AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,82

sur 1076 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Voilà un court récit intense et fort bien écrit. L'écriture de Madame Thúy ficelle bien le propos. le vocabulaire est riche. le récit authentique amène l'auteur à pénétrer des pérégrinations, des voyages, des rencontres; c'est la confrontation de cultures parfois opposées, mais la richesse de la co-pénétration culturelle. À lire absolument.
Commenter  J’apprécie          10
Commenter  J’apprécie          00
Ru raconte la vie de Kim Thúy. Une partie de son enfance, au Viêt Nam jusqu'à ses dix ans, son arrivée au Québec. Puis par brides, Kim Thúy nous narre des bouts de vie de sa famille. de son père, de sa mère, de ses oncles et tantes, de sa cousine Sao Mai.
Lien : http://leslecturesdejustine...
Commenter  J’apprécie          00
Cela saute parfois un peu trop pour mon goût du coq à l'âne mais le livre est vraiment attachant.
Commenter  J’apprécie          00
Kim Phúy nous fait le récit de son histoire par des chapitres courts et denses sans chronologie de sa vie, une vie qui commence à Saïgon dans une grande maison, peuplée d'une famille nombreuse et aisée qui va être bouleversée par la guerre. Il y aura les réquisitions, les privations puis le départ en bateau vers la Malaisie , dans des camps inhumains et l'exil au Canada.
Ce livre est bouleversant car il parle de la guerre mais il est également un témoignage touchant sur le Vietnam , sa cuisine, ses odeurs, ses couleurs, sur l'amour maternel et une foi en la vie.
Commenter  J’apprécie          00

Ce fantastique livre de Kim Thuy m'a permis de comprendre le Vietnam, comment il est devenu ce qu'il est aujourd'hui. Il m'a orienté vers une littérature que je ne pensais pas un jour savourer. Une belle surprise.
Commenter  J’apprécie          00
Ru est un recueil de textes évoquant sans fil conducteur précis les souvenirs de cette femme qui petite fille fut embarquée avec ses parents sur un boat people pour échapper à la violence des communistes au pouvoir au Sud Vietnam. Il s'agit moins de raconter que de faire resurgir des souvenirs au gré de ressentis et ce avec une infinie poésie et une grâce toute orientale. Même dans les pires moments, des cales sordides du boat people aux camps de réfugiés en Malaisie, les tableaux évoqués, car il s'agit de véritables peintures impressionnistes , sont toujours empreints de douceur par la magie d'une écriture mêlant un goût pour les scènes et les portraits instantanés, l'importance du rêve et des rêves, l'amour des siens toujours discret mais très présent, une part d'humour et de recul par rapport à l'enfant qu'elle était ou à la jeune fille qu'elle devint puis à la femme et à la mère.
Depuis cette enfance vietnamienne d'abord épargnée, puis difficile jusqu'à l'exil au canada, terre qui n'est autre qu'un paradis pour sa famille, on sent que l'auteur ne cesse de clamer son bonheur de vivre, sa gratitude envers ces canadiens qui furent des « anges » et son besoin de légèreté lié à un déracinement qui n'en finit jamais vraiment..

Commenter  J’apprécie          00
La littérature vietnamienne est riche de romans décrivant la vie durant les deux guerres d'Indochine. On pourra y ajouter l'ouvrage de Kim Thuy intitulé : RU, vocable dont la signification est double : en Français, il signifie « petit ruisseau », en vietnamien, il signifie « berceuse, bercé ».

Le thème de ce roman est une évocation des souvenirs de l'enfance de l'auteure passée à Saigon, de l'implantation du communisme dans la partie méridionale du pays, et enfin de la fuite du pays au large du golf de Siam, pour transiter ensuite dans un camp de réfugiés en Malaisie, et qui se termine dans le froid du Québec, au Canada.

Que nous dit Kim Thuy de l'exil, de la condition de boat-people ? Que c'est une souffrance sans limites, bien sûr Elle nous rappelle l'arrachement qu'est un départ de sa terre natale, elle souligne le cortège d'horreurs qui accompagne généralement ce type d'événements tragiques. La grandeur de cet ouvrage, c'est de toujours rappeler que l'humain peut retrouver ses droits, sa place, au plus fort de la tourmente. Ainsi, évoque t-elle la présence d'un jeune homme qui monte avec sa mère une classe d'anglais dans le camp où est elle est internée : « Sans son visage, nous n'aurions pas pu imaginer un horizon dépourvu d'odeurs nauséabondes, de mouches, de vers. Sans son visage, nous aurions certainement perdu le désir de perdre la main pour rattraper nos rêves. »
Même l'ennemi, en l'occurrence les soldats de l'armé nord-vietnamienne, se voir accorder une absolution, due à l'absurdité de la guerre : « Après cet incident, nous ne savions plus s'ils étaient des ennemis ou des victimes, si nous les aimions ou les détestions, si nous les craignions ou en avions pitié. Et eux ne savaient plus s'ils nous avaient libérés des Américains ou si, au contraire, nous les avions libérés de la jungle vietnamienne. »

Le récit est parsemé de multiples portraits de personnages rencontrés durant l'exode, puis l'installation au Canada. Il illustre à merveille les mots de cette chanson de Nougaro : L'espérance en l'homme »

Au cours d'une vie qui fut mouvementée
Dans un siècle où l'horreur battit ses records
Parmi les êtres qu'on a pu rencontrer
Il arrive qu'un jardin ou qu'un simple visage humain
Une main ouvre un nouveau chemin
Tout se gomme, se pardonne
Et l'on voit soudain reverdir, refleurir
Notre espérance en l'homme.
Kim Thuy fait reverdir cette espérance dans ce récit porteur d'espérance .Elle illustre à merveille la capacité de résilience de tout un peuple, le sien, et de l'humanité entière. A lire absolument.


Lien : http://www.bretstephan.com
Commenter  J’apprécie          00




Lecteurs (2024) Voir plus



Quiz Voir plus

Les écrivains et le suicide

En 1941, cette immense écrivaine, pensant devenir folle, va se jeter dans une rivière les poches pleine de pierres. Avant de mourir, elle écrit à son mari une lettre où elle dit prendre la meilleure décision qui soit.

Virginia Woolf
Marguerite Duras
Sylvia Plath
Victoria Ocampo

8 questions
1725 lecteurs ont répondu
Thèmes : suicide , biographie , littératureCréer un quiz sur ce livre

{* *}