J'ai reçu ce recueil de poésie dans le cadre de la deuxième opération masse critique au Québec. Merci aux éditions de l'Oie de Cravan et à Babelio!
C'est un tout petit ouvrage, très mignon. La couverture pastel ornée d'une couronne d'épine, le titre évocateur ainsi que le prénom de l'autrice, très joli, ont tout de suite retenu mon attention. le paratexte est tout à fait à l'image des poèmes qu'il accompagne, en ce qu'il évoque à la fois la douceur et la douleur.
La première partie du recueil m'a semblé traiter des relations amoureuses et la seconde, de la relation mère-fille. Je crois qu'il est question du cancer du sein, mais impossible d'en être certaine... La plume de l'autrice est très agréable et le rythme est maîtrisé. Les mots semblent glisser les uns sur les autres. Cependant, j'aurais aimé comprendre d'avantage ce dont il était question. Au fil de ma lecture, il me semblait effleuré le sens du bout des doigts sans jamais pouvoir m'en saisir.
J'ai tout de même apprécié ma lecture. Je crois qu'il s'agit d'une nouvelle voix poétique à découvrir, même si, malheureusement, elle est demeurée un peu hors de ma portée.
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Je ne suis pas fan de poésie habituellement mais ce petit recueil m'a charmé! c'est une lecture agréable, et ultra fluide. C'est de la poésie moderne où on sent quand même bien un fond de souffrance, sur l'amour, la maladie. J'ai trouvé ça beau, les mots, le ton. J'ai noté plusieurs passages que j'ai particulièrement aimés, dont celui-ci: « je suis l'homme à la lanterne, je chante dans une vie antérieure, pour me trouver dans ta paix » comme c'est beau !
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Un recueil poétique ultra moderne et dont la plume est hyper fluide. Une lecture agréable et qui se déroule facilement.
Néanmoins, j'aurais aimé aimer plus. L'écriture semble pouvoir être encore plus incisive et nous mettre complètement à fleur de peau.
Il m'a manqué l'étincelle.
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ou bien tu diras
regarde les arbres sont bruns
je n’ai jamais été qu’une balle perdue
quand je ne gagne pas je flanche
c’est moi qui ai mangé toutes les abeilles
les femmes de ma vie
meurent d’être femme
je l’ai appris
par le bruit sec
que font les pinsons quand ils tombent
froids et durs
sur mon imaginaire
et elle pleurait
parce qu’elle avait
mangé la lune trop vite
qu’elle était pleine de cyanure
je ne suis qu’à demi là
toujours cette absence qui scie l’homme
l’enfance
fait tourner le regard
jusqu’à perte d’équilibre
comme un saule qui dévie dans la cour des vents
mais je veux
un éternel automne
une autre promenade
dans mon silence