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3,11

sur 355 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Je trouve l'exercice des nouvelles plutôt risqué, si quatre ou cinq nouvelles (très courtes) sortent ici du lot, la majorité m'ont laissées de marbre.

Un livre très court que j'ai lu en un aller-retour dans les transports parisiens, j'ai retrouvé l'écriture si spécifique de Jean Teulé mais je ne garderai pas ces nouvelles en mémoire.
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En 40 mignardises, Teulé nous promène dans des lieux variés (fonds de tiroir ?). J'en ai pioché quelques unes entre deux pavés. Il ne m'en reste pas grand-chose. J'ai aimé ‘Gare Saint-Lazare ‘ qui montre que tous les jours beaucoup de jeunes font des choses bien, contrairement aux reportages. Celle de ‘Vanessa dans le métro' ressemble étrangement à la chanson de R_wan du groupe Java. A picorer ça et là.
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Avis de recherche : où est passé Jean Teulé ? Sortez de ce corps, ange mielleux de douces paroles, de paysages buccoliques, de bonnes gens! Rendez-nous l'auteur sarcastique à l'humour noir qui aime flirter avec la part diabolique de l'humain ! La respiration qui devrait oxygéner ces lignes ne fait que les ramollir, noyer les pensées dans la banalité. Je veux retrouver le souffle coupé, l'accélération du coeur, la course vers l'obscurs, la jubilation des esprits tordus, fantasques... Où est passé Jean Teulé ?
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- Allô, Monsieur Teulé?
- Lui-même. Qui le demande?
- Ici, Corinne de Julliard...
- Une noble, on ne les a pas tous raccourcis et mangés sous la Révolution?
- Euh, non, Corinne, des EDITIONS Julliard...
- Ah bon, je comprends mieux.
- Nous pensions...
- Faites attention, c'est mauvais pour la santé...
- Oui, hum... enfin, cela fait un moment que nous n'avons rien reçu...
- C'est vrai.
- Alors nous nous disions que, si vous aviez quelques textes, dans un tiroir, sous le pied d'une table bancale, dans une sacoche sous le miroir de l'entrée... enfin bref, du grain à moudre pour vos lecteurs, nous pourrions les compiler et les publier...
- Un recueil de nouvelles...?
- Même pas. Des textes dans lesquels le lecteur reconnaîtrait votre patte. Votre sagacité, votre humeur joviale, votre...
- N'en jetez plus ! J'étouffe... Il faut me faut de l'air, une respiration, comme, comme...
- Vous êtes fantastique !
- Ah bon?
- Oui, Comme une respiration, quel titre fantastique... Nous attendons vos textes, alors. Disons, pour vendredi? Au revoir, Monsieur Teulé, ce fut un plaisir...
- Eh, mais...
Clac...


Frustré... je suis un lecteur frustré.

Je m'explique... je connaissais Jean Teulé pour l'avoir fréquemment vu sur les plateaux de télévision. J'aime son esprit. Sa verve. Son sens du bon mot.

Alors sur le présentoir de ma bibliothèque communale (trad. municipale pour mes amis français), j'ai saisi ce volume. Je dois bien avouer que son format, son épaisseur faisaient partie du choix.

40 nouvelles annonce l'éditeur...

Non, ce ne sont pas des nouvelles. Ce sont des capsules, des respirations, des souffles, des volutes... mais pas des nouvelles. Certes, c'est souvent tendre, parfois comique, assez caustique, c'est ancré dans l'air du temps. C'est aussi nostalgique... Bref, c'est la vie, quoi! On n'en attendrait pas moins d'un tel personnage. Et avec 40 petites évocations, on a de quoi ratisser large et toucher toutes les dimensions du quotidien, du vécu.

Car, oui, cela sent le vécu. La terre, le sel des hommes.

Mais... je suis frustré. Car tous ces portraits, ces frisottis, ces moments de vie tapent souvent juste. Et, dès lors, on en veut plus. Ce sont des accroches. Des lignes que l'on voudrait voir développées. Il y a un goût d'inachevé, de chaos, de brouillon au terme de ce livre.

Vite, un autre de Jean Teulé... mais un vrai livre cette fois.
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Comme une respiration... Et le ciel en couverture, c'etait sans doute le plus bel hommage à rendre à Jean Teulé à la suite de sa disparition en 2022 que de choisir ce roman.
Un pied de nez, qui, je crois, lui aurait plu.
Heureusement, il était aussi un fort en gueule et j'imagine qu'il acceptait la critique.
Ca tombe bien, parce qu'en refermant ce recueil de 40 récits, je suis perplexe sur l'inspiration que je ressens en berne.

