisse groggy.
Du très, très grand Tesson, et l'on s'en vient alors à rêver que les douze qui vous restent à découvrir ont le même souffle et se sont installées dans une inspiration sommitale que justifie l'obtention de ce Goncourt.
Là, c'est faire preuve de crédulité, c'est oublier que ce qui différencie essentiellement la nouvelle du roman, c'est que si le second est constant dans ce que l'on pourrait appeler son "niveau" ( qu'il soit bon ou pas ), la première, elle, est par nature, dans un recueil, vouée à "l'inégalité".
Comparaison absurde... si quinze nouvelles équivalaient à quinze romans, quel que soit l'auteur, vous auriez de l'excellent, du moyen et du "bof"...
Et c'est exactement ce que démontre - Une vie à coucher dehors -.
Trois nouvelles extra-ordinaires ( je les ai citées ), deux nouvelles de très bonne facture - le lac - et - L'île -, puis quelques nouvelles "honorables" parmi lesquelles - La crique - et - le phare -, et enfin de gros nanars dont - La fille - et - La particule - se disputent le pompon...
Ce qui rachète l'ensemble, c'est que l'on sent derrière le style très original de Tesson, derrière l'érudit lettré, géographe, historien dont se nourrit sa richesse lexicale, le voyageur-guide ( au sens noble du mot ), la saveur des choses vécues, l'authentique goût, j'allais dire amour, pour la vie... la vraie, celle des origines où l'homme "n'est qu'une étape de la couleur sur le dos tourmenté de la terre ", on sent ou l'on entrevoit une "panthère des neiges" qui partage avec nous son goût de l'affût qui consiste à guetter les mots essentiels, les vrais, ceux qui comptent, ceux qui nous amènent à la contemplation active et à l'émerveillement révolté.
Pour toutes ces raisons et pour celles que je n'ai pas formulées, lisez Tesson ! Et une belle année de lectures aux amoureux des livres !
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Avoir attendu plus de dix années pour lire et savourer ce recueil de nouvelles d'un de mes auteurs préférés, c'est presque une faute impardonnable, immensément rachetée par le plaisir intense d'une telle lecture.

Je ne suis jamais déçu par Sylvain et n'engage plus de débat avec ses détracteurs. Dans ses textes, je trouve tout : le voyage, l'histoire, l'humain, la réflexion, la nature, la mer, la montagne, l'exaltation, tout ce qui fait de chacun de ses livres une pure merveille.

J'ai sans doute tardé à lire celui-ci en raison d'une attirance réduite par les nouvelles, peut-être en raison de leur consommation excessive il y a des années et, peut-être, par le fait que, sur une quinzaine, il y a obligatoirement du très bon et du moins bon. Même pas. Bien sûr, certaines émergent d'un océan si riche : l'asphalte, la statuette, le lac, la crique, mais toutes recèlent et transmettent la magie de l'écriture de Sylvain qui oblige à consulter quelquefois le dictionnaire pour préciser tel ou tel nom d'oiseau, mais la précision de son écriture ciselée est toujours au rendez-vous.

J'aime l'empreinte hellénistique de son style et ses références géographiques et historiques, la marque indélébile de son addiction à la Russie, à la solitude, au désert, à la littérature. Je n'ai jamais eu le sentiment qu'il étale sa culture, au contraire il peut enrichir celle de ses lecteurs.

