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3,11

sur 355 notes
Une balade au bras de Jean Teulé un jour de printemps. Tout est vert tendre. Tout est promesse. Il ouvre les yeux, tend l'oreille, marche et raconte la vie. C'est un peu un carnet de voyage, des esquisses croquées sur le vif.
Ces petites histoires légères, presqu'anecdotiques racontent cette vie de tous les jours. Et elles font du bien
Jean Teulé ajoute sa patte, un brin d'humour et d'espièglerie, un bon mot, une tournure cadencée et tout de suite l'histoire a de l'allure. Elle s'envole parce que justement elle s'est délestée de toute violence et surtout elle finit toujours sur une note positive…

Je mets 5 étoiles parce que je sais maintenant qu'il n'y a pas que des échanges virtuels, des couples aux terrasses ou au restaurant branchés sur leurs portables respectifs, pianotant d'une manière effrénée. 5 étoiles en guise de pied de nez au manque de communication dont souffrent tant de contemporains.

Je mets 5 étoiles parce qu'autour de nous il n'y a pas que des mauvaises nouvelles. et tous les jours, si nous voulons bien fixer notre attention, nous serons témoins de tas de petites aventures sympathiques. Une aubaine, une surprise, une vague positive, un visage qui s'éclaire, des yeux qui pétillent, une serveuse qui remet gentiment un client désagréable à sa place. 5 étoiles parce que la vie se raconte dans ce qu'elle a de plus banal et que ces événements banals peuvent avoir un charme fou.

Je mets 5 étoiles parce que la vie offre des tas de nouveautés à savourer, des tas d'échanges à espérer, des souvenirs à collectionner, en tout lieu, de tout temps, avec tout à chacun.
La preuve…. En lisant ce livre plein de fraîcheur, en me promenant au bras de Jean Teulé, j'ai vécu une belle récréation au milieu de gens que nous avons tous croisés.
C'était comme une respiration….
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♫Approche-toi petit, écoute-moi gamin,
Je vais te raconter l'histoire de l'être humain
Au début y avait rien au début c'était bien
La nature avançait y avait pas de chemin
Puis l'homme a débarqué avec ses gros souliers
Des coups de pieds dans la gueule pour se faire respecter
Des routes à sens unique il s'est mis à tracer
Les flèches dans la plaine se sont multipliées
Et tous les éléments se sont vus maîtrisés
En deux temps trois mouvements l'histoire était pliée
C'est pas demain la veille qu'on fera marche arrière
On a même commencé à polluer le désert.

Il faut que tu respires, et ça c'est rien de le dire
Tu vas pas mourir de rire, et c'est pas rien de le dire
Il faut que tu respires, c'est demain que tout empire ...♫

Mickey 3D, Respire, 2003

Anecdotes bucoliques, qu'il a glané ici et là
Comme dans son "François Villon, Je" déjà,
sans prétention, style particulier
voire première personne très singulier.
Hou la vache ! une fois passé, le pré fait
que voulez vous qu'on fasse !?
Eloignons les empêcheurs d'aimer en paix
Apprécions , Carpé diem , sera ma préface...
Sois l'automate qui aspire à la vie perpétuelle et fantaisiste, remonte régulièrement le temps à la clé et Respire à pleins poumons une fois arrivé à la surface , avec cette sensation du plongeur qui a tranché les sangles qui le retenaient au fond, et qui d'un coup de talon, s'élève in extrémis vers la surface alors que sa bouteille est presque vide... trois petits points de suspension, comme une respiration
Après avoir lu "Bord Cadre", vu l'épaisseur de l'ouvrage qu'un ami Hervé me tendait,
j'avais refusé d'entreprendre la lecture de "Héloïse ...ouille"
Je suis maintenant réconcillié, Jean Teulé m'a reconforté
je peux reprendre l'ouvrage abandonné, je n'ai plus la trouille.

