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4,39

sur 2494 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Ouf ! enfin ! ... Tolstoi est quelqu'un de bien, un écrivain qui sait décrire des situations, des psychologies, des sentiments et émotions. Il y a chez lui une justesse et une finesse, sans conteste. Mais ... eh, oui, il y a un mais. que c'est long ! je me suis dit qu'il a été payé à la ligne, c'est pas possible autrement.
Au début, j'ai pris des notes pour essayer de repérer les noms et les familles, mais en fait, cela se fait facilement. On se rappelle bien de ceux qui reviennent régulièrement, et on oublie ceux qui ne sont que de passage.
Quel plaisir de découvrir certains personnages, certaines critiques de la guerre ou de la société aristocratique de l'époque, mais bon sang ! que de dilutions, que de dispersions, beaucoup de passages où je n'avais qu'une envie : zapper ! Je suis prêt à accepter beaucoup, j'en ai avalé des lignes chez Dumas, Dostoïevsky ou autres. Mais là, c'est trop pour moi. Je n'aime pas arrêter en route, mais comme j'en ai eu la tentation !
Où j'ai eu particulièrement du mal, c'est tout le passage sur la franc-maçonnerie, les considérations sur les tactiques de guerre, ses analyses historiques, ...
Lorsqu'il essaye d'expliquer les causes des phénomènes historiques, les lois qui régissent les événements, les responsabilités ou non des chefs de guerre, j'avoue que cela m'a laissé assez froid et distant. Je n'arrive pas à m'intéresser à toutes ses considérations. Et plus on avance, surtout dans le tome 2, plus les réflexions se développent, et moins nous goûtons aux histoires et destins des personnages. Je me demande d'ailleurs ce que pensent les historiens actuels sur la vision historique de Tolstoï concernant la retraite de Russie.
Par contre, quand on tombe sur une perle, alors là, c'est vraiment goûteux ! Particulièrement, la description des personnages des familles Rostov et Bolkonsky, leurs histoires amoureuses, les élans patriotiques, les larmes et autres mouvements de l'âme.
Une bonne ironie en plus, spécialement dans la description des généraux. Et la découverte de cette confrontation entre le monde russe et la volonté belligérante de Napoléon.
Même si j'ai vraiment apprécié certains passages, ce n'est pas le genre de livre que je lirais une deuxième fois ! J'ai eu l'impression d'avoir fait le voyage à pied jusqu'en Russie !
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Lu dans la Pléiade, 1952, traduction de Henri Mongault, introduction de Pierre Pascal, index par Sylvie Luneau. Edition de l'intégralité du texte et non pas divisée en tomes comme ici.

Commencé mi-juillet, je viens de finir ce roman de 1607 pages à minuit ce 31 août. Inutile de dire qu'il faut du temps du temps pour arriver à bout de ce pavé. (C'est quoi au-dessus du pavé ?)
Il s'agit donc d'une saga familiale sur fond de guerres napoléoniennes, depuis la victoire d'Austerlitz jusqu'à la fameuse retraite de Russie après la prise et l'incendie de Moscou. Tolstoï commence donc son roman en 1805 pour le finir en 1820.
Tout commence dans l'aristocratie pétersbourgeoise où l'on tient salon, où l'on organise des fêtes sous le règne du Tzar Alexandre 1er. Tout se met en place dès les premiers chapitres, et les personnages du début, secondaires, se retrouveront noyés dans L Histoire puisque l'auteur a choisi de commencer son roman par présenter des intrigants qui cherchent à placer leurs enfants ou leurs protégés que ce soit dans le monde par mariage interposé ou dans l'armée à un poste important. Il s'agit du Prince Basile dont les deux enfants Hélène et Anatole apparaîtront pour représenter l'Egoïsme, et d'Anna Makhaïlovna qui cherche à placer son fils, Boris comme aide de camp. C'est aussi la première apparition de Pierre Bézouhkov dont nous suivrons l'évolution jusqu'à la fin du roman et de Nicolas Rostov, jeune homme impétueux, désireux d'en découdre, appartenant à cette famille de la noblesse russe respectueuse des traditions et éminemment patriotes dans laquelle se trouvent aussi Natacha, jeune adolescente au caractère enjoué, qui, comme toutes les adolescentes est prête à s'amouracher du premier hussard venu, amour qu'elle croit toujours « profond et sincère » et Pétia, le petit frère pressé de devenir soldat . Et puis il y a la famille Bolkonski avec ce vieux prince qui tyrannise sa fille Marie, qu'on dit laide, pieuse et douce et dont le fils, André part aussi pour la guerre.
Les deux premières parties du livre premier (il y en a quatre divisées elles-mêmes en parties) font alterner la paix (vie des salons, préparatifs de départ, discussions…) et la guerre (Austerlitz) où l'on croise de vrais personnages historiques que ce soit Napoléon ou le général Koutouzov. Mais si Tolstoï décrit par le menu les intrigues amoureuses et ambitieuses de chacune des familles, il fait de même avec les scènes de bataille avec la mise en place, la lenteur de l'amorce puis le feu lui-même. En plus de tout cela, l'auteur met L Histoire à distance, réfléchit sur la façon que l'on a (à son époque bien sûr) et que l'on avait d'envisager L Histoire. Pour lui, c'est un « mouvement des peuples » mû par la « nécessité qui fait loi ». Il en profite donc pour démystifier Napoléon – à qui nombre d'historiens accordaient du génie stratégique- en montrant que pendant la prise de Moscou avec ses reculades et enfin la retraite de Russie, il avait la même armée et la même stratégie qu'à Austerlitz. Dans un essai – un peu indigeste il faut le dire –de l'épilogue, Tolstoï présente sa didactique de l'histoire avec force exemples, moult images, ce qui donne en partie la clé de cet ouvrage.
Hormis ce côté didactique, l'histoire des familles Rostov – la plus attachante peut-être – Bézoukhov et Bolkonski est narrée de main de maître avec juste ce qu'il faut de lyrisme pour ne pas sombrer dans le pathos, avec juste ce qu'il faut de mysticisme, de quête de soi-même ( Pierre Bézoukhov devient franc-maçon) pour limiter la religiosité prégnante de l'ouvrage avec ses icônes et ses prières, avec juste ce qu'il faut de mots pour délimiter le paragraphe et d'action pour faire des chapitres relativement courts. Tolstoï sait aller à l'essentiel sans oublier les détails, sait parler des sentiments ressentis sans s'enfoncer dans le larmoyant. C'est ce qui fait la force et le charme de cet ouvrage qui se lit avec assez de facilité.
Voilà donc, en vrac, mes impressions du plus gros livre que j'ai lu de ma vie. Maintenant je vais peut-être finir Proust.
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Che dirvi? Finalmente la storia m'ha preso ( dopo mille pagine di lettura è preferibile!!😅), ma entrarci è stato difficile: numerosissimi personaggi ci sono offerti subito ed è complicato raccapezzarsi ( quanto sarà brutto qs verbo?! Ma la mia maestra lo usava sempre!!!😉). La parte guerra e' oltremodo minuziosa e ammetto che mi sono completamente persa ( e anche annoiata parecchio!) nel gioco delle alleanze e la tattica di Napoleone . Quel che è magistrale in Tolstoï sono le descrizioni : senza essere ridondante riesce a mostrarci tutto nitidamente come dietro a un vetro terso. Attacco subito il secondo volume !
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De 1803 à 1807, au moment de la paix de Tilsitt, la vie tourmentée de plusieurs familles et personnages russes de l'aristocratie (le reste n'existe pas). Un roman passionnant qui m'avait toujours effrayé par sa taille et portant il se lit facilement. Il a une construction étonnante avec un mélange d'aventure, de vie familiale, de scènes historiques et de moment de la vie de toujours. Vous vivez un bal de l'époque, la bataille d'Austerlitz vue du côté d'un aide de camp russe, la rivalité Petersbourg / Moscou, la vie des nobles dans la campagne, la conditions des serfs...Ce changement permanent de plan donne du rythme à l'ensemble. Ce tome se termine à la rencontre de Tilsitt entre l'Empereur Alexandre et Napoléon. On sent à la foi l'admiration de Tolstoï pour Napoléon et la haine que ce dernier suscitait.
