Noir de Lune, tome 2 : Bleu de Lune

La suite de noir de lune.
Un roman fantasy assez agréable par son univers et l'écriture de l'auteure.

Malheureusement, la sauce n'a pas réellement pris pour la simple et bonne raison que tout est fortement prévisible.
Je trouve cela bien dommage car l'univers créé est vraiment très très bien.
Les personnes sont assez agréables, avec des personnalités attachantes.
Mais effectivement je n'ai eu aucun suspens lors de ma lecture, ce qui l'a rendue un peu plate.

Mais j'avoue que pour des lecteurs qui découvrent la fantasy , ou pour de jeunes lecteurs cette série peut être parfaite.

Ça y est, le deuxième tome du lauréat du prix 20 minutes du roman est sorti ! Après Noir de lune, c'est à Bleu de lune d'arriver et de tout dire sur le destin de personnages qu'on a laissés en très mauvaise posture à la fin du premier tome, à un moment où on pouvait avoir envie de tout sauf de les abandonner. Dure est la loi des cliffhangers😞…⠀
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Mais dans ce tome, on sait tout, on comprend tout😊.⠀
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Ce roman est un fantastique roman d'initiation et d'aventure. Sa grande force est d'inventer un monde, d'une manière extrêmement cohérente et avec un sens de la psychologie qui m'a subjuguée. Subjuguée : c'est le mot exact, et je ne l'emploie pas tous les jours.⠀
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En effet, les personnages ont des pouvoirs magiques, mais ces pouvoirs ont toujours un sens métaphorique qui les rend humains : voir quand on est aveugle, retrouver son état d'enfant et pressentir les effets du vieillissement, avoir deux têtes qui correspondent à des contradictions internes… Toutes les réactions des personnages ainsi campés sont cohérentes avec ce que nous ferions si nous avions ces pouvoirs au sens littéral, puisque nous savons bien ce que nous en faisons au sens métaphorique.⠀
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Les personnages se battent avec une force hors du commun, mais elle est toute entière contenue dans la logique dont l'autrice les a dotés, si bien qu'elle paraît aller de soi. Ils gagnent des batailles désespérées, mais de manière totalement crédible parce qu'ils ont de bonnes raisons de connaître les failles de leurs ennemis.⠀
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Et une fois que vous serez entrés dans l'histoire, que vous vous serez identifiés à eux, alors vous aussi, vous serez transportés par la manière dont tout se dénoue de manière logique et évidente. Car on referme le livre avec un sentiment de complétude et d'intense satisfaction. Bien sûr ! Comme pour tous les grands romans d'aventure, il y a une deuxième lecture dont on n'a pas conscience, dont on n'a pas besoin de prendre conscience, mais qui structure la manière profonde dont on les reçoit et les rend inoubliables : pour le Comte de Monte-Christo, c'est la mise en actes de la loi du Talion, que l'éducation nous oblige à refouler ; pour Les trois mousquetaires, c'est une mise à plat des conflits internes que nous devons faire taire pour nous rassembler en une personnalité unique. Et, dans l'histoire de Lune de Guernanor, c'est la concrétisation des impasses de la toute-puissance : à trop se croire invincible, on en oublie que la révolte peut aussi venir de l'extérieur. Nulle citadelle n'est inexpugnable, puisque sa perte peut toujours venir de l'intérieur… et les plus forts ne sont pas celles et ceux qu'on croit.

Que l'histoire et son dénouement se prêtent à une lecture métaphorique m'a ravie et me fait penser que Noir de Lune et Bleu de Lune sont des romans majeurs, qu'on porte longtemps en soi. J'ai lu le manuscrit l'été dernier, et l'histoire continue de m'accompagner.⠀
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Dans l'article de 20 minutes qui accompagne la sortie du livre (je vous mets le lien ci-dessous, même si l'article n'est pas du tout de moi), l'autrice nous apprend qu'elle ne travaille pas (encore) sur une suite, mais sur un « préquel » sur Viperyne. J'ai tellement hâte !!!
Lien : https://www.20minutes.fr/art..

Pourchassée par les princes antharites et leurs féroces guerriers, l'escorte de l'O'Haï est désormais séparée.
La promise est un enjeu capital pour le roi Arestion de Corélie et un atout majeur pour le Royaume d'An-Thar.
Mais derrière les voiles noirs de l'énigmatique princesse, émerge Lune de Guernanor, une jeune femme éprise de liberté, désirant plus que tout s'affranchir des codes et des traditions liés à sa condition de femme.
Hors de question de suivre une destinée que d'autres ont tracée pour elle.

La guerre gronde et menace le Continent tout entier. Pour mener leur mission à bien, les héros devront faire face à l'acuité exceptionnelle des guerriers antharites, menés par leur cruel roi Li'An'Thar.

Dans cet opus, nous découvrons les us et coutumes de l'étrange et mystérieux peuple des Guemguémides qui ont la faculté de changer d'apparence, les beautés ostentatoires de Parminga, la fabuleuse Cité d'Or de Corélie ainsi que la gigantesque forteresse noire de Liodorsc qui domine l'Océan Ganéide.