C'est quoi en réalité ce livre ? Des échantillons de petits bonheurs distribués à la va vite ? Des anecdotes de 2/3 pages se voulant minimalistes mais bougrement vides de contenus ? Des histoires atrophiées ?
Je n'ai pas du saisir l'idée, j'avoue avoir été à sec de substances tant sur le fond que la forme. Je suis bien consciente que distribuer la bonne fortune, les délices du quotidien et la volupté des idéaux ca doit partir d'une bonne intention, mais tout de même, ca frise un peu le foutage de gueule Jean !

Une verve condamnée ou sous scellés mais de toute évidence absente, une écriture dénuée de saveur, une rhétorique douteuse commençant par " c'est une maison pas bleue pas adossée à la colline"... Non, ca on ne peut pas ! Enfin pas Teulé, ça ne devrait pas se produire, et pourtant, si.
On peut donc coucher sur papier un brin de candeur, de joliesse un peu puérile, le tout bien compacté histoire de créer l'illusion d'une hypothétique consistance et on balance150 pages au lectorat.
Pourquoi pas, ca plaira toujours à certains.

J'ai veillé à garder les yeux ouverts, ce fut laborieux, ai réussi à m'ennuyer une bonne dizaine de fois, soit tous les quatres récits, tout ca pour me rendre compte à la rédaction de cette chronique, soit cinq minutes après ma lecture, qu'il ne me reste déjà plus rien.

Je ne saurais donc qualifier cet ouvrage pas très audacieux, sans esprit ni même poétique , alors je vais au plus simple et au plus réaliste puisqu'il n'y a pas grand chose à dire de plus d'une grande inconsistance:

Un divertissement ennuyeux.

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J'étais à 2 doigts d'appeler Jacques Pradel pour relancer "un perdu de vue" ou un "perdu de recherche" pour ceux qui ont plus les Inconnus comme référence. Mais Où est passé le Jean Teule qui m'a fait aimer la littérature? Il sest perdu dans ces minis histoires. Allé Jean, reviens stp
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Des nouvelles légères comme des plumes de duvet emportées par le vent...

Un peu trop légères toutefois pour me toucher.
Lien : http://noid.ch/comme-une-res..
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Depuis que j'ai découvert les romans de Jean Teulé, je les ai rarement peu aimé et souvent aimé beaucoup, passionnément, à la folie, savourant chacun de ces récits avec délices. Celui-ci déroge à la règle. Ce recueil de 40 courtes nouvelles, dont certaines ne font qu'un paragraphe, sont plates, insipides et ennuyeuses au point que, hormis la première, je les ai oubliées aussitôt lues - raison pour laquelle j'ai abandonné ma lecture passée la quinzième. Certains apprécieront ce recueil de Jean Teulé qui ne se ressemble pas, mais les fans risquent d'être déçu.
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J'ai un problème avec Jean Teulé: je le trouve infiniment sympathique, son sourire, sa bienveillance et sa voix me font craquer et si je l'entends ou le vois , je craque et achète instantanément ses livres (il n'a pas réussi pourtant à me convertir aux romans historiques, son pouvoir a donc des limites).
C'est donc quasi hypnotisée que j'ai acquis Comme une respiration que La Grande Librairie avait un peu survendu.
Des textes courts,anecdotes croquées,tendres souvent, drôles parfois, une évocation discrète du changement de vocation de son amoureuse Miou-Miou (qui devait devenir tapissière,) l'histoire du prof de dessin qui a changé le destin de l'auteur (qui perd un peu de sa fraîcheur car rebattue dans les médias), tout ceci est agréable mais reste un peu trop léger...
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Je ne comprends pas l'intérêt de ce livre.
Ce sont des "nouvelles", mais sans engagement aucun, aucune portée politique, aucune remise en question de quoi que ce soit... Plutôt des bons sentiments, qui sont d'ailleurs assez loin d'être vraiment "bons" tellement ils sont communs. Il y a plusieurs textes où un personnage féminin semble menacé par des hommes, pour que la menace se révèle finalement être une "aide" apporté (une bande d'hommes suspects aidera finalement la jeune femme a porter sa valise, et il y en a plusieurs autres exemples, ce qui m'a assez choquée...).
J'imagine que cela se veut être des scènes de la vie quotidienne et que l'auteur vise une certaine "poésie de la banalité" ou du quotidien mais l'ensemble est finalement tellement banal que franchement fade. Par contre c'est sûr, ça se lit "facilement", ça ne bouleverse absolument rien.
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