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Tolstoï, les auteurs russes, une passion, des Ames torturées d'amitiés de sentiments, de noblesse...
C'est avant tout une épopée pendant les guerres napoléoniennes, une épopée contant la vie de la comtesse Natacha et du prince André notamment. Et ce sont ces deux belles âmes que je retiens de tous ces milliers de pages, leur relation est émouvante et nous bouleverse.
en grande partie, la fin du roman de Tolstoï n'est que conjectures, analyses politiques. Des centaines de pages et des paragraphes entiers à ne pas lire et qui n'apportent rien
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J'étais trop impressionnée par ce monument de la littérature russe pour imaginer le lire un jour jusqu'à ce j'en découvre une adaptation pour la télévision. L'intrigue m'a beaucoup plu, au point de me donner envie de me lancer dans l'aventure de plus de 900 pages.
Et je n'ai pas regretté, la lecture de cette magnifique fresque historique même si certains passages consacrés aux réflexions politiques ou philosophiques m'ont paru parfois un peu ardus.
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Parafraseando al marqués de Calaincourt: "esos apellidos rusos son imposibles". En serio pienso que toda edición de "Guerra y Paz" debería tener un prólogo con los complicados nombres de los personajes. Tenemos por un lado a la familia de los condes Rostov, con sus hijos varones Nikolai y Petia y su hija, la infantil Natasha, además de su sobrina Sonia. Por otro lado al príncipe Nikolai Bolkonski y a sus hijos el príncipe Andrei y la princesa María. Además tenemos a Pierre futuro Conde Bezujov, al príncipe Vasili y sus hijos Anatole y Helene, y a muchos personajes secundarios ficticios como reales."Guerra y Paz" es una obra monumental de Tolstoi en la cual se puede apreciar un discurso opuesto y sarcástico sobre la guerra en muchos momentos pero a la vez está impregnado del sentimiento nacionalista y heroico de la sagrada Rusia del zar Alejandro.Es tiempo de esplendor y boato en las cortes de las ciudades más importantes de Rusia, Moscú y San Petesburgo, y de esta manera se narra las vivencias de estas dos familias en un ambiente cortesano y mundano, en los que Tolstoi describe de manera exhaustiva las diferentes personalidades, ideología y ambiente histórico de los personajes. Pero luego acaece la guerra traída por Napoleón, el emperador francés que será omnipresente a lo largo de la novela. La acción sobre todo va a estar concentrada en el príncipe Andrei y en Nikolai Rostov, ambos con cargos diferentes en el ejército ruso.Debo decir que es una novela que me gusto bastante aunque sin embargo la lectura se me hizo pesada, más que con "Ana Karenina" incluso, hay muchos pasajes en que Tolstoi narra detalles que a veces no encuentro el por qué, datos no relevantes en la historia en sí o disertaciones filosóficas o morales que hunden bastante la historia, así mismo el ritmo por momentos es muy impredecible y parece el relato a veces desordenado,algunos eventos toman mucho tiempo en describir y otros importantes en apenas unas líneas. Pero sin embargo es siempre un placer leer a Tolstoi por la manera tan fina y profunda de su relato, la caracterización de una gama amplia de personalidades y la manera tan peculiar e íntima que tiene para dibujar un gesto o un estado de ánimo que te hace sentirte cerca de los acontecimientos. Es una novela histórica, Tolstoi hace hablar muchas veces o rememora escritos reales para retratar a personajes reales como Napoleón, Kutuzov, Bagration, Murat y una infinidad de personalidades y los combina con sus personajes ficticios, hay obviamente una parcialidad con los rusos que no es de mi gusto y que lo contraste con "Las campañas de Napoleon" de Chandler que tuve que releer para ubicarme mejor en las batallas que se mencionan.De los personajes me simpatizo más Pierre que los demás pero debo decir que la profundidad de muchos de ellos te permite conocer muchas cosas de las costumbres, modas, vida de cuartel y detalles de la Rusia del siglo XIX.Una novela intensa en gran parte, muy bien escrita, compleja, épica y con muy poco o nulo sentido del humor.
