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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Duong Thu Huong nous convie à une balade à travers le Vietnam, ou plutôt certains lieux et certains aspects de la vie au Vietnam.
En suivant l'histoire mouvementée de Thanh, elle nous emmène dans des endroits et des temps différents.
Le récit n'est pas linéaire, il y a de nombreux flasbacks. Duong Thu Huong joue beaucoup sur les rythmes. À certains moments elle prend tout son temps, l'action avance doucement ; le lecteur doit accepter cette lenteur, respirer les parfums, goûter la cuisine savoureuse, suivre ces traditions tellement éloignées de nos habitudes occidentales. Il doit se laisser guider pour apprécier le voyage. À d'autres moments, l'histoire s'accélère, de brusques changements interviennent, des surprises arrivent.
Certains épisodes sont durs, car la vie n'est pas tendre avec Thanh. Elle ne lui épargne rien, ni la souffrance, ni la violence : certains passages sont vraiment difficiles.
Cette lecture aura été pour moi l'occasion d'un long voyage dans des lieux, des temps et des vies bien différentes des nôtres. Duong Thu Huong nous fait découvrir les traditions familiales, la poésie, la politique, la cuisine, et finalement la vie de son pays. À côté d'aspects très poétiques, elle ne craint pas de montrer l'envers du décor, d'aller farfouiller dans ce qui n'est pas forcément joli-joli, comme la prostitution, la corruption ou l'oppression politique. Un voyage dépaysant et très intéressant, même s'il n'a pas autant de force que le magnifique "Terre des oublis" du même auteur.
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Dans un roman précédent de Thu Huong Duong, on suivait deux jeunes garçons qui s'enfuient de la maison, du village, pour vivre leurs amours homosexuelles. Dans cet autre roman de l'autrice, une suite qui n'en est pas une, il me plaisait de retrouver Thanh et Phu Huong, et leurs familles respectives (comme le coloré Hoang Vuong). En effet, le sanctuaire du coeur se proposait d'explorer une autre issue à cette belle histoire. Aussi, il permettait de raconter comment la famille restée derrière a vécu la disparition des garçons. Il y avait bien de cela dans ce roman, mais aussi beaucoup plus. Trop, selon moi. Par moment, il me semblait perdre de vue les protagonistes. Une distante cousine qui vient consoler les parents désolés passent dans des rues qu'elle a connues jadis, entre dans la maison qui l'a accueilli plusieurs années de cela. Et c'est l'occasion de raconter l'historique de cette maison, ses anciens propriétaires, comment ils sont passés à travers l'implantation du communisme, etc. Était-ce vraiment nécessaire? Et cette situation s'est reproduite à plusieurs reprises. Trop souvent, je me retrouvais à lire des événements pas en lien (ou si peu) avec l'intrigue principale, tellement que j'ai décroché à plus d'un moment. Quand l'attention revenait sur eux, c'était trop peu trop tard. (Parfois, mon sentiment de perdition était tel que je ne le remarquais pas assez vite.)

Ceci étant dit, j'ai plutôt apprécié la nouvelle version des aventures de Thanh, que je trouve plus réaliste que celle dépeinte précédemment. J'ai aimé également le dénouement, qui offre une explication aux événements. Toutefois, c'était trop peu trop tard pour moi. Rendu à ce point, j'étais déjà las, presque ennuyé par ce roman qui prenait en longueur, qui n'en finissait plus de finir. Je n'ai rien contre les pavés, bien au contraire. En effet, un autre roman de l'autrice, Terre des oublis, est aussi long (et son rythme est plus lent) mais je ne l'ai pas ressenti ainsi, jamais je ne me suis ennuyé.
Selon moi, les passages plus longs doivent être au service de l'intrigue et pas quelque chose qui en retarde le dénouement. Certains diront que ces longueurs, ces différents passages servent à situer le tout, à donner un ton, à mieux comprendre le pays, ses habitants, les moeurs et valeurs, à mieux saisir les implications de l'implantation du communisme. Peut-être. En fait, oui, c'est vrai. de par les pérégrinations de Thanh et d'autres personnages, le sanctuaire du coeur fut un réel voyage à travers le Vietnam de la deuxième moitié du 20e siècle. En ce sens, c'est mission réussie. Toutefois, je reste persuadé qu'il était possible d'y parvenir en moins de pages. Dans tous les cas, cela m'aurait davantage convaincu et peut-être d'autres aussi.
