Mr. Nice : L'histoire oubliée du jeune Mod

Pour Nice, ce n'est pas vraiment une promenade

Les années 60', la musique...ce roman de François Thomazeau avait tout pour me plaire.
Et pourtant, en dépit du ton enlevé qui rend la lecture plutôt agréable, je n'ai pas réellement accroché à cette histoire de Stevie Nice, un jeune Mod qui assure son existence de dandy en fourguant diverses pilules dans les clubs du Swinging London.

La première partie est d'ailleurs la plus intéressante, qui propose une sorte de Quadrophenia où ne manque pas un rétro à la Vespa. Mais quand Steve se trouve pris contre sa volonté, dans des histoires criminelles crapuleuses qui le conduisent à fuir et se cacher et que débute une partie polar sordide, j'ai un peu décroché.

La litanie des différents mafieux est à mon goût le point faible du récit et j'ai eu du mal à identifier vraiment les différents personnages et à me laisser embarquer dans une histoire aux ressorts assez peu originaux.

Les très nombreuses références à la musique (Who bien sûr, Kinks -oui, oui, oui, Impressions, Small Faces, Four Tops...Que du bon) sont en revanche, le point fort du récit, bourré ainsi de références, où on croise les Beatles, Eric Burdon ou Jimi Hendrix...L'inclusion de QR code renvoyant aux vidéos des groupes sur Youtube est un petit plus astucieux.

A noter une référence étonnante au -mauvais- roman de Norman Mailer (à moins qu'il y ait une autre référence sixties que je ne connaisse pas) avec la phrase "Les vrais durs ne dansent pas".

Merci à Babelio et Masse critique et longue vie à la maison d'édition Encre Rock.

Etiez vous Mod's ou plutôt Rockers ?
Il y a fort à parier que comme moi nombreux sont ceux qui ignoraient ce qu'étaient les Mod's
François Thomazeau nous propose de découvrir ce mouvement qui, dans le milieu des années 60 en Angleterre, a beaucoup fait parler de lui. En 1964 des affrontements violents, entre les Mod's et les rockers, eurent lieu sur les plages du sud de l'Angleterre faisant la une des journaux.
Nous suivons ainsi le parcours de Stevie alias Mr Nice. Pour vivre pleinement sa passion de Mods, il approvisionne en cachets de toutes sortes, une partie de la jeunesse londonienne qui passe ses nuits entières à danser dans des clubs plus ou moins confidentiels.
La vie n'est pas facile pour Stevie, jeune métis homosexuel. Il survit grâce à sa « petite entreprise » qui ne va cesser de croître au point de venir marcher sur les plates bandes de la pègre londonienne…
De facture classique, ce polar historique remplit tous les codes du genre. On y retrouve la marque de fabrique de François Thomazeau, une écriture agréable, teintée de pointes d'humour, une intrigue basée sur des faits réels mettant en scène des personnages ayant existé. C'est un polar Rock and Roll, comme ceux qu'il souhaitait écrire lorsqu'il fonda avec deux amis la maison d'édition « L'Ecailler du Sud »
La musique présente dans tout le roman crée une ambiance donnant au lecteur l'envie de découvrir ou redécouvrir ce qui se faisait à l'époque. The Impressions avec « The young Mod's Forgotten Story » donnent le ton. Mais ils ne sont pas les seuls artistes à figurer dans ce livre. Internet permet d'écouter leur musique.
Londres des années 60, mais pas celle que l'on connait est un personnage du livre.
Au-delà d'un simple polar François Thomazeau invite le lecteur à voyager en sa compagnie pour lui faire découvrir une « mode » oubliée et partager une de ses passions, la musique

On part dans le Londres des années 60 avec une ambiance Lambretta, Vespa, , soul musique, modern Jazz, blue beat, ska, amphétamine, hameçon, Parka, Sta-pressed, danse et règlement de compte...
Le livre nous raconte l'histoire de Stevie Nice un jeune Mod. C'est l'occasion de découvrir le style de vie et le déroulement des journées quand on fait partie des Mods cette "sous-culture" qui allie musique, style vestimentaire, scooter, danse et fête !!!
La couverture m'a déjà interpellée avec le scoot orné des traditionnels dizaines de rétros et la fameuse cocarde bleu, rouge blanche.
Le texte est écrit assez gros donc les 213 pages se lisent vite.
Chose inhabituelle, on commence chaque chapitre par un QR Code qui renvoie sur le lien YouTube d'une chanson avec une partie du texte. On peut donc se mettre dans l'ambiance à chaque fois !!! Excellent, l'occasion de se replonger dans certains titres. C'est une très belle idée.
A l'intérieur des chapitres on retrouve aussi parfois quelques extraits écrits cette fois.
Le "héros" de l'histoire est un jeune Mod qui vend de la drogue et a commerce florissant !!!
Il est métis et homosexuel et fait des jaloux , c'est le début des soucis.
Le style est vivant, on enchaîne les péripéties.
J'aurais presque aimé pouvoir poursuivre et en savoir plus sur ce mode de vie particulier mais bon on est sur un roman pas sur un ouvrage spécialisé sur la culture Mods donc c'est normal !!!
Merci aux éditions "Encre Rock" et l'opération Masse Critique pour l'envoi de cet ouvrage.

Quand j'ai demandé ce livre lors de la dernière Masse Critique, j'ai (évidemment) tout de suite été intriguée : une histoire qui se déroule en Angleterre dans les années 60 et qui met en scène un Mod ? Youpi ! Petite maison d'édition et collection Encre Rock, mais oui !
Le personnage central du roman, Stevie, est un fournisseur de petits cachets illégaux. cela l'amène à fréquenter des personnes peu recommandables de la pègre londonienne. on suit ses péripéties au fil d'une intrigue de facture classique émaillée de quelques passages un peu glauques. Les références à la musique sont nombreuses (et j'ai apprécié ).
Pour le reste, j'ai trouvé tout ça un peu basique et si le coté rock'n'roll m'a plu, les démêlés de Stevie avec la pègre ne m'ont pas vraiment convaincue (les scènes de violence, sans plus).
Pourtant, le personnage de Stevie reste intéressant, jeune métis homosexuel qui cherche à se dépêtrer d'un bourbier ingérable. Les personnages secondaires sont moins bien caractérisés, un peu interchangeables.
Et puis, même s'il s'agit d'une histoire de camaraderie et aussi d'amour entre deux hommes, ça manque quand même cruellement de figures féminines dans le paysage. C'est simple : pas une, sauf une femme qui passe… et qui ne sert à rien.
Bref, je reste sur ma faim. Heureusement, les passages musicaux, et les QR code qui renvoient aux liens sur les vidéos YT sont excellents.
De plus, je découvre une maison d'édition qui propose des collections, dont celle-ci (Encre Rock) formidables !




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