C'est avec plaisir que j'ai retrouvé les héros qui m'avaient fait rêver dans Noir de Lune, le premier Opus d'Estelle Tolliac, la grande gagnante du Prix du Roman 20 minutes.
Qu'ils soient lumineux ou sombres, les personnages forcent l'admiration par leur bravoure et leur puissance.

Cela faisait longtemps que je n'avais pas lu de roman de fantasy et je ne peux que vous recommander cette fantastique épopée que l'on quitte à regret car malgré le tourbillon de l'aventure, j'ai eu souvent envie de ralentir la course afin que celle-ci ne s'achève pas.

Je remercie Estelle Tolliac pour cette aventure épique, peuplée de personnages héroïques, d'animaux fantastiques et de décors grandioses qu'on adorerait retrouver dans une adaptation cinématographique. J'imagine sans peine survoler les Terres Catabatiques juchée sur un Zonom et en apprendre plus sur les moeurs du Peuple Croissant.

J'ai voulu prendre un peu de recul après la lecture de ce second tome afin de pouvoir un peu laisser décanter ma frustration.

Cette histoire est en presque tout points géniale. Je parle de la trame principale, des personnages, des lieux de la richesse du monde qui est décrit.

Cependant, il m'a posé problème en plusieurs points:
- le style d'écriture qui peut rappeler celui d'un adolescent inexpérimenté (utilisation omniprésente du passé simple, des répétitions de mots et d'expressions à n'en plus finir et ce, souvent sur la même page);
- Les incohérences ou contradictions ( la plus marquante pour moi est ce guerrier presque invincible, à la perception ultra affutée qui arrive à se faire poignarder dans le dos par deux personnes en même temps. Les dizaines de pages de description des compétences hors normes des guerriers de sa caste réduites à néant par une femme qui n'avait probablement jamais tenu un couteau en main);
- Les sauvetages et renversements de situations in-extremis dont l'auteure arrive même à s'excuser en utilisant l'expression "comme par miracle" (encore un langage d'ado).
- Certains événements sont amenés sans aucune subtilité, sans finesse littéraire.
Cela ne serait que moyennement gênant si le champ sémantique utilisé n'était pas si érudit. Je me suis vraiment souvent demandé comment quelqu'un qui pouvait employer d'aussi beaux mots le faisait de façon aussi banale et parfois déplaisante.

En résumé, oui, je recommande cette histoire qui est fraiche, magnifique, étoffée, poignante, haletante,... Mais il faut vraiment voir au-delà des phrases. Et au-delà de cette oeuvre qui ne semble presque pas avoir été relue et qui aurait pu devenir un vrai chef d'oeuvre en quelques mois de réécriture.

L'histoire reprend exactement là où le premier tome s'arrêtait, en pleine action et remises en question. Nous retrouvons nos héros, désormais séparés, pourchassés par les féroces princes Antharites et leurs guerriers. Au coeur de cet univers fantastique, on découvre, au gré des chapitres, les différentes ethnies en présence et leurs étranges spécificités. Des coutumes du mystérieux peuple des Guemguémides qui ont la faculté de changer d'apparence, aux beautés de Parminga, la Cité d'Or de Corélie pour finir par la forteresse noire de Liodorsc au milieu de l'Océan Ganéide, on va de découvertes majeures en révélations cruciales. Les scènes d'actions s'enchaînent, toujours aussi intenses, empreintes de violence, de doutes mais aussi d'espérance. Les personnages sont par ailleurs beaucoup plus travaillés, mieux définis, plus surprenant et profonds que dans le précèdent volume, dévoilant peu à peu leurs sentiments, leurs aspirations ainsi que leur part d'ombre. Derrière les voiles noirs de l'énigmatique O'Haï se dissimule la princesse Lune de Guernanor, une jeune femme éprise de liberté et d'aventures. Même si elle est un enjeu capital entre le roi Arestion et le Royaume d'An-Thar, on comprend qu'elle n'aspire qu'à une chose, s'affranchir d'une destinée liée à des traditions révolues et que d'autres ont choisi pour elle. L'intrigue se complexifie, les apparences se révèlent trompeuses et les nombreux retournements de situations déroutants et pleins de surprises.
Le seul point noir, est qu'on n'en sait pas beaucoup plus sur les origines de l'O'Haï, ni sur ses pouvoirs potentiels ni sur son rôle véritable dans le cours de l'histoire. Il en va de même pour l'origine des aptitudes métamorphiques des Guemguémides, comme de la cécité génétique des Antharites ou du passé trouble de certains protagonistes. Si le récit est prenant, il est néanmoins décevant par son manque de clarté sur le fond. On peut également regretter la facilité simpliste avec laquelle se résolvent les situations les plus périlleuses et l'instantanéité plutôt primaire des coups de foudre entre les personnages. le final quelque peu précipité et par trop romanesque, même si il augure une suite probable, se révèle insuffisant pour répondre à l'attente. Un second opus bien construit, plus intense et plus passionnant mais qui souffre cependant de lacunes regrettables dans la conduite de l'histoire.