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Le prologue s'ouvre sur la fugue incompréhensible de Tahn, un adolescent de 15 ans. Après une ellipse de treize ans, le lecteur retrouve un gigolo, entretenu par une riche femme d'affaires, en 1999. Sa maîtresse, Kim, est une dame bien plus âgée que lui, vraie tigresse en affaires comme en amour. Bien loin d'apprécier ces richesses et ce confort, Thanh se sent pris au piège: " elle a tout mis en oeuvre pour me lier définitivement à cette demeure. Elle m'a mis un anneau au nez, comme à un buffle. " Les choses sont pourtant bien claires depuis leur rencontre, quatre années plus tôt, alors qu'il se louait dans une maison close, l'Orchidée Pourpre: argent contre amour, confort contre compagnie, cadeaux contre fidélité. N'ayant pas grand-chose d'autre à faire qu'attendre que le temps s'écoule, Thanh passe en revue son passé et le chemin qui l'a conduit jusque-là. Ses souvenirs le ramènent à sa plus tendre enfance, moment béni de son existence, où il vivait heureux et entouré de sa famille et de ses amis, et à Tra My, sa soeur de coeur: "ce furent des années de bonheur. Les yeux dans les yeux, la main dans la main. Un amour d'enfance. " Ces moments du passé défilent dans sa mémoire et l'amènent à se remémorer ce qu'il connaît de l'histoire de son entourage, bien avant sa naissance et son arrivée parmi eux. Et c'est au fil de ces souvenirs, de ces moments de bonheur mais aussi de ces petits drames, que l'on comprend ce qui a amené Thanh à cette vie malheureuse. Chaque famille a ses petits secrets, ses cadavres cachés dans le placard, quel est celui qui ronge ainsi le bonheur de Thanh ?

Avec Sanctuaire du coeur, Duong Thu Huong nous plonge dans un Vietnam contemporain totalement dominé par l'argent, la quête du pouvoir et le sexe. L'errance sentimentale de Thanh sur les routes de l'amour et de la vie nous donne à voir une société corrompue et déstabilisée, très éloignée de ses racines traditionnelles. Avec toujours autant de talent, elle nous offre une très belle et très forte histoire de famille, dressant le portrait d'un jeune homme déterminé mais aussi fragile et profondément blessé. Un livre envoûtant, à l'écriture poétique. La romancière se révèle une impressionnante conteuse capable de guider ses lecteurs au bout de ces 750 pages. Si vous aimez les histoires qui vous " transportent ", alors n'hésitez pas , lisez ce livre !
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J'aime beaucoup l'écriture rigoureuse et précise de Duong Thu Huong, qui s'apparente presque plus au style du journal ou du compte-rendu qu'à celui du roman. Elle a l'art d'inciser ses descriptions du Vietnam moderne au fil de son récit, ce qui fait que ses descriptions ne sont jamais ennuyeuses et s'intègrent parfaitement à l'histoire, comme si celle-ci en dépendait. Paysages, politique, police, société, relations familiales, tout est décrit au scalpel, à travers l'histoire peu banale de ce jeune Than, fils de bonne famille, qui s'enfuit de chez lui à la suite d'un traumatisme que je me garderai bien de vous dévoiler, et qui devient gigolo après de nombreux périples qui nous sont racontés en flash-backs au fil des souvenirs du jeune homme.
J'avais beaucoup aimé son précédent roman "Au Zénith", et je me suis laissée prendre à nouveau par le rythme de ce roman décapant et actuel où plusieurs histoires se mêlent pour finir par se rejoindre petit à petit, et où jeux de pouvoir et combats contre la misère sont décrit avec une acuité qui fait de ce roman un portrait au vitriol du Vietnam actuel, entre traditions et soucis d'adaptation à un monde moderne dont il est une victime obligée, après le rouleau compresseur du communisme et l'occupation française. Lent, mais passionnant, et quelquefois éprouvant.
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A seize ans, Thanh est beau et c'est une âme pure. Elève brillant, entouré d'amour par ses parents, il est promis à un avenir radieux en grandissant dans la belle maison familiale entourée de pamplemoussiers dans le village de Lan Giang.

Pourquoi s'est-il soudain enfui en compagnie du jeune Phu Vuong après avoir volé ses parents, des professeurs respectés ? le désarroi le dispute au désespoir. On le retrouve seize ans plus tard, en 1999, entretenu par Kim, une riche quadragénaire dans la station balnéaire de Vung Tan. Il s'est prostitué, il a connu la prison, la faim et le froid. Pendant seize il a survécu et maintenant il voudrait se construire une nouvelle vie mais les démons du passé sont encore trop pesants pour lui. Il revoit sans cesse les images de son enfance heureuse auprès de Tra My, sa petite soeur de coeur dont il était tombé amoureux.