Alors, ces quinze nouvelles, de très bons moments dont je remercie Sylvain en attendant tranquillement le plaisir de plonger dans un autre de ses livres.
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TRES SYMPA
J'avais été déçue de Sylvain Tesson suite à la lecture des Chemins noirs, mais vu que je ne me laisse pas faire comme ça et en redemande une couche avant de bannir un auteur, j'avais acheté celui-ci aussi.
Et sincèrement, nous sommes face à un recueil de nouvelles plaisantes. Comme dans tous les recueils de nouvelles, c'est inégal, il y en a des excellentes, mais aussi de moins bonnes.
Niveaux thèmes, on va de la modernisation, à la jalousie, la vanité en passant par l'égalité homme-femme.
Niveau fil conducteur, heuuu je n'ai pas trouvé mais ce n'est pas vraiment indispensable.
Je vais juste vous en raconter une, ma préférée, en quelques mots. dans cette nouvelles, on parle de femmes, des femmes du monde entier. La nouvelle se découpe en plusieurs nouvellettes. Dans chaque nouvellette, une femme décide de prendre son destin en main et de se rebeller contre l'autorité masculine par de simples gestes du quotidien. Se lever et manger à table avec son mari, plutôt que sur un tapis comme un chien ; refuser de coucher avec son mari ultra croyant car elle ne veut plus d'enfant ; refuser de préparer le repas le matin,...
Je vous invite à le lire, en un aller-retour de train, c'est fait (oui je compte en aller retour de train, ce qui fait 3 heures chez moi, comme d'autres mesurent en terrain de football :D) et c'est un chouette divertissement.
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Avant d'entrer Dans les forêts de Sibérie, j'ai voulu emprunter les sentiers détournés des nouvelles de Sylvain Tesson, un très bon moyen de tâter le style de l'auteur.
Le moins qu'on puisse dire, c'est que les paysages y sont rugueux et sauvages! Phare offert à l'assaut des tempêtes, îlot de survie au milieu du Pacifique, cabane au coeur de la Sibérie hivernale, autant de lieux de solitude qui placent l'homme face à lui-même.
Car la question que pose Tesson dans ses nouvelles est bien celle du bonheur des hommes dans la société moderne. J'ai beaucoup aimé la distance qu'il adopte à cet égard. Cette distance met en lumière les tréfonds d'une âme asservie par le matérialisme (voir à ce propos la nouvelle "le sapin", explicite), Ainsi de cet éleveur de porc en batterie qui ne supporte plus de voir souffrir ses bêtes, de ces marins qui s'entretuent pour un trésor, de ces lettres d'insultes ou de rupture échouées lors d'un naufrage ; autant d'exemples de cette dépendance qui rend fou, haineux, fragile...
Et puis au coeur de ces nouvelles, souveraine, généreuse ou indifférente, c'est selon, dame Nature, qui subit, endure, juge et lave les maux des hommes. L'esprit de l'arpenteur des grands espaces nous parle, le wanderer que nul lien n'attache.
Au final, cette vision assez pessimiste de l'homme donne à réfléchir. Vite, un grand bol d'air frais, la Sibérie m'attend!
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Je lis peu de recueil de nouvelles. Un item du challenge multidéfis, Sylvain Tesson dans le challenge solidaires, c'est l'occasion de réunir les deux objectifs et me voici dans "une vie à coucher dehors".
J'aime le style de Tesson. Dans ce recueil il m'a semblé plus mesuré que dans ses derniers récits. Après recherche, ce livre n'est pas récent (2009) ou alors c'est le phénomène nouvelles ? Donc moins de flamboyance, plus de mesure. Mais dans tous les cas, j'ai aimé !
Difficile de critiquer des nouvelles, par principe, distinctes. Mais là deux points communs les relient entre elles : l'humanité dans ce qu'elle a de plus triste et l'acidité des récits. L'antithèse du "feel-good" !!!
Certaines des nouvelles ont des chutes impressionnantes ! J'ai admiré le talent de l'auteur pour mettre en place un récit, des personnages le tout en quelques pages.

Et je l'avoue ce côté acide m'a vivement plu.... C'est cynique, grinçant.... En un mot j'adore ! Je devrais peut-être m'interroger sur moi-même.......
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En novembre, le vent ne doit pas forcer son talent pour déshabiller les arbres et fournir, aux entrées des librairies, une offrande de feuilles brunes. le propriétaire peut s'évertuer à refuser ce cadeau de saison, ses quelques coups de brosse ne font pas le poids contre la technique du « Je t'apporte un nouvel arrivage de feuilles mortes dès que tu auras le dos tourné ». C'est seulement au bout de quelques jours que l'homme s'avouera vaincu par la nature et admettra que ce nouveau tapis de sol va de pair avec l'automne.

En poussant la porte de la librairie, le client se retrouve à shooter dans les feuilles de l'entrée tout en posant son regard sur d'autres objets de saison: Les bandeaux écarlates des prix littéraires fraîchement décernés. Mis bien en évidence sur les étagères, ils sont là pour nous rappeler que l'on ne parle plus que d'eux dans le milieu littéraire. Leurs auteurs sont de tous les médias. Radio, télévision, internet, presse écrite, il faut être sourd et aveugle pour ne pas savoir que Sylvain Tesson est le dernier prix Renaudot.

Depuis son ascension médiatique il catalyse des réactions opposées, les uns saluant sa plume littéraire et les autres trouvant son aura surestimée. Les références qu'il égrène dans certains de ses ouvrages peuvent en rebuter plus d'un, tout comme son style élégant peut vous emporter dans des contrées lointaines en l'espace d'un aphorisme. Au delà de ces considérations subjectives, Sylvain est le fils d'un homme influent en la personne de Philippe Tesson (journaliste, chroniqueur, propriétaire d'un théâtre et d'une maison d'édition). Il est donc raisonnable de penser que le phénomène Sylvain Tesson est autant dû à un indéniable talent qu'à une excellente situation. Tout ce battage médiatique autour de l'auteur français aura finalement produit, pour ma part, un effet de bord: Détourner mon attention de son dernier ouvrage — La panthère des neiges — et remonter dans sa bibliographie pour tomber sur ce recueil de nouvelles: Une vie à coucher dehors. Analyse.

Dès les premières page, on se rend compte que l'on ne va pas voyager dans des paysages de cartes postales mais dans quelques contrées rugueuses où l'Homme est remis à sa juste place, c'est à dire un infime détail égocentré dans l'immensité du monde. L'auteur français, géographe de formation nous emporte dans son sac à dos sur l'immense territoire de l'ex-URSS, dans l'Écosse traditionnelle, au bord des Cyclades ou encore au coeur du Moyen-Orient, pour nous conter des histoires où nos travers d'humains et nos croyances tournent au ridicule quand on prend un peu de hauteur:

“Ce chantier fut montré en exemple dans le pays comme un modèle de sécurité. Pour cent kilomètres d'asphaltage, on ne déplora que trois incidents. Un ouvrier à court de vodka s'était perforé l'intestin en avalant de l'antigel pour fêter le premier kilomètre. Un autre avait parié qu'il garderait son pied le plus longtemps possible sur la chaussée au passage du compresseur et gagna son pari. Enfin on retrouva le cadavre d'un contremaître à bord d'une pelleteuse retournée dans la rivière: il l'avait empruntée une nuit de cuite “pour chercher des provisions”. Il y a toujours sur la route de Tsalka un petit monument votif construit en sa mémoire".

Les quinze nouvelles touchent à des sujets aussi divers que sont le féminisme, l'animalisme, l'écologie et l'Histoire. Il n'est pas rare que le propos soit appuyé avec vigueur, comme dans la nouvelle le bug où l'on suit la soudaine apparition d'un soulèvement féministe aux quatre coins de la planète. Les femmes prennent leur revanche sur les hommes à coup de meurtres symboliques. Dans cet exemple précis, Sylvain Tesson use de grandiloquence et pare les situations de ridicule pour mieux souligner la bêtise humaine — celles des hommes en l'occurrence.

Au niveau stylistique, l'écrivain, qui a reçu le prix Goncourt de la nouvelle en 2009 pour ce recueil, diversifie ses structures narratives. On y retrouve tantôt un genre épistolaire (Les porcs), tantôt purement descriptif, sans oublier des constructions hybrides qui mêlent plusieurs genres (le courrier). Au delà du style, les quinze nouvelles partagent un même effet de surprise. L'épilogue de chaque texte est un coup de théâtre moral qui nous invite à questionner le monde dans lequel nous vivons.

Quant aux critiques, on pourrait reprocher à Sylvain Tesson d'utiliser sa connaissance de l'Histoire pour afficher ses références sans que cela ne s'insère avec une nécessaire lisibilité. Je pense notamment à la première partie de la nouvelle le naufrage qui nous plonge au coeur d'une bataille dans la Grèce antique et qui semble s'adresser à des spécialistes de cette période particulière de l'Histoire. On pourrait aussi noter, toujours pour cette nouvelle, quelques relents de la fiction de Tarass Boulba mais est-ce critiquable que de faire des emprunts à un auteur tel que Nicolas Gogol pour donner du corps à un écrit?

En conclusion, ce recueil de nouvelles a véritablement lancé la carrière d'écrivain de Sylvain Tesson. Il n'a pas volé son prix littéraire tant il arrive à installer un souffle différent dans chacune de ses quinze nouvelles. Son amour du vivant y côtoie une certaine misanthropie mais je pense qu'il s'agit là d'une manière de mettre en relief notre travers d'être humain souvent trop centré sur lui-même. Et le moins que l'on puisse dire c'est que cela fonctionne puisque j'ai avalé d'une traite les deux cent pages d'Une vie à coucher dehors.
Lien : https://lespetitesanalyses.c..
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Quinze nouvelles nous contant le tragique de l'homme. Sylvain Tesson nous fait voyager dans le temps et dans l'espace avec un fil conducteur au-travers de ses textes : la fatalité, le destin, la nature au-dessus des hommes. Il nous propose une vision assez pessimiste et tragique de la vie et de nos sociétés. Des textes très bien écrits, avec de magnifiques passages pour décrire l'hiver sibérien notamment.
J'ai particulièrement apprécié la très courte nouvelle intitulée "La particule" qui nous décrit la vie éternelle d'un atome, illustrant d'une manière très original le précepte de Lavoisier "rien ne se créé, rien ne se perd, tout se transforme", ainsi que "Le bug", nouvelle futuriste imaginant la révolte des femmes mettant fin à une période dite de l'âge sombre ayant débutée "le jour où quelques prophètes étourdis de soleil avaient décrété que la femme était un os surnuméraire sorti du flanc de l'homme", ainsi que la discussion sur les bienfaits de la société de consommation par deux déportés soviétiques en pleine hiver sibérien.
Un très bon et beau recueuil de nouvelles qui se dévore d'une traite
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Un petit voyage très bref en Sibérie avec Sylvain Tesson que je découvre avec ce court roman.
De nombreux paysages bien décrits, une incursion dans les terres sibériennes où l'on vit en pleine campagne mais là où l'on attend impatiemment après les hommes qui viendront pour déposer l'asphalte sur les chemins encore tout caillouteux.
Le tout arrosé de vodka ou encore de n' importe quelle substance, pourvu qu'elle dispense du plaisir à l'absorption.
Une écriture fine et délicate, un bon moment de détente.
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J'ai hésité avant d'acheter ce livre, me disant que l'on en faisait trop des gorges chaudes pour qu'il soit bien, mais la curiosité l'a emportée, je voulais découvrir cet écrivain voyageur, ou ce voyageur écrivain, et je voulais me laisser convaincre et emporter sur les routes.
Hélas, ce fut une déception. Ces nouvelles sont convenues et prévisibles. L'absence de suspens ou de tension ne me déplaît pas nécessairement lorsque le texte est servi par une plume personnelle. Mais là aussi, le style est convenu et prévisible. Je dois donc avouer que, malgré les paysages que l'on traverse et qui devraient couper le souffle, je me suis ennuyée, et n'ai persévéré que bercée par l'illusion que la prochaine nouvelle serait mieux.

Certains diront peut-être que je suis blasée, cynique, mais je n'ai pas aimé les sentences dont Sylvain Tesson parsème ses nouvelles, dans des phrases qui se veulent lapidaires mais qui sont des lieux communs cent fois entendus (« Dans les pays pauvres, les pauvres sont maigres, mais dans les pays riches, ils sont gros. », p. 116, “Le naufrage”) ou que l'auteur répète lui-même, comme cette formule utilisée deux fois à à peine vingt pages d'intervalles : « L'enfer, ce n'est pas les autres, c'est quand ils vivent trop près. » (p. 159, “L'île”) puis « L'enfer, ce n'est pas les autres, c'est l'éventualité qu'ils arrivent. » (p. 181, “La crique”).
Alors certes, les nouvelles “Le lac” et peut-être “Le phare” (avec une des rares formules qui m'ont arraché un sourire, « En Bretagne, même la mer fait de la crème. », p. 198) ne sont pas désagréables, mais elles ne compensent pas à elles seules les faiblesses du reste du livre, qui manque tout autant d'imagination que de style. Je retourne donc de ce pas vers tous ces autres écrivains voyageurs que nous a donné le XIXème siècle ou d'autres plus récents, pour y retrouver cette plume qui me fait voyager et voir les paysages et les gens que je ne rencontrerai jamais.
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Critique du Point publié le 22/11/2010 par Marine de Tilly

"Le fait qu'il aime l'aventure ne fait pas de lui un écrivain, et courir la planète est, selon lui, à la portée de chacun. Mais savoir la raconter avec tant de coeur et d'esprit n'est pas donné à tout le monde ; c'est la tâche du poète, du philosophe, de l'écrivain.
Sylvain Tesson est les trois à la fois, et son observation délicate du monde, dont il a si souvent caressé la peau, est toujours un plaisir de lecture, en même temps qu'une leçon d'humilité.
Dans "Une vie à coucher dehors", il nous invite à rester lucides face à la puissance des forces de la nature, l'absurdité de l'existence, le choc de la modernité, la société de [sur]consommation ou de prospérité (cfr. Nouvelle le sapin), la révolte des femmes, le poids de la religion..."

Ok, ok mon gars. Mais toi, t'en a pensé quoi?
Et bien, je pense aux Rita Mitsouko.

"Les histoires d'amour finissent mal" chantait Catherine Ringer. Les histoires de Sylvain Tesson aussi.

C'est ma deuxième incursion dans l'univers du Tesson, nouvelliste. J'avais écouté "S'abandonner à vivre " et étais resté perplexe. Peut-être que les livres audio ne me conviennent pas. Manque d'attention, de concentration, je ne sais pas...

Je suis plus familier de ses récits lorsqu'il est à l'affût de sa panthère, lorsqu'il parcourt la France plutôt que de se soumettre à des séances de kiné ou lorsqu'il contemple le monde depuis sa cabane au bord du lac Baïkal.

Mais le Tesson est complexe et multiple et ne se résume pas à ça.

Je me suis donc imprégné de cette " Vie à coucher dehors". Et là , j'ai adoré ça, les deux je veux dire. Lire ces 15 pépites et coucher dehors (de temps en temps) !!!
Forcément, il y en a qui m'ont plus touché que d'autres; une ou deux sont peut-être dispensables mais qu'importe. C'est aussi et surtout ça, le charme d'un recueil de nouvelles.

Prochains voyages: "Blanc" et "Avec les fées".

Quand on parle de Sylvain Tesson, on n'est pas objectif. On le lit, on apprécie (ou pas) et surtout, on s'en tamponne de ces stupides polémiques à la con.
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