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Paul Lequesne (Traducteur)
EAN : 9782825103845
148 pages
L'Age d'Homme (02/07/1993)
3.59/5   11 notes
Résumé :
Sous la plume de Tolstoï, les conseillers d'Etat deviennent des vieillards gâteux et malfaisants, les vieilles générales des monstres assoiffés de sang, les pères de famille de brutes et des tyrans, les officiers des pantins sautillants; on se jette à la bouche de la première inconnue venue, on se promène à demi-nu au milieu de cortèges de nymphes dévêtues, on va jusqu'à donner le fouet à de belles demoiselles éperdues!
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
"La puissance du vampire tient à ce que personne ne croit à son existence."
(B. Stoker, "Dracula")

Ha, cette phrase est un coup de maître ultime de la part de Bram Stoker... ! En quelque sorte, elle se moque de votre scepticisme, tout en vous avertissant qu'un beau jour vous pourriez le regretter, tel Jonathan Harker qui a franchi de son plein gré le funeste seuil du château transylvain.
L'imagination de Stoker était abondamment nourrie de légendes irlandaises, mais son comte Dracula, arraché au folklore balkanique, n'appartient déjà plus à la famille des monstres ancestraux. C'est un Mal sophistiqué, implanté dans le milieu urbain, qui doit ruser pour y survivre.
Voilà en quoi consiste précisément le mérite de Bram, premier véritable popularisateur du genre vampirique. On va le lui pardonner, car il ne pouvait pas anticiper le torrent excrémentiel de produits crépusculaires américains, qui engloutira l'Europe cent ans plus tard. Non, les filles, l'intrigant petit nouveau au lycée peut bien être d'une pâleur romantique à mourir, mais la chance que ce soit un vampire amoureux est, hélas, minime...

A cette époque de l'année où les forces du Mal se déchaînent, oublions ces soupirants pittoresques déchirés entre Eros et Thanatos, et revenons aux sources.
Le comte Alexeï Konstantinovitch Tolstoï, le plus âgé des trois célèbres écrivains qui partagent le même nom illustre, semble peu attiré par les formes courtes ; il n'a écrit que cinq nouvelles, dont trois sur le thème des revenants. Mais que ce soit son "Oupires", "Amena" ou "La Famille du Vourdalak" (1884), elles font partie, du moins à mon humble avis, des meilleures choses jamais écrites dans le genre fantastico-horrifique.

La première surprise est venue très vite, car j'étais persuadée que ce sera une histoire de loups-garous. Les appelations vourdalak, vlkolak, vrykolak, vlkodlak font vraiment toutes références à un homme dans la peau d'un loup, dans le folklore de l'Europe centrale. Mais en se renseignant sur le sujet, on apprend (entre autres choses passionnantes, en fouillant les récits sur les cas "authentiques" d'autrefois, ou les poignants témoignages recensés par Dom Calmet) que les Grecs commençaient à utiliser le terme tant pour le loup-garou que pour le vampire, ainsi que certaines nations balkaniques.
Ceci est donc vraiment une histoire de vampires, inspirée du folklore serbe et ses légendes sur des villages entiers décimés par la malédiction. Contrairement au non-mort moderne raffiné, le vourdalak est une brute épaisse sans conscience, puant la terre de tombe et assoiffée de sang, qui s'attaque de préférence à sa famille et à ses amis proches.
La seule façon de l'anéantir est un pieu de tremble dans le coeur ; une chose bien connue, diront les blasés... Sans se rendre compte, une fois de plus, que sans un certain dîner durant lequel un certain Abraham Stoker entama une discussion animée sur les superstitions balkaniques et le personnage historique de Vlad Tepes avec son ami l'orientaliste Vambery, pour faire ensuite un horrible cauchemar dû au homard mal digéré qui lui a (prétendument) inspiré "Dracula", on ne serait sans doute pas aussi bien informé sur le sujet. Sauf en lisant cette histoire de Tolstoï, publiée une dizaine d'années avant le roman de Bram.

