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EAN : 9791034903801
160 pages
Liana Lévi (04/03/2021)
4.03/5   286 notes
Résumé :
Au Vietnam, le mot em sert à dire sa tendresse, sa délicate attention pour l’autre, plus jeune ou plus âgé. Dans un square de Saigon, sous un banc, un bébé a été abandonné. Louis, orphelin métis, de quelques années son aîné, le couche dans une grande boîte en carton. Il l’appelle Em Hong, « petite sœur » Hong. Louis prendra soin d’elle jusqu’à ce qu’ils soient séparés, lors de l’opération Babylift, au printemps 1975, qui évacue peu avant la chute de la ville les orp... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (60) Voir plus Ajouter une critique
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Lors de la passionnante entrevue avec des lecteurs Babelio, Kim Thùy a dévoilé que c'est une incroyable photographie de Chick Harrity qui était à l'origine de ce très beau roman : un bébé qui dort dans une boîte en carton, sa main qui en sort touchant celle d'un petit garçon recroquevillé contre la boîte. Deux orphelins dans la rue, à Saigon, en 1973, en pleine guerre du Vietnam. le genre de photo qui vous bouleverse. Kim Thùy a imaginé le destin de ces deux enfants, devenus adultes.

Ce qui est très impressionnant, c'est qu'en seulement 150 pages, elle est parvenue à une épure riche de sens et très prenante émotionnellement. Rare un roman qui dit autant, avec autant d'intensité, avec un tel art de la concision. Tout le contexte de la guerre du Vietnam est évoqué, mais de façon subtile, par touches, remontant même à l'Indochine française et à ses plantations d'hévéas. Rien n'est occulté des tragédies des ces deux époques : l'exploitation des coolies et le droit de cuissage, le massacre de My Lai en 1968, le recours à l'épandage d'herbicides défoliants ( agent orange notamment ), mais aussi l'opération Babylift de 1975 qui permet l'évacuation de milliers d'orphelins vietnamiens adoptés par la suite aux Etats-Unis.

Et pourtant, Em est un roman tourné vers la vie, lucide et optimiste. On entend des mots sans colère, ni haine, ni rancune, des mots qui respirent de façon apaisé, presque calme. Comme si le Bien se faufilait dans les fissures du Mal. Les personnages sont tous plein de drames et de larmes, mais ils avancent : Tam née à l'époque indochinoise d'un colon et d'une coolie, survivante d'un massacre, sauvée par sa nounou ( magnifique personnage, incarnation de la loyauté et de l'altruisme, qui coud sous ses vêtements les bijoux qui vont payer à sa protégée l'éducation occidentale à) laquelle elle aurait eu droit sans le meurtre de son père ) ; Em et Louis, les deux orphelins métis nés de mères vietnamiennes et de pères GI's, qui seront en quête d'identité.

C'est dans ce faisceau de personnages poignants que l'illustration de la couverture résonne. Réalisée par l'artiste canadien Louis Boudreault, elle est juste sublime. Des fils tissés qui sortent d'une boîte en carton. Au départ, les chapitres, très courts, sont peints comme des tableaux impressionnistes, sans lien apparent. Et puis à mesure que l'auteure tisse son récit qui se déploie tel un kaléidoscope plein de sens. Pas grave si la rencontre presque magique tissée entre les deux orphelins semble complètement improbable dans la vraie vie, on y croit à cet incroyable destin. le récit touche ainsi au conte pour célébrer la résilience et surtout l'amour, tellement simple là où est la vie n'est que complexité. Les fils se cousent, s'assemblent avec une belle liberté, certains ne seront pas noués ou n'arriveront pas à destination.

Avec son écriture ciselée, ses phrases peaufinées avec minutie, ce subtil roman distille un charme et une sagesse qui ne peuvent que toucher par leur générosité jusqu'à son titre polysémique : «Em », « petite soeur » ou « petit frère », «  bien-aimé.e » en vietnamien, prononcé « aime » en français.