Du train de la vie, pensez à descendre.
Penser à des cendres en décembre. p133



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Il y a des jours où en classe je me sens bien seule.
Les élèves ne sont pas réveillés, jouent avec leurs stylos, bâillent à s'en décrocher la mâchoire et moi, je suis là, devant eux, à tenter de capter leur attention, à m'essayer à quelques pointes d'humour, à chercher désespérément la petite étincelle dans le regard de ces chers bambins, à déambuler dans la classe avec de grands gestes mélodramatiques, à questionner encore et encore :
" Oui, mais encore ?"
En vain, la réponse attendue n'arrive jamais..Il y a des jours comme ça mais heureusement, ce n'est pas tous les jours.

Jean..c'était plutôt une bonne idée ce recueil de nouvelles, cette respiration qui s'annonçait merveilleusement bien avec cette maison bleue même pas bleue...mais là, tu vois, après avoir enchaîné ces historiettes les unes après les autres, j'ai bien envie de te dire aussi :

"Oui, mais encore... ?"

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Inspirez ! Expirez ! Respirez ! Et lisez !

Dans cet exercice respiratoire que nous propose Jean Teulé tout est douceur et poésie.
Dans la première nouvelle, ma préférée, l'auteur nous invite à découvrir une maison, qui n'est ni bleue, ni adossée à la colline, mais qui fait « cui-cui » grâce aux dizaines de petits oiseaux y ont élu domicile.

Les histoires se suivent, belles, simples, optimistes et se posent sur nous comme un souffle de brise printanière.

Me voilà réconciliée avec Jean Teulé, que j'avais décidé de ne plus lire, lasse de ces faits divers revisités toujours plus glauques et sanguinolents.

J'ai adoré !



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Mitigée pour Fleur de tonnerre, j'avais zappé Héloïse ouille ! parce qu'un peu lassée de ces textes un peu glauques.
Et puis j'ai entendu Jean Teulé à la radio parler de son nouveau livre, et j'ai beaucoup aimé sa bonne humeur, son nouvel état d'esprit.
Alors voilà. Effectivement, plus rien à voir avec ses autres écrits, sauf l'humour, toujours présent. Plein de très courtes nouvelles, mignonnes, rafraîchissantes, souvent tendres. Plein de lieux différents. C'est très agréable à lire, surtout avec les illustrations qui accompagnent certains textes.
D'accord, si ça avait été le premier Teulé que je lisais, je n'aurais certainement pas trouvé que c'est un grand auteur original, comme le Teulé que je connais.. Mais il a bien fait d'écrire ça, ça repose un peu entre deux de sa part un peu plus étoffés et délirants.
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Inspirés de personnages ou de pages de l'Histoire pour la plupart, les romans de Jean Teulé sont documentés, certes, mais outrés et très crus. Son 'écriture radicale', comme dit Guillaume Meurice, n'épargne rien au lecteur - sexe, sadisme, violence, noirceur humaine...

J'ai découvert une autre facette de l'auteur avec ce recueil calme, plein de douceur et de bienveillance.
Les sujets n'en sont pas moins graves, mais le ton est mesuré, et j'ai aimé.
Ici, des faits divers, des anecdotes, des gens ordinaires, vous, moi, Yann, Arthur ♥, Roger, et lui, l'auteur, puisque certains passages semblent autobiographiques.
Des histoires très courtes, parfois illustrées, souvent émouvantes, autour de la vie, de la maladie, de la mort, du deuil, de l'amitié.

Touchée par ce Teulé à contre-emploi.
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Je trouve l'exercice des nouvelles plutôt risqué, si quatre ou cinq nouvelles (très courtes) sortent ici du lot, la majorité m'ont laissées de marbre.

Un livre très court que j'ai lu en un aller-retour dans les transports parisiens, j'ai retrouvé l'écriture si spécifique de Jean Teulé mais je ne garderai pas ces nouvelles en mémoire.
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Le nouveau Jean Teulé est avancé. Oui, nouveau titre chez les libraires mais uussi et surtout, nouveau Jean Teulé qui prend une grande goulée d'air frais et nous rafraîchit. Un nouvel écrivain que je n'irais pas jusqu'à qualifier de poète mais qui colporte des petits bonheurs. Faire une pause en cette période de remous intenses. Allez, on respire.
Au revoir, Héloïse et Abélard, adieu « Mangez-moi… ». On passe du rire de la petite boutique, du Montespan pour sourire de ces moments qui, pour la majorité avaient bien mal démarré. Et ouf, tout va bien. Tout va mieux.
Des contes ? Non. On pourrait pourtant y croire. Mais des récits basés sur du vécu. Et si nous nous montrons un peu curieux, de belles surprises. Un conifère qui donne des merises. Impossible sauf chez Disney ! Pas du tout, ça existe bel et bien. Un if du XIIIe siècle, à Saint-Laumeuc dans les Côtes d'Armor, qui héberge en son tronc un cerisier sauvage.
Je ne vais vous gâter le plaisir de découvrir vous-même ces quarante petites respiration et encore moins la dix-neuvième.

