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3,85

sur 910 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
En toute franchise, je ne savais pas du tout à quoi m'attendre en me plongeant dans cette histoire. Et j'ai trouvé ça très long, trop lent.
Sous couvert de "Polar", l'histoire met du temps à se mettre en place, se perd et nous avec.

J'ai eu du mal à rester dans l'histoire, malgré un personnage principal intéressant et atypique, et la poésie qui règne au fil des lignes. le mystère m'a manqué et ce sont surtout les 50 dernières pages que j'ai vraiment dévoré.

Alors, on ne peut pas dire que je n'ai pas aimé : l'engagement m'a séduit, j'ai été touchée par la narratrice, son lien à la nature, son amour pour les animaux, et sa passion pour l'astrologie qui vient comme un fil rouge, mais il m'a manqué un petit quelque chose pendant ma lecture.
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Ca me fait mal de dire que Sur les ossements des morts est un polar car ce n'est que latent tout au long du récit, avant un pic à la fin, quand les révélations tombent.
Nous suivons Madame Doucheyko (qui est d'ailleurs la narratrice) qui vit dans son petit trou perdu de Pologne, non loin de la frontière tchèque. A la retraite, cette femme n'en reste pas moins active, donnant des cours d'anglais aux enfants du bourg, gardant les maisons des voisins, inhabitées quand vient l'hiver et ses conditions glaciales – l'occasion de faire de longues ballades. Janina Doucheyko adore l'astrologie et cherche toujours à connaître la date, l'heure et le lieu de naissance de ses proches afin de faire leur thème astral le plus détaillé possible. Elle va même jusqu'à chercher des corrélations entre le programme télévisé et l'alignement des planètes. En revanche, ce qu'elle n'aime pas, ce sont les braconniers et les chasseurs, d'autant plus que, pour eux, il n'y a pas de propriété, pas de terrain où ils ne puissent aller. Et voilà qu'un jour, avec l'un de ses voisins, Matoga, elle découvre un autre de leurs voisins mort : Grand Pied (surnom qu'elle lui a donné vu d'une particularité physique que vous devinez aisément). Ce dernier s'est étouffé avec un os – celui d'une biche qu'il a braconné dans la journée. Doucheyko se dit que c'est là la vengeance des animaux et, quand un chasseur va être retrouvé mort quelques temps plus tard, des indices vont venir étayer sa thèse.
J'ai commencé cette lecture avec enthousiasme : certes, le premier mort ne me semblait avoir aucun rapport avec un meurtre mais ça me plaisait de découvrir ce petit coin de Pologne où il ne se passe normalement pas grand chose, j'ai apprécié faire la rencontre de Janina Doucheyko et sa passion pour l'astrologie m'a tout d'abord amusée (pas dans un sens négatif, je trouvais ça intéressant sa façon d'arriver à diverses conjectures). Mais bientôt, entre ses « maux », l'astrologie et son insistance auprès des autorités (mais aussi auprès de nous) pour expliquer comment les animaux se vengent, Janina en est devenue usante, elle semblait radoter sans cesse et le texte lui-même est devenu redondant et plutôt chiant (appelons un chat un chat). L'entourage de cette femme est venu apporté un peu de fraîcheur, a ravivé un peu mon intérêt mais, de nouveau, ce n'était que passager. Et c'est bien sûr sans compter que les multiples meurtres annoncés en quatrième de couverture se font plus qu'attendre ! J'ai eu beaucoup de patience au sujet de ce livre, mais Sur les ossements des morts a tout de même fini par en venir à bout. Pour achever ce retour, j'avais deviné qui tuait les chasseurs. Il me manquait certes des détails, qui ont été révélés dans les vingt dernières pages (les vingt qui transforment ce roman en polar) mais je m'en moquais éperdument. Je me suis tellement ennuyée durant cette lecture que les explications, le pourquoi du comment, etc., ne m'ont fait ni chaud ni froid.

Vous l'aurez donc compris, je ne recommande pas Sur les ossements des morts. C'est pas mal écrit, c'est juste chiant. Quant à mes comparses de lecture (liens en début de chronique), l'une est allée au bout et n'a pas aimé, l'autre à abandonné au bout d'une cinquantaine de pages.
Sur ce, bonne journée à vous 🦌 

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Univers très particulier, j'avoue avoir eu un peu de mal à entrer dans l'histoire... Mais j'ai fini par rentrer dans le jeu de cette vieille femme marginale mais attachante.
Elle crée autour d'elle tout un univers auquel elle se raccroche, mais ses amis finissent par la démasquer, c'est un moment très émouvant de cette fin de livre
A lire en passant au dessus de ses préjugés eventuels
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L'intrigue policière est un prétexte (un lecteur attentif découvre aisément et rapidement la clé de l'énigme) pour installer une ambiance et des personnages. Il est sans doute dommage de lire O. Tokarczuk en traduction, cependant, même avec de l'imagination, je n'ai pas réussi à accrocher complètement à la lecture de cet "ovni" littéraire. D'interminables dissertations du personnages principal sur l'astrologie m'ont profondément ennuyées et malgré l'indéniable talent du lecteur pour installer une atmosphère et créer des caractères, j'ai attendu la fin...
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Je ne sais quoi penser de ce livre. Janina Doucheyko, ancienne ingénieure qui a construit des ponts et qui vit à présent dans un coin reculé de la Pologne (le téléphone portable passe très mal), à la limite de la frontière Tchèque, enseigne quelques cours d'anglais à des enfants et passent ses journées à surveiller les maisons fermées du voisinage durant l'hiver. Assez isolée, elle n'a que quelques personnes comme interlocuteurs, et elle consacre son énergie à l'astrologie ou à la défense des animaux. Une fois par semaine avec son ancien élève Dyzio à traduire William Blake, et au fur et à mesure des déplacements que l'on découvre petit à petit, elle erre dans ce village où des meurtres ont lieu, pourquoi, comment et par qui représente la trame du roman. Olga Tokarczuk nous dépeint une Pologne du côté des gens un peu marginaux qui n'attendent pas grand chose et vivotent entre eux de chasse et petits trafics sans conséquences, une vie où la chasse rassemble largement la population tandis que la faune et la flore semblent survivre malgré les hommes.
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Si l'histoire gravite autour de morts mystérieuses, Sur les ossements des morts n'est pas un roman policier à proprement parler. En réalité, ces crimes servent à questionner le rapport des hommes aux animaux et la toute-puissance des premiers sur les seconds. Il s'agit en fait d'un cri du coeur contre la chasse et la cruauté des humains vis-à-vis des animaux.

On se retrouve plongés en Pologne, au coeur d'un hameau de la région des Sudètes, dans la petite maison de Janina Doucheyko qui découvre le premier corps avec son voisin. Fervente défenseur de la cause animale, elle est convaincue que la série de crimes, tous commis contre des chasseurs, sont l'oeuvre d'animaux vengeurs.

Je me suis beaucoup attachée à cette sexagénaire dotée d'un humour, d'une intelligence et d'une sensibilité hors du commun. Une marginale passionnée d'astrologie que personne ne vent prendre au sérieux. A travers ce portait, l'auteure nous offre aussi un regard touchant et parfois pathétique sur la vieillesse. Les gens ne veulent pas écouter les élucubrations d'une vielle dame restée trop longtemps seule…

J'étais donc ravie de découvrir ce roman et cette auteure. Ayant vécu un an à Wroclaw dans le cadre de mes études, je suis heureuse d'en savoir un peu plus sur ce formidable pays et ses auteur(e)s.

Si le cadre et le fond de ce roman m'ont donc totalement conquises, je dois avouer que je me suis parfois ennuyée au cours de ma lecture, pas un coup de coeur donc mais un agréable moment.
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J'avais très envie de découvrir la plume de Olga Tokarczuk, notamment comme beaucoup grâce à son prix Nobel de littérature en 2019 !
Mais c'est une une lecture très mitigée pour moi avec la découverte de ce roman car je ne m'attendais pas à ça !

Je pensais lire un thriller mais cela c'est vite révélé être un roman engagé abordant des sujets comme l'environnement, la cause animal, l'astrologie mais c'est aussi la satire de la société Polonaise et de la religion.
Non pas que ces sujets sont intéressants, mais ils ont, pour moi, ecrasé l'intrigue qui m'avait attirée qui est don reléguée au second plan.

Et c'est clairement ce qui m'a manqué et m'a laissé sur ma faim, comme une promesse non tenue. Un faux polar, qui utilise une affaire de meurtre pour dénoncer une toute autre réalité que la mort d'un homme.

Je me suis pourtant attachée au personnage principale de Janina. Atypique, intègre, intelligente et sauvage.
Mais il a eu beaucoup trop de longueurs et ça s'est ressenti tout de suite à mon rythme de lecture.

Je ne déconseille pas pour autant ce roman qui est inclassable !
Mais c'est une lecture ardue qui divisera très certainement de nombreux lecteurs.
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l'histoire tourne essentiellement autour de Mme Doucheyko. C'est une personne d'un certain âge complètement farfelu. je trouve que le roman a beaucoup de longueur. Par contre, j'ai aimé la vision sur les animaux et les chasseurs. Quand j'ai lu le résumé de la couverture, je ne m'attendais pas du tout à ce style d'histoire.
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3 étoiles pour moi. Pourquoi ? Je ne peux pas dire que ce livre est mauvais, ce n'est absolument pas le cas. Mais il ne m' a pas touché. J'ai aimé certains passages, ‘d'autres, comme ce qui avait attrait à l'astrologie, m'ont pompés. Par moment , je trouvais ça très lent et à d'autres, j'avais envie d'avancer.
L'écriture est fluide malgré tout.

Allez lire la critique de Kirzi, peut-être que cette critique 5 étoiles vous donnera envie de lire le livre. Je trouve que c'est une belle critique .

Je ne sais pas si je dois recommander ou pas ce livre en fait :). Je pense qu'il faut essayer de trouver différentes critiques, avis, et essayer de voir si cela pourrait ou pas :). C'est ce que j n'avais fait mais la magie n'a pas opéré...
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Janina Doucheyko est une originale. Femme d'un certain âge, ancienne ingénieur, elle enseigne l'anglais à l'école du village, réalise des traductions de William Blake, surveille les maisons inoccupées l'hiver, fait des thèmes astraux, écrit des courriers aux forces de l'ordre et s'intéresse de près à la faune et la flore. Elle est d'ailleurs végétarienne et farouchement opposée à la chasse et au braconnage. le décès de son voisin, homme violent, marque le début d'une série de morts étranges dans laquelle elle voit la vengeance des animaux, écoeurés par la violence humaine dont ils sont régulièrement les victimes. Lorsqu'elle ose évoquer sa thèse, elle passe pour folle. Et les courriers qu'elle adresse aux forces de l'ordre, dûment argumentés, n'ont aucun écho : l'État se moque de la barbarie dont sont victimes les animaux. Mais l'est-elle vraiment ? Ne serait-elle pas capable de voir au-delà de l'évidence ? Sommes-nous maître de notre destin ?

Voici donc le lecteur embarqué dans un récit entre fantastique et polar. Enfin, quand je dis embarquée, ce ne fut pas mon cas. J'ai traîné cette lecture de moins de 300 pages sur un long moment. le côté fantasque de la narratrice s'est ressenti dans son récit et j'ai eu du mal à accrocher, ayant parfois l'impression de passer du coq à l'âne, d'avoir pris un récit en court de route ou encore de lire de trop longues tirades sur l'astrologie. Beaucoup voient là une écriture poétique, ce ne fut pas mon cas.

Il y a pourtant là une vraie proposition d'univers, des personnages diverses qui gravitent autour d'elle, une ambiance étrange qui oscille entre le quotidien banal et le mystérieux lorsque la nuit tombe. Je reconnais beaucoup de qualité à ce roman. Mais je n'ai pas adhéré sur le style qui m'a lassée et perdue. Dommage car au-delà du style, la réflexion sur le rapport de l'Homme à la faune et la flore qui l'entoure est très intéressant.
Lien : http://nourrituresentoutgenr..
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