Duong Thu Huong excelle dans les descriptions de la société vietnamienne étouffée par la tradition familiale. Sans jamais être ennuyeuse, sans rien cacher de la noirceur humaine, l'auteure décrit avec précision et beaucoup de sensibilité les parfums, les ambiances et met l'eau à la bouche avec ses descriptions culinaires alléchantes. Son roman alterne les récits des moments du passé de tout son entourage avec ceux plus amers du jeune homme coincé dans une prison dorée. La scène tragique qui a poussé Thanh à fuir le hante et l'empêche de se reconstruire.

Duong Thu Huong est une conteuse magnifique et les personnages de tous ses romans sont inoubliables.
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Je ressors plutôt satisfaite de la lecture de cet énorme pavé, qui m'a donné un peu de mal à des moments... Ce n'est pas la longueur qui m'a effrayée, mais plutôt le nombre de vies évoquées et leurs entremêlements. Ainsi, je m'attendais à suivre uniquement le parcours du jeune Thanh, ce qui l'avait amené à la prostitution, et j'ai découvert l'histoire de ses proches, de sa famille, de ses amis. Je me suis retrouvée littéralement plongée au Vietnam, à des époques et des endroits très différents. Il y a la misère, la richesse, des gens honnêtes, perdus, machiavéliques ou fous, et tout ça donne un ensemble cohérent, fouillé et passionnant. C'est une véritable fresque familiale, qui dresse quand même un constat très sombre de l'âme humaine, quelle que soit l'époque et les circonstances...
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Fils unique, Thanh a grandi dans une sorte de bulle protectrice, à l'abri de la cruauté du monde. Choyé par ses parents, brillant élève, enfant touché par la beauté et par la grâce, Thanh est issu d'un milieu aisé et semble promis à un brillant avenir. Mais contre toute attente, le jeune garçon de 16 ans, témoin d'une scène particulièrement traumatisante, fuit le domicile familial, emportant avec lui l'argent qu'il a dérobé à ses parents. Il ignore tout du véritable cataclysme qu'il vient alors de déclencher au coeur de ce petit village paisible qu'est Lan Giang. La surprise fait place à l'incompréhension, puis à l'anéantissement des êtres aimés. Mais, à ce moment-là, Thanh n'a qu'une idée en tête : mettre le plus de distance entre lui et ce qu'il aurait préféré ne jamais découvrir…
Au cours de son errance, qui durera près de 15 ans, Thanh connaîtra bien des désenchantements. Tour à tour mendiant, SDF, vendeur ambulant, prostitué et gigolo, il tombera dans les bas-fonds de la société, côtoiera la misère de la rue et connaitra la barbarie de la vie carcérale. Sa rencontre avec Kim, une femme d'affaires fortunée, le fera passer de la pauvreté à une richesse tape à l'oeil et indécente. Mais loin de se complaire dans son nouveau rôle d'homme-esclave, Thanh n'aura de cesse d'être hanté par son passé, en dépit des années passées…
Duong Thu Huong nous entraîne au coeur d'un Viêtnam contemporain aux multiples facettes. Elle nous montre un pays en pleine mutation sociale et culturelle, corrompu par les puissants. Elle dénonce les abus et les dérives de certains milieux, condamne la langue de bois et les déviances morales du plus grand nombre. Cependant, malgré la difficulté du sujet, l'auteur ménage des moments de toute beauté et de pur bonheur. Elle nous immerge dans une culture foisonnante, riche en croyances et en traditions. Dans chacun de ses romans, elle nous invite au voyage, un voyage des sens qui passe par les couleurs, les odeurs et les saveurs. En dépit des malversations du système qui règnent au Viêtnam, on sent que l'auteur aime profondément son pays et qu'elle s'attache à en retranscrire toute la beauté.
Comme toujours avec Duong Thu Hong, l'écriture est intelligente, pleine de finesse et de délicatesse. On se laisse littéralement porter par la poésie des mots et par la richesse de la langue. C'est un livre que l'on savoure et vers lequel on revient presque par gourmandise, pour le simple plaisir de se laisser envoûter ! Experte dans l'art du récit dans le récit, Duong Thu Huong nous entraîne toujours plus loin dans la découverte de son pays, de sa culture et de ses personnages. Elle manie avec dextérité et élégance la métaphore et risque de donner envie à plus d'un lecteur de faire un petit tour au Viêtnam, ne serait-ce que pour admirer la floraison des pamplemoussiers… Un texte sublime et encore un coup de coeur, en ce qui me concerne, pour ce merveilleux auteur !
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Dans ce roman, l'auteur nous propose ici une grande fresque.
Elle nous propose une représentation politique, sociale, intime du Vietnam, alternant de belles descriptions et des dialogues, des épisodes dramatiques ou émouvants.
C' est une descente dans les enfers de la prostitution - sujet totalement tabou au Vietnam - qu'orchestre Duong Thu Huong au fil de ce roman où elle dépeint la faillite spirituelle d'un pays en proie à une double corruption :le sexe et l'argent...