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En 1973, le photographe Chick Harrity émut l'Amérique avec une image prise pendant la guerre du Viêt Nam : une toute petite fille endormie dans une boîte en carton, donnant la main à son frère couché à ses côtés dans une rue de Saigon. Ces deux orphelins ont inspiré à Kim Thuy les personnages de cette histoire : Em Hong, bébé abandonné recueilli par Louis, lui aussi enfant des rues de Saigon, évacués de la capitale au cours de l'opération Babylift qui, en 1975, envoya aux Etats-Unis trois mille enfants vietnamiens, orphelins de guerre ou nés de GI‘s.


L'histoire d'Em et de Louis, adoptés puis devenus adultes en Amérique, est l'occasion de nous plonger dans la guerre du Viêt Nam, en une série de flashes où resurgissent tour à tour l'exploitation des coolies dans les plantations d'hévéas de l'Indochine française, le massacre de My Lai jugé plus tard comme « l'épisode le plus choquant de la guerre du Viêt Nam », les épandages d'agent orange - ce défoliant qui empoisonna durablement les populations locales -, et enfin le sauve-qui-peut et l'évacuation d'enfants lors de la prise de Saigon par les communistes.


Chaque scène est marquante et comporte son lot d'émotions. Les mots de Kim Thùy alignent une série d'images fortes qui n'ont rien à envier à la photographie à l'origine de ce livre. Pourtant, le ton est calme, presque apaisé, sans rancune ni colère. Car ce qui l'emporte dans ces pages est au final l'affection tendre contenue dans le mot em : « petit frère » ou « petite soeur », homonyme du mot « aime ». du carton de la photographie à la boîte pleine de fils de la couverture illustrée par l'artiste canadien Louis Boudreault, l'accent est mis sur les liens d'amour entre deux enfants qui, par delà la guerre et les continents, tissent peu à peu la toile de leur résilience.


Cette lecture m'a ramené à l'esprit la vaste fresque quasi documentaire Sud lointain d'Erwan Bergot, mais aussi le terrifiant Avant la longue flamme rouge de Guillaume Sire, qui débouche sur l'infinie culpabilité de faire partie des survivants. Kim Thùy a, elle, choisi de s'attacher à la part d'humanité sauvée de l'enfer, dans une narration éclair, ciselée jusqu'à l'épure, d'une rare et bouleversante intensité.

Lien : https://leslecturesdecanneti..
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Le roman par lequel j'avais découvert le style de Kim Thuy, tout en concision et en épure était Vi. J'avais beaucoup apprécié cette histoire sur l'avenir de ces boat-people ayant quitté sous l'oeil médiatique leur pays mais dont l'histoire était vite passée dans l'anonymat, une fois le temps du spectaculaire passé. J'avais adoré la pudeur toute asiatique de l'auteur pour aborder ces vies meurtries mais pour autant remplies d'espoir, de résilience.

Quand j'ai vu le nom de Kim Thuy sur la liste des écrivains présents à la Comédie du Livre 2022 de Montpellier, celle qui sonnait le retour à la "normale" après deux années tronquées (annulation et édition à distance très frustrante), j'ai été ravi de savoir que j'allais pouvoir échanger avec une auteur dont je pourrais parler d'un de ces romans avec admiration. Il est toujours plus plaisant de rencontrer en salon des auteurs que vous connaissez et appréciez déjà.

L'échange fut très agréable, notamment autour de ses titres vietnamiens mais aussi phonétiquement français. Après avoir indiqué mon intérêt pour ces récits autour des conflits où la France se trouvait impliquée (Algérie, Rwanda, Indochine...), elle me conseilla son dernier livre et nous avons remarqué l'utilisation d'un impératif paradoxal dans les deux livres : Vis et Aime, comme si ces deux verbes pouvaient être ordonnés... et une jolie dédicace qui reflète bien cet échange, mais restera mon petit secret ! J'ai même pu ensuite assister à une conférence autour de l'anniversaire des éditions Liana Levi, avec des échanges très intéressants avec d'autres auteurs édités au même endroit, et une vraie réflexion autour de ce que devait être une maison d'édition pour ses auteurs.

