Turf va nous amener dans un autre de ces récits un peu complétement loufoque. Ici nous avons des fouilles archéologiques qui se déroulent au pied d'un phare, et qu'un malheureux accident va tout simplement décoller du sol. Oui, oui décoller du sol, vous avez bien entendu. Et ce beau phare rouge et blanc va tout simplement partir sur son petit rocher dans un voyage dans l'espace. le petit groupe de rescapé : le gardien du phare, le scientifique je-sais-tout, son collègue anglais, deux étudiantes, et le râleur hypochondriaque , vont devoir cohabiter et partager les petits poids.
Oubliez tout de suite vos convictions scientifiques. La loi de la gravité, le vide intersidérale, les règles de nutrition et tout et tout. Voilà maintenant vous êtes prêt à vivre cet voyage improbable!
Il y a beaucoup de dialogue dans cette bande dessinée car c'est là que réside le principal intérêt. Quelques situations cocasses, des échanges drôles,... Au départ c'est plaisant. La cohabitation de ces personnages tous très différents est difficile, donne lieu à des phrases et des comportements tout aussi loufoque que ce voyage spatial.
Je n'ai pas été particulièrement charmée par les personnