Mais pourquoi les meurtriers ont-il tellement de plaisir à lancer des défis à des policiers ?
Cette fois, un riche avocat met Sir Ivory au défi de prouver qu'il est un assassin, alors même que le meurtre n'a pas encore eu lieu.
Sir Ivory, piqué au vif va donc tenter de démontrer que malgré un alibi en béton, le riche avocat a bel et bien organisé le crime de son gendre.
On navigue une fois de plus en eaux troubles, un endroit d'où personne ne ressort indemne une fois que Sir Malcolm Ivory a étudié la psychologie et les mobiles de chacun et une fois encore, ce sera dans un milieu très huppé où les apparences sont trompeuses.
Ce n'est pas le meilleur de la série, certains volumes ont la particularité de nous faire découvrir des milieux uniques, comme celui de la franc-maçonnerie, celui des collectionneurs, des anthropologues ou même celui des amateurs d'orchidées, mais ce volume est plus basique et s'oublie vite.
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Voilà un crime dont on connaît parfaitement le commanditaire dès le début. On en connaitra la clé à la fin. Cela reste très classique. L'intrigue se passe à Londres dans la haute société des avocats d'affaires. Sir Malcom Ivory et les agents de Scotland Yard vont devoir suivre les faits et gestes de chacun des protagonistes et surtout explorer ce qui se passe dans leur tête.
Pas de grande originalité. Juste un passe-temps.
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Une lecture rapide et agréable, sans grand suspense mais qui demande malgré tout une certaine réflexion.
On suspecte d emblée le nom du meurtrier mais pas son mode opératoire, et c est la que le lecteur est tenu en haleine pour savoir .
Une enquête bien menée .
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— Un couple normal…
— Oui, tout à fait normal. Mais je vais vous dire : si je me marie un jour, mon mari et moi nous ferons chambre commune. On est unis pour la vie, non ?
— Parce que lady Jane et son époux faisaient chambre à part…
— Comme lady Hillary et sir Peter ! C’est comme ça dans le grand monde… Il paraît que c’est pareil pour la reine et le duc d’Edimbourg. On se demande comment ils arrivent à faire des enfants, ces gens-là !
D’ailleurs il ne s’était jamais intéressé aux moyens scientifiques que les savants avaient mis au point pour traquer les assassins à partir de résidus de salive ou de sang découverts sur un mégot ou sur un bouton de porte. Pour lui, ces méthodes étaient, en quelque sorte, trop faciles et enlevaient ses droits à la déduction pure.
— Vous préférez les romans policiers…
— Surtout ceux d’Agatha Christie, en effet. J’ai d’ailleurs écrit une étude à ce sujet.
— Je l’ai lue avec un très grand intérêt, dit sir Malcolm. L’étude comparée des stratégies déductives de Poirot et de Miss Marple est extrêmement fine. Vous feriez un excellent détective, my lady !
C’était un homme longiligne, raide et sec avec des yeux intenses dans un visage jaune et pétrifié. Tout de noir vêtu, on eût dit qu’il venait d’enterrer son meilleur ami ; mais un homme si orgueilleux et si distant pouvait-il avoir le moindre ami ?
Elle n’était pas très belle, mais il y avait en cette Nini un certain charme qui devait être un mélange de naïveté, de spontanéité et de bonne volonté – elle respirait le bonheur.
Né en 1931 dans les Ardennes, sous le nom de Jean-Paul Baron, Frédérick Tristan, auteur de plus de trente livres en soixante ans d'écriture, aime brouiller les pistes. Comme Fernando Pessoa, il a créé des hétéronymes qui écrivent à sa place, dont celui de Danielle Serréra, jeune poétesse suicidée à 17 ans. En 1983 il obtient le prix Goncourt avec « Les Égarés ». Membre éminent du courant littéraire de la Nouvelle Fiction identifié par Jean-Luc Moreau, il a notamment publié « le Dernier des hommes » (1993), « L'Énigme du Vatican » (1995), « Stéphanie Phanistée » (1997), ainsi que des romans policiers sous le nom de Mary London. En 2000, il reçoit le Grand Prix de littérature de la Société des Gens de Lettres pour l'ensemble de son oeuvre, rééditée par Fayard depuis 1997. Il a publié ses mémoires en 2010 : « Réfugié de nulle part » (Fayard, 470 p.).
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