Vous me demanderez : et quand est-ce qu'on parle du roman qui fait l'objet de la critique... ? J'y arrive, ne stressez pas. Si l'auteur ne nous indiquait pas dès le départ que son roman était tissé (comme le fil de l'illustration de couverture) autour d'histoires réelles, on aurait eu envie de lui dire qu'elle exagérait. Que d'insuffler autant d'amour dans des moments si terribles, entre des êtres que tout devrait séparer, entre des personnages qui n'auraient jamais dû se (re)trouver, c'était vraiment trop. Et quoi de mieux que son style toujours autant dans l'épure, fait des courts chapitres habituels, pour canaliser tout ce trop ! Liana Levi a insisté à la conférence sur cet art hallucinant du "faire court" que maîtrisait Kim Thuy... et l'auteure a elle-même souligné combien son éditrice l'avait encore incité à plus couper quand elle s'étendait trop.

Cela aboutit à un roman à taille humaine, avec des personnages attachants, et qui ne laisse jamais de goût de trop peu malgré ses 150 pages. Juste l'impression d'un joyau ciselé, dont les petites facettes reflètent le monde entier si on accepte de se perdre dans le jeu des miroirs à l'infini qu'ils contiennent.

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Avec Mãn , Ru, Vi , nous pourrions tresser une phrase entière de doux mots poétiques auquel s'ajoute maintenant Em, le nouveau titre de Kim Thuy.

le début du livre commence par une belle histoire d'amour d'un planteur français Alexandre, avec Mai et leur petite fille, Tam. Et puis, tout s'arrête brutalement. Nous entendons le bruit de la mitraille et la fureur des pales des hélicoptères.
Nous sommes en pleine guerre du Vietnam (ou guerre américaine selon le point de vue où l'on se place), qui va durer pas moins de 20 ans. Tout va très vite. Les évènements s'enchaînent rapidement comme des éclairs au rythme de très courts chapitres forts en émotions.

La lecture de ce livre bouleversant sur des orphelins pas comme les autres du Vietnam «  Pays en forme de S, qui renvoie peut-être à son parcours sinueux ; ou peut-être à sa grâce » m'a d'abord décontenancée par sa forme un peu décousue.
Dans ce sens qu'il n' y a pas vraiment d'histoire linéaire construite autour de personnages bien campés. Mais en poursuivant ma lecture, j'ai compris que cette structure particulière tient toute sa place dans le chaos de la guerre et des vies éparpillées.

J'ai été émue par l'amour qui reste vivant malgré l'horreur. Mon coeur en éclat pour toutes les Mà donnant le sein aux bébés abandonnés dans des boîtes en carton au coin des rues, qu'ils aient les joues roses ou cuivrées, les yeux clairs ou en amande.
Des nourrices qui ouvrent les bras d'une nouvelle famille, où la nièce devient la soeur, l'oncle devient le père, sans ordre ni hiérarchie, juste par amour.

