Une bande dessinée qui dresse un portrait social d'un quartier de Valence en Espagne. le titre oscille entre humour et chronique réaliste, mais parvient à nous embarquer dans ce mensonge footballistique.
C'est surtout sur la relation père-fils que se base ce récit, sur le fait qu'Enzo décide de mentir pour offrir à son père une porte de sortie, un moyen de remettre sa vie sur les rails. Ce père, figure centrale de la BD, parait dépassé, complétement à côté de la plaque et pas responsable.
La galerie de personnages est à mon avis une des grande réussite de cet album. On découvre et on suit avec enthousiasme ce microcosme qui évolue, change et parvient à avancer. Personne n'est présenté sous son meilleur jour et personne n'est exempt de mauvais côtés, de bizarreries mais ce sont ces "failles" qui caractérisent l'être humain. Et au final, tout le monde se construit avec, se mêle et s'accorde.
Sympathique et, malgré l'épaisseur (412 p.) assez rapide à lire, il manque toutefois un petit quelque chose pour rendre ce titre réellement attrayant et passionnant.
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C'est l'histoire d'Enzo, pré-adolescent et footballeur doué, son père est sans emploi et alcoolique, sa mère a refait sa vie, un jour un recruteur d'Arsenal vient l'observer au bord du terrain, mais l'informe qu'il ne le sélectionne pas parce qu'il est trop petit. Pour ne pas faire de la peine à son père et pour lui redonner le goût de vivre, Enzo décide de faire croire qu'il a été sélectionné.
Pour un espagnol ou quelqu'un qui a vécu en Espagne dans les années 2000, un homme ou une femme qui a des enfants, qui peut être touché(e) par un texte émouvant, et qui s'intéresse au football.
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Gorgé de bonnes intentions, Dream Team s’essouffle rapidement dans sa volonté de ne laisser aucune pierre retournée.
Lire la critique sur le site : BDGest
(Billén) : Pourquoi ils l'appellent "Normal" ?
(Enzo) : Mon père dit que c'est un type très normal depuis qu'il est tout petit, c'est pour ça qu'on l'a appelé "Normal".
(Erika) : Eh bien, "Normal", je ne sais pas, mais intelligent, ce serait exagéré !
(Enzo) : Quand il (Zidane) a pris sa retraite, j'avais 8 ans. Ce jour-là, j'ai appris que les idoles ne sont pas éternelles, parce qu'elles sont humaines. Alors, j'ai compris que la vie était plus chouette dans mon imagination.
(Billén) : Je n'en veux plus de ton pacte de sang ! Si tu veux savoir, depuis notre transfusion, je me sens super mal !