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Entre 1805 et 1820, on suit principalement quatre personnages : Pierre Bézoukhov, André Bolkonsky, ainsi que Nicolas Rostov et sa soeur, Natacha. Pour résumer, parce que ce ne sont pas moins de quelque 500 personnages que l'on croisera au cours des 1500 pages du récit. Mais ce sont les personnages récurrents. Tolstoï s'attache à évoquer la transformation qui s'opère au sein de la société russe durant les années où le pays affronte les troupes napoléoniennes.
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Pourquoi lire La Guerre et la Paix ?
- La description acide des sociétés pétersbourgeoise et moscovite : intrigues, hypocrisie, ambition, gloire et décadence… Pour Tolstoï, finalement rien de mieux que de vivre dans son domaine à la campagne. C'est également une approche de ce que semble être "l'âme russe".
- le petit côté cours de philo : ce roman regorge de réflexions sur l'amour, le sens de la vie, celui de l'Histoire, l'impact de la volonté personnelle vs le caractère prédéterminé de l'Histoire, ce qui meut une société, etc. Tolstoï aurait lui-même dit vouloir représenter « tous les aspects de la vie ». Alors on devrait bien y apprendre 2 ou 3 trucs. Et puis Alain était fan absolu.
- La puissance de l'analyse psychologique des personnages : c'est ce qui m'avait déjà frappée dans Anna Karénine et a de nouveau fait mouche. Que ce soit un personnage principal ou secondaire, Tolstoï sonde en profondeur les états d'âme. Ce qui confère une épaisseur certaine au récit, mais permet aussi d'avoir une vision très nuancée des personnages quant à leur évolution. Loin de Tolstoï l'idée d'une vision manichéenne de l'individu.
- Pour découvrir un pan d'Histoire : j'étais très clairement nulle en Napoléon. Et il a fallu aller faire un bon tour sur Wikipedia pour y voir un peu plus clair. Tolstoï en profite bien évidemment pour tacler violence et absurdité de la guerre, tout comme celle des décideurs qui mènent leurs hommes au carnage sans franchement savoir ce qu'ils font la plupart du temps.
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Difficile d'évoquer une oeuvre masse en quelques lignes. Après, on ne va pas se mentir, pour certains passages martiaux et le long épilogue, j'ai lu nettement plus en diagonale - j'étais à l'agonie sur les dernières pages. J'espère ne pas avoir trop perdu de sens pour autant. Et puis il y a ce petit côté de la félicité conjugale et maternelle semblant seul accomplissement possible de la femme qui ne me plaît pas des masses. Si Pierre - double possible de Tolstoï - a été pour moi le personnage le plus attachant du récit, j'ai eu plus de mal avec Natacha, dont le petit côté irritant survit à toutes les péripéties. Ce qui ne m'empêche en rien de vous recommander de tenter cette immersion dans le début du XIXe siècle russe.
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Les 2000 pages de Guerre et Paix représentent pour beaucoup l'un des chef d'oeuvres majeurs de la littérature mondiale. Cité dans de nombreux classements d'ouvrages à lire absolument, ces 2000 pages peuvent rebuter plus d'une personne. S'il est pourtant difficile de « noter » l'oeuvre fleuve de Tolstoi, je pense que chaque lecteur peut se donner 5 étoiles une fois la lecture achevée. Pour ma part, ce fut le temps de lecture accru du au confinement covidien, qui m'a permis de le lire.