Parmi tous ces enfants et bébés expatriés loin de leur pays en 1975, il y a Tam, Em Hong et Louis dont la naissance a crée entre eux des liens invisibles au Vietnam.
Aux quatre coins du monde, ils vont suivre séparément des trajectoires différentes sans gommer leur appartenance et leur lien de solidarité à la communauté vietnamienne.
Une bonne étoile les suit à distance. Et les attire avec force pour tisser les fils d'une belle histoire inachevée.
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Roman témoignage bouleversant écrit avec une jolie plume précise et percutante. Kim Thuy nous raconte ce que deviennent les enfants vietnamiens devenus orphelins à cause de la guerre, des enfants de pères américains, des enfants meurtris. Ce roman est dur, les horreurs ne sont pas cachées mais malgré tout il y a aussi des histoires d'amour. A côté des atrocités de la guerre, de l'esclavage des coolies vietnamiens, il y a des actes héroïques. L'être humain n'est pas que monstre mais l'auteur veut montrer sa colère face à ce qu'on a voulu dire au monde entier ces américains qui ont agi non pas par amour de la démocratie mais pour l' image, cela m'amène à la couverture de ce roman que je comprends seulement maintenant et qui est de fait tout à fait remarquable.
" Si votre coeur se sert à la lecture de ces histoires de folie prévisible, d'amour inattendu ou d'héroïsme ordinaire, sachez que la vérité entière aurait très probablement provoquer chez vous soit un arrêt respiratoire, soit de l'euphorie."
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critiques presse (7)
LeMonde
04 juin 2021
Notre feuilletoniste a lu le nouveau roman de l’écrivaine vietnamo-québécoise. Elle y raconte la guerre, des années 1950 aux années 1970, et c’est en partie son histoire.
Lire la critique sur le site : LeMonde
LeSoir
03 mai 2021
Avec force et délicatesse, Kim Thúy tisse des fils vietnamiens fragiles et forts, imbibés de sang, de larme et du bonheur de la vie retrouvée. Lisez le premier chapitre.
Lire la critique sur le site : LeSoir
Elle
16 avril 2021
Kim Thúy conte la guerre qui a déchiré son pays, le Vietnam, au travers de fragments de destinées et d'humanité arrachés au désastre. Époustouflant.
Lire la critique sur le site : Elle
LaLibreBelgique
12 avril 2021
Avec "Em", Kim Thúy nous emmène au Vietnam, qu’elle a quitté en 1975 sur un radeau. La guerre nous y est dépeinte via le destin d’enfants métis nés de soldats américains. Un roman d’une rare intensité.
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
LaCroix
22 mars 2021
Dans un roman bouleversant, Kim Thuy tisse le destin mouvementé des enfants vietnamiens, nés de soldats américains.
Lire la critique sur le site : LaCroix
LeFigaro
18 mars 2021
L’extraordinaire destin des enfants métis nés pendant la guerre du Vietnam.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
LActualite
10 novembre 2020
Le quatrième roman de Kim Thúy, où elle entremêle habilement des événements historiques et des thèmes qui lui sont chers, comme l’amour et l’humanisme.
Lire la critique sur le site : LActualite
Citations et extraits (62) Voir plus Ajouter une citation
« Les paysans ne craignent pas les soldats à cause de leurs grenades et de leurs mitraillettes, ils redoutent plutôt leur imprévisibilité. Mais puisque le village est habitué aux patrouilles surprises, les voisins ont continué à prendre leur petit-déjeuner, l’amie d’enfance de la nourrice est partie au marché, le sage a récité un poème depuis son hamac et les enfants ont couru vers les soldats qui arrivaient à pied, espérant recevoir chocolats, crayons, bonbons. Personne ne s’attendait à ce qu’ils mettent le feu aux huttes en tirant avec la même allégresse sur les poules et les humains. La veille, Tâm s’est couchée enfant ; le lendemain, elle se réveille sans famille. Elle est passée des rires spontanés au silence des adultes aux langues coupées. En quatre heures, ses longues tresses de gamines se sont défaites devant des crânes scalpés. »
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J’ai évité de vous attrister avec la bande sonore qui dévoile l’ordre du président Nixon de procéder au bombardement malgré l’hésitation du général qui vient de l’informer que le ciel est trop nuageux pour qu’il n’y ait pas de victimes civiles; et le document qui présente les raisons pour lesquelles il fallait continuer la guerre:
1)10% pour soutenir la démocratie ;
2)10% pour prêter main-forte au Vietnam du Sud ;
3)80% pour éviter l’humiliation.
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Une fois arrivés à destination, les coolies travaillaient aussi fort que des bêtes dans les plantations de canne à sucre, à l’intérieur des mines, à la construction des chemins de fer, et mouraient souvent avant la fin de leur contrat de cinq ans sans avoir touché le salaire promis et rêvé. Les compagnies qui en faisaient la traite acceptaient d’avance que vingt, trente ou quarante pour cent des «lots» périssent pendant le voyage en mer. Les Indiens et les Chinois qui ont survécu au-delà de leur contrat dans les colonies britanniques, françaises et néerlandaises se sont établis aux Seychelles, à Trinité-et-Tobago, aux îles Fidji, à la Barbade, à la Guadeloupe, à la Martinique, au Canada, en Australie, aux États-Unis... Avant la révolution cubaine, le plus grand quartier chinois d’Amérique latine se trouvait à La Havane.
Contrairement aux coolies indiens, qui comptaient dans leurs rangs des femmes ayant fui des maris abusifs ou des situations extrêmes, les coolies chinois étaient sans femmes : les Chinoises ne mordaient pas à l’hameçon. Les Chinois exilés dans ces colonies lointaines sans possibilité de retour au bercail se sont consolés dans les bras des femmes locales. Tous ceux qui ont résisté au suicide, à la malnutrition et aux abus se sont organisés pour publier des journaux, créer des clubs et ouvrir des restaurants. Grâce à la dispersion de ces hommes, le riz sauté, la sauce de soja et la soupe wonton sont devenus des célébrités planétaires.
Quant aux coolies indiens, ils avaient une chance sur trois de courtiser une Indienne, partie elle aussi à l’aventure, ce qui a bouleversé le statut des femmes et la distinction entre les castes. Elles étaient en position de choisir et même de recevoir la dot au lieu de l’apporter. Ce nouveau pouvoir a entraîné la crainte des hommes de n’avoir pas de femme ou de la perdre. Ils étaient menacés par les voisins, les passants et les femmes elles-mêmes. Certains hommes ont enfermé leur épouse dans des maisons coffres-forts, d’autres les enlaçaient de cordes comme on passerait un ruban autour d’une boîte-cadeau. Du pouvoir des femmes confronté à la peur des hommes résulte la mort, le fatal.
Les esclaves et les coolies chinois et indiens étaient déplacés de leur habitat naturel alors que les coolies vietnamiens sont restés chez eux dans des conditions comparables, imposées par des colons expatriés.
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-8 744 000 militaires ont participé à la guerre qui a eu lieu entre les Etats-Unis, le nord du Vietnam et le sud du Vietnam ;
-58 177 soldats américains ont été tués, et 153 303, blessés ;
-1,5 million de militaires et 2 millions de civils sont morts au Vietnam du Nord ;
-255 000 militaires et 430 000 civils ont été tués au Vietnam du Sud.

Je me suis demandé pourquoi il n'y a que des chiffres ronds d'un côté et des précis de l'autre et, surtout, pourquoi aucune liste n'a comptabilisé le nombre d'orphelins ;
-de veuves ;
-de rêves avortés ;
-de cœurs brisés.
Je me demande également si tous ces chiffres auraient été différents si l'amour avait été pris en compte dans les calculs, les stratégies, les équations et surtout les combats.
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Ce coup de foudre devenu amour entre Mai et Alexandre allait fragmenter dans le temps leur entourage. Les rêveurs idéalistes et romantiques aimeraient y voir la possibilité d'un monde meilleur, fusionnel, implexe. Les réalistes et les engagés en condamneraient l'insouciance, voire l'imprudence qu'il y a à brouiller les limites en inversant les rôles.
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Vidéo de Kim Thúy
Dans le cadre du Festival Lettres du Monde, Kim Thuy vous présente son ouvrage "m" aux éditions Liana Levi.
Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/2505439/kim-thuy-em
Note de musique : © mollat Sous-titres générés automatiquement en français par YouTube.
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