Ce Teulé ressemble à ces livres d'histoires de notre enfance : une histoire par jour avant de dormir. Comme la tarte aux pommes de Mamie. Une part pour goûter, une seconde pour confirmer, une troisième pour la gourmandise, une quatrième et stop…. de la tarte, il ne reste plus que l'assiette…. On referme ce livre que l'on vient d'avaler avec gourmandise. Promis on va relire chaque respiration au jour le jour avant de s'endormir. Il faut toujours respirer avant de se jeter dans les bras de Morphée et oublier ainsi les soucis et les peurs du jour.

Je recommande cette thérapie qui va de cui-cui à Sophiiie.

PS :
Joli-Thorax ou Joli joli clin d’œil à Goscinny et Uderzo ? Au célèbre tavernier Jolitorax d' '"Astérix chez les Bretons" ?
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Quarante courtes nouvelles sont réunies dans ce recueil de 150 pages.
Il y est souvent question de maladie, de pensées suicidaires : pas de doute, c'est du Jean Teulé, comme le confirme d'ailleurs la qualité de l'écriture. On trouve aussi de la tendresse dans certaines de ces pages. J'ai particulièrement apprécié "La mitaine de Yann" et la bienveillante attention de sa grand-mère. D'autres nouvelles sont moins convaincantes; l'ensemble est assez inégal. Il faut dire que le format de quelques pages laisse peu de place pour de grandes aventures, même si quelques croquis complètent parfois utilement le texte (par exemple la représentation de la fameuse mitaine). Peu d'auteurs savent nous émouvoir avec si peu de caractères.
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Des livres, des romans, des biographies, Jean Teulé en a écrit beaucoup. J'en ai aimé certains, comme Darling et j'en ai presque détesté d'autres, comme Entrez dans la danse, qui m'a franchement indisposée par son style cru et provoquant. Avec cet auteur, je m'attends à tout...

En lisant Comme une respiration j'ai découvert une autre facette de Jean Teulé : un homme sensible, tendre, poète et nostalgique profitant des moindres petits bonheurs de la vie, tels l'arrivée du printemps dans maison et le chant des oisillons.
Dans ce recueil de 40 nouvelles souvent très courtes, parfois juste des anecdotes pittoresques, l'auteur nous fait voyager dans les régions voire dans le temps. Il égrène des souvenirs, des témoignages, des histoires que des gens "ordinaires" lui ont racontées. Il y mêle photos, dessins, poèmes. le tout constitue un ouvrage plaisant, qui se lit facilement et apporte au lecteur douceur, charme et sérénité. Rédigé avec une petite touche d'humour et un brin de naïveté, l'auteur a laissé derrière lui un livre atypique dont la lecture fait du bien.

Comme une bouffée d'air frais dans un monde où l'actualité est souvent sombre et morose, Jean Teulé écrivait :

"Groupe islamique, Ukraine, Musée du Bardo à Tunis, la pauvreté, etc. et puis cette maison qui fait cui-cui au printemps. Sur la même terre, autant de laideur et de beauté à la fois. Ca m'en fout les larmes aux yeux lorsque je tourne autour d'elle et puis ça m'apaise. Combien de printemps encore l'entendrais-je chanter ?

Jean Teulé nous a quittés récemment. Sa maison bâtie sous Henri IV ne l'accueillera plus. Cette maison, écrivait-il, qui avec au printemps "ses milliards de cui-cui" lui faisait "croire que la vie est là, dans ses murs et que le monde est beau."

#Challente illimité des Départements français en lectures (50 - Manche)
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