Alexeï Konstantinovitch ne cherche même pas à embellir la croyance populaire, il nous livre une histoire crue et réaliste, puisée directement à la source. Et d'autant plus efficace, avec son atmosphère lugubre et brutale, qui éveille le côté sombre de l'imagination.
Il laisse raconter l'aventure par le vieux marquis d'Urfé à un petit cercle d'amis, pendant une soirée propice à ce genre de confessions :
Lors d'un voyage de jeunesse, l'aristocrate rencontre une famille paysanne serbe qui attend le retour du père, parti combattre les brigands turcs. Tout en précisant que s'il rentre après le coucher du soleil, ce ne sera plus "lui", mais "quelque chose d'autre", une créature de ténèbres qu'il faudra abattre sans pitié. L'attente est interminable, et c'est juste au moment où l'angélus a fini de sonner que le vieux Gorcha apparaît sur l'horizon. Est-ce toujours lui ? Difficile à dire, mais la famille ne rejette pas le père, et voilà que l'effroi commence ! le compte-rendu du marquis indique déjà qu'il a survécu à la rencontre, et pas seulement une fois. Il retourne à nouveau au village au bout de quelques années, et ce qu'il y trouve défie toute description...
D'Urfé se charge de son récit avec tout le charme gaulois d'un homme âgé qui a traversé bien de tempêtes. Sdenka la paysanne est une beauté slave devant laquelle il n'est pas aisé, malgré des tendances démoniaques, de refréner la propension française à la passion. le vieux Gorcha est le Mal à l'état pur, tandis que son fils Georges un véritable prototype d'un "junak" slave, dur et décidé.
Une fois la nuit tombée, faites très attention à ce qui se passe de l'autre côté de vos fenêtres !

5/5, même si l'auteur lui-même n'avait pas une très haute opinion de ce récit.
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Je n'ai jamais jusqu'à présent été très attiré par les histoires de vampires. J'ai l'impression qu'elles se ressemblent toutes, manquent de mordant, qu'elles sont capables de me laisser de marbre, car je l'ai considère toutes imaginées et écrites selon le même procédé narratif ou bien alors elles me font rire par les situations ridicules qu'elles peuvent convoquer. J'ai peut-être la dent dure... Mais en vérité, je vous avoue humblement que je fondais mon avis uniquement sur de simples représentations. J'ai longtemps pensé cela, cependant que je n'avais jamais encore lu aucune, jamais jusqu'à ce fameux soir-là...
Aussi, il fallait bien que je me décide, un beau jour ou peut-être une nuit, à me faire la dent sur l'une d'entre elles et ainsi peut-être changer d'opinion. Laquelle ? Une histoire originale, qui sort de l'ordinaire si je peux dire les choses comme cela, une histoire issue de la littérature classique russe tant qu'à faire, une histoire où les personnages principaux, hormis le narrateur, sont issus d'une seule et même famille. Famille nombreuse, famille heureuse !
Voici un récit qui mérite le détour. Je me suis donc réfugié dans ma chambre, j'ai verrouillé porte et fenêtre, je me suis enfoncé dans mon pieu, - pardon pour cette familiarité. J'ai dévoré ce récit à belles dents et je viens ce soir vous en parler... Approchez un peu, chers amis, pas trop près quand même, on ne sait jamais, si vous voyez ce que je veux dire...
Alors, ouvrez grands les sarcophages, préparez les crucifix et les gousses d'ail, je vous emmène à la rencontre de la Famille du Vourdalak, un récit écrit en français par un certain Tolstoï aux alentours de 1840 et publié à titre posthume en 1884 dans une traduction russe. Je vois déjà le sang de certains amateurs du grand maître russe ne faire qu'un tour. Mais de quoi nous parle-t-il, celui-là ?! Rangez vos yatagans dans leurs fourreaux chers précieux, approchez plus près que je vous dise qu'il ne s'agit d'autre qu'Alexeï Konstantinovitch Tolstoï, cousin lointain du célèbre auteur d'Anna Karénine, héroïne littéraire entrée à jamais dans l'éternité et qui cependant m'attend désespérément sur mon île déserte...
Tiens, à propos d'Anna Karénine, je me souviens brusquement de l'incipit de ce roman qui dit : « Les familles heureuses se ressemblent toutes ; les familles malheureuses sont malheureuses chacune à leur façon. » J'ai adoré cette phrase qui résonne si fortement comme un écho dans ma lecture de ce récit.
L'originalité de ce texte d'une trentaine de pages ne tient pas dans son thème, celui du vampire. C'est davantage le contexte et la manière qui font la force du récit.
La Famille du Vourdalak a le charme des récits qui s'enchâssent l'un à l'autre.
« L'année 1815 avait réuni à Vienne tout ce qu'il y avait de plus distingué en fait d'éruditions européennes, d'esprits de société brillants et de hautes capacités diplomatiques. Cependant, le Congrès était terminé.
Les émigrés royalistes se préparaient à rentrer définitivement dans leurs châteaux, les guerriers russes à revoir leurs foyers abandonnés et quelques Polonais mécontents à porter à Cracovie leur amour de la liberté pour l'y abriter sous la triple et douteuse indépendance que leur avaient ménagée le prince de Metternich, le prince de Hardenberg et le comte de Nesselrode.
Semblable à la fin d'un bal animé, la réunion, naguère si bruyante, s'était réduite à un petit nombre de personnes disposées au plaisir, qui, fascinées par les charmes des dames autrichiennes, tardaient à plier bagage et différaient leur départ. »
L'incipit pose merveilleusement le décor, celui d'un groupe d'intellectuels, de diplomates venant de plusieurs pays d'Europe, qui se connaissent, aiment à se retrouver plus tard en comité plus restreint dans le château d'une princesse douairière, ils se racontent alors des contes, cherchant à jouer autant sur la finesse d'esprit que sur l'étonnement. C'est alors que le marquis d'Urfé, - vieil émigré que tout le monde aime à cause de sa gaieté juvénile et de la manière dont il parle de ses anciennes conquêtes féminines, s'indigne un peu que tous ces contes manquent un peu d'authenticité, alors que lui, pour le coup, a quelque chose de vrai sous la main...
Et c'est là que s'enchâsse le second récit, le sien, le vieux marquis devenant narrateur à son tour, pour mon plus grand plaisir...
Il raconte alors qu'au cours d'un voyage en Europe de l'Est, il y a très longtemps, il s'était arrêté dans un petit village de Serbie afin de passer la nuit dans une auberge. Là, il découvre une famille en pleine déréliction, rongée d'angoisse dans l'attente du retour du père, Gorcha, parti chasser des brigands turcs. Un père qui, avant d'entamer son périple, avait lancé un terrible avertissement à sa famille :
« – Enfants, avait-il dit à ses deux fils, l'un Georges, l'autre Pierre, je m'en vais de ce pas dans les montagnes me joindre aux braves qui donnent la chasse à ce chien d'Alibek (c'était le nom d'un brigand turc qui, depuis quelque temps, dévastait le pays). Attendez-moi pendant dix jours, et, si je ne reviens pas le dixième, faites-moi dire une messe de mort, car alors je serai tué. Mais, avait ajouté le vieux Gorcha, en prenant son air le plus sérieux, si (ce dont Dieu vous garde) je revenais après les dix jours révolus, pour votre salut ne me laissez point entrer. Je vous ordonne dans ce cas d'oublier que j'étais votre père et de me percer d'un pieu de tremble, quoi que je puisse dire ou faire, car alors je ne serais qu'un maudit vourdalak qui viendrait sucer votre sang. »
Et dix jours plus tard...
Vous imaginez bien entendu que les dix jours sont passés, et alors que l'heure exacte du départ de Gorcha dix jours plus tôt vient tout juste de sonner, le voilà soudain qui surgit du crépuscule. Alors, l'échéance fatidique est-elle réellement franchie ? À ce moment-là l'esprit de notre narrateur est très peu préoccupé par cette question, en séducteur accompli, il n'a pas trouvé mieux que de jeter son dévolu sur la belle Sdenka, la fille de Gorcha...
« Nous en étions là quand j'entendis l'horloge du couvent sonner lentement huit heures. A peine le premier coup avait-il retenti à nos oreilles que nous vîmes une forme humaine se détacher du bois et s'avancer vers nous. »
Alors les nuits lugubres et angoissantes vont succéder aux aubes blafardes qui ne semblent jamais pouvoir laisser place à la lumière.
Le récit devient alors oppressant.
Le vampire de la Famille du Vourdalak n'est pas un aristocrate séducteur, romantique, élégant et ténébreux, demeurant dans un château noyé dans le brouillard, mais il est ici un paysan serbe, désagréable et brusque, un vieillard qui doit s'aider d'un bâton pour marcher. Et il ne s'attaque pas à de jeunes vierges promises au mariage, mais bien à sa propre famille, à ses propres enfants. C'est le charme et l'originalité de ce récit. C'est son horreur surtout.
« Il est à propos de vous dire, mesdames, que les vourdalaks, ou vampires des peuples slaves, ne sont, dans l'opinion du pays, autre chose que des corps morts sortis de leurs tombeaux pour sucer le sang des vivants. Jusque-là leurs habitudes sont celles de tous les vampires, mais ils en ont une autre qui ne les rend que plus redoutables. Les vourdalaks, mesdames, sucent de préférence le sang de leurs parents les plus proches et de leurs amis les plus intimes qui, une fois morts, deviennent vampires à leur tour, de sorte qu'on prétend avoir vu en Bosnie et en Hongrie des villages entiers transformés en vourdalaks. »
Nous sommes ici loin des clichés du vampire romantique et des sensations qui en découlent.
L'auteur, - je n'ose plus prononcer son nom, situe son intrigue et ses personnages dans un paysage certes sinistre mais totalement réaliste, ancré dans une contrée rurale qui prend forme sous les mots que je découvre.
Dans ce récit, le vampire sent la terre et le froid, la glaise, la glèbe, la terre qui bat dans les tempes, le soleil aussi et cette terreur paysanne que ce texte inspire est d'autant plus efficace qu'elle devient brusquement crédible, grâce à l'immersion du texte qui nous plonge dans cette réalité concrète et insolite.
Le final s'achève dans une cavalcade épique et furieuse totalement échevelée.
Oui chers amis, j'ai aimé ce récit pour tout cela.
Mon sang bouillant d'impatience, je me dépêche par ce billet rédigé à la hâte, de vous convaincre de découvrir cette perle vampirique qui m'a emporté pour ne pas dire aspiré.
Je n'enfoncerai pas plus loin le clou...
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Le marquis d'Urfé se retrouve dans un petit village moldave et séjourne dans la maison d'un vieux paysan. Ce dernier s'absente quelques temps et revient changé...