Cependant et contrairement à ce que pourrait laisser entendre le 4ème de couverture, il n'y a que 2 scènes érotiques dans ce roman de 749 pages.
Il est truffé de descriptions magnifiques en ce qui concerne les paysages.
Le seul bémol , c'est qu'au Vietnam , on mange les chiens et les tortues ...
J'ai bien aimé ce roman.
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Quand en 1985, Thanh quitte le domicile familial où il était protégé, adoré, il ne peut que rêver à ce paradis empli des senteurs des pamplemoussiers et des vols amoureux des lucioles.
" Lui, le jeune Thanh, le fils prodigue, avait voulu cette vie de vagabond mais n'avait pas du tout imaginé à quoi elle ressemblerait."
Le jeune homme va alors connaître les plus durs combats contre la misère.
Alors âgé de seize ans, Thanh réagit avec fougue et inconscience devant cet outrage qu'il lui est fait. Quoi de plus vexant qu'un amour bafoué, le rejet d'une jeune fille que l'on aime platoniquement depuis toujours. Comment retrouver la confiance et l'amour?
En 1999, alors qu'il est devenu le gigolo d'une femme riche cinquantenaire, Thanh se souvient. C'est l'occasion pour l'auteur de nous plonger dans différentes histoires. Elles s'emboîtent et se succèdent afin de comprendre l'itinéraire du jeune homme. Elles illustrent les injustices sociales et politiques courantes au Vietnam, les vies détruites par les réformes agraires ou la réforme du commerce. Même le fils d'un mandarin, héros de la Révolution, peut se retrouver acculé et sans ressources.
Drogue, sexe, corruption semblent les maîtres mots des hauts fonctionnaires vietnamiens. Les jolies filles sont violées ou séduites par des hommes parvenus de l'âge de leur père ou leur grand-père, les femmes sont trompées ou battues. Et quelque soit leur destin, l'opinion publique les désigne coupables.
A côté de cette vie misérable, certains font des affaires et dépensent leur argent futilement pour reculer les effets de la vieillesse, comme Kim, la maîtresse de Thanh.
L'auteur juxtapose l'horreur et la misère avec la poésie et le lyrisme. Grâce à son pouvoir d'évocation et ses perceptions sensuelles, l'auteur nous fait profiter des saveurs, des parfums de ce pays. L'évocation des pamplemoussiers, des vergers, de sa maison familiale sont un point d'ancrage pour le jeune homme perdu.
Je me suis attachée au personnage de Thanh parce que son cheminement est logique. le roman commence avec un jeune enfant protégé, naïf et il grandit au fil de son errance. Il doit se libérer de ce mal qu'on lui a fait mais ce ne sera pas par la souffrance de la vie en prison, ni par la prostitution. Serait-ce par le pardon et le retour aux sources?
C'est un grand roman qui nous emporte au coeur d'un pays riche de ses paysages, ses traditions familiales mais où il peut être difficile de vivre. Duong Thu Huong, grâce à son talent de conteuse, nous emporte dans cette vibrante histoire d'enfant prodigue abandonné.
Lien : http://surlaroutedejostein.o..
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Magnifique nouvelle fresque sociale vietnamienne, des années 1970 à 2000, tissée de main de maître par la talentueuse Duong Thu Huong. D'un sujet en apparence anodin (la quatrième de couverture n'est pas particulièrement alléchante en indiquant qu'il s'agit de l'histoire d'un jeune prostitué mâle du Nord s'étant enfui de chez lui), l'écrivain vietnamien fait un recueil de contes à priori sans rapport mais qui finissent toujours par s'imbriquer pour construire un édifice relativement complexe d'une grande finesse et d'une grande sensibilité. Les réflexions allégoriques très "asiatiques" du héros qui ponctuent le récit ("Après la fièvre de l'acte sexuel et passé le mirage des illusions, si deux animaux d'espèces aussi différentes que le renard et la biche se retrouvent à cohabiter dans la même tanière, l'un ne pense qu'à descendre voler une poule au village tandis que l'autre rêve de brouter l'herbe à proximité du ruisseau"), les descriptions minutieuses et plus classiques des jardins, des parfums, des plats, les petits histoires en forme de contes qui relancent le récit et permettent de comprendre ces moeurs d'un autre âge, tout est réussi, passionnant et rappelle effectivement une certaine littérature française et russe du XIXème siècle. Dommage cependant que la fin un peu trop ouverte ne soit pas tout à fait à la hauteur de ces 750 pages. A noter que cette édition (Sabine Wespieser) se prête magnifiquement au texte, comme toujours, et en fait un objet de toute beauté qui rend la lecture des plus agréables. Auteur incontournable.
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