Inutile de revenir sur l'histoire, qui est connue ou détaillée dans beaucoup d'autres critiques. Sans reprendre la blague de Woody Allen (« guerre et Paix est un livre qui parle de la Russie »), on pourrait dire simplement que Tolstoï nous présente une fresque d'époque romanesque : l'évolution de nombreuses familles aristocrates russes lors des Guerres napoléoniennes. La force et l'intérêt majeur du livre selon moi, est L Histoire (avec un grand H). En effet Guerre et Paix nous plonge avec grande facilité sur les champs de la bataille d'Austerlitz, sur la fameuse débâcle napoléonienne de la Berezina ainsi que dans l'abandon de Moscou par les russes avant l'arrivée des français.
Des personnages historiques, notamment Napoléon et le tsar Alexandre sont dépeints lors de batailles, de pourparlers mais aussi parfois dans des scènes plus anodines. de plus certains personnages moins connus, tels que Koutouzov, général russe, sont aussi présentes sous plusieurs coutures.
Il est intéressant, en particulier pour les français, de voir Napoléon décrit par une vision russe, celle de Tolstoï, à travers une patriotique, souvent exaltée. le roman donne certainement envie de connaitre plus en détails « la civilisation russe » de l'époque ainsi que les campagnes napoléoniennes.

Le récit historique s'entremêle de nombreuses histoires romancées d'aristocrates russes. Cette aristocratie parle en français fréquemment, avec comme préoccupations majeures : les bals, les plaisirs de tables et de chair, et l'amour (avant que la guerre ne vienne perturber cela en partie). Si Tolstoï réussit à incarner de nombreux débats intéressants à travers ces personnages (la religion, l'amour), j'ai trouvé quelques parties très longues, notamment les histoires d'amour « courtois ». On peut trouver que ces histoires (avec un petit h) sont parfois redondantes et monotones.

On a souvent du mal à critiquer les classiques encensés à l'infini, tels que Guerre et Paix. Pourtant lors de cette narration fleuve, il manque souvent le rythme et le caractère percutant des narratives plus contemporaines. Il est odieux de comparer, mais par exemple, le Pont sur la Drina d'Andric réussit un exercice formidable de mélanger L Histoire et l'histoire sur une longue période de temps, en bien moins de pages.

De plus, s'il est intéressant de présenter la société aristocratique de l'époque, vu les temps pauses de la narration, on pourrait déplorer l'absence de personnages en marge de la société de pouvoir.De nombreuses longueurs parsèment également les descriptions des batailles.

Malgré les longueurs, en s'accrochant bien (je conseille notamment d'avoir en parallèle une liste des relations entre personnages, ceci m'a grandement facilité la compréhension), on retrouve quelques grands moments littéraires : l'explication par le prince Andre de la pertinence occasionnelle de la guerre, quelques visions de la sclérose de la société russe qui présagent au loin la révolution bolchevique (le servage des paysans, immobilité des titres de noblesses). de plus, certaines scènes historiques telles que l'abandon de Moscou par les russes ou le traite de paix entre français et russes, sont décrites de manière magistrale

Lire Guerre et Paix est certainement un accomplissement de lecture, bien que le style ne soit pas complique en soi. Les longueurs apparaissent souvent, et il vaut mieux allouer des séances de lectures de plusieurs heures pour pouvoir rentrer dans l'oeuvre. Si certains moments valent vraiment le détour, je pense qu'un roman plus poignant aurait pu être au rendez-vous avec un longueur plus succincte.
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Il s'agit d'une vaste fresque de la société russe, civile et militaire de l'époque napoléonienne qui donne un incontestable plaisir de lecture, et vous plonge dans les angoisses, les intrigues, les lâchetés, les ambitions, de personnages qui peinent à se défaire, et pour certains ne le tentent même pas, des lourdes contraintes de leur milieu.
Un grand plaisir de lecture.
Mais ce n'est pas à mon sens, le plus grand roman de la littérature internationale de tous les temps qu'annonçait il y a quelques mois, un quotidien national dans une envolée passionnée qui m'a incité à m'y plonger.
Cela dit, l'article a eu cet intérêt de m'inciter à m'y plonger, et, malgré cette divergence de vue, j'en demeure reconnaissant à son auteur.
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