Une courte nouvelle autour d'une famille qui se transforme en vampires. J'ai aimé l'ambiance, le style est fluide et le livre se lit facilement.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
J’ai oublié de vous dire, mesdames, que, lorsque les Serbes soupçonnent quelqu’un de vampirisme, ils évitent de le nommer par son nom ou de le désigner d’une manière directe, car ils pensent que ce serait l’évoquer du tombeau. Aussi, depuis quelque temps, Georges, en parlant de son père, ne l’appelait plus que le vieux.
Il se passa quelques instants de silence. Tout à coup, l’un des enfants dit à Sdenka, en la tirant par le tablier :
– Ma tante, quand donc grand-papa reviendra-t-il à la maison ?
Un soufflet de Georges fut la réponse à cette question intempestive.
L’enfant se mit à pleurer, mais son petit frère dit d’un air à la fois étonné et craintif :
– Pourquoi donc, père, nous défends-tu de parler de grand-papa ?
Un autre soufflet lui ferma la bouche. Les deux enfants se mirent à brailler et toute la famille se signa.

Nous en étions là quand j’entendis l’horloge du couvent sonner lentement huit heures. À peine le premier coup avait-il retenti à nos oreilles que nous vîmes une forme humaine se détacher du bois et s’avancer vers nous.
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Serait-il possible, me dis-je, que Sdenka ne fût pas la jeune fille pure et innocente qu'elle semblait être il y a deux ans ? [...] Et moi qui croyais la connaître ! Mais qu'importe ! Si Sdenka n'est pas une Diane comme je l'ai pensé, je puis bien la comparer à une autre divinité, non moins aimable et, vive Dieu ! je préfère le rôle d'Adonis à celui d'Actéon !
Si cette phrase classique que je m'adressais à moi-même vous paraît hors de saison, mesdames, veuillez songer que ce que j'ai l'honneur de vous raconter se passait en l'an de grâce 1758. La mythologie alors était à l'ordre du jour, et je ne me piquais pas d'aller plus vite que mon siècle. Les choses ont bien changé depuis, et il n'y a pas fort longtemps que la révolution, en renversant les souvenirs du paganisme, en même temps que la religion chrétienne, avait mis la déesse Raison à leur place. Cette déesse, mesdames, n'a jamais été ma patronne quand je me trouvais en présence de vous autres et, à l'époque dont je parle, j'étais moins disposé que jamais à lui offrir des sacrifices.

"La famille du vourdalak"
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Pareil à vous, je ne croyais alors à rien de ce que les gens sont convenus de nommer "surnaturel" ; mais en dépit de cela, j'entendais souvent résonner en mon sein d'étranges échos qui venaient ébranler ma conviction. J'aimais à leur prêter l'oreille, parce qu'en comparaison de la prose glacée du monde où nous vivons, celui qui s'ouvrait alors à moi offrait un contraste qui me ravissait. Cependant, je contemplais les tableaux qui se déployaient devant moi comme un spectateur observe un drame non dénué d'intérêt. Le jeu animé des acteurs le transporte, mais il sait au fond de lui-même que les coulisses sont en papier et que le héros, une fois quittée la scène, troquera son casque pour un bonnet.

"Oupires"
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Il y avait surtout une légende populaire qui m'avait toujours donné la chair de poule : on prétendait que parfois dans cette forêt les voyageurs étaient poursuivis par un homme gigantesque, d'une pâleur et d'une maigreur effrayantes, qui courait à quatre pattes après les voitures et s'efforçait d'en saisir les roues en poussant des cris et en demandant à manger.

"Le rendez-vous dans trois cents ans"
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Tandis qu'il s'apprêtait à se coucher, Rounievski jeta encore un regard au portrait, qui lui rappelait tant les traits du visage à présent gravé dans son cœur.
"Si l'on s'en remet à toutes les lois du fantastique, se dit-il, voilà un portrait qui doit absolument prendre vie et me conduire dans quelque souterrain jusqu'à son squelette intact !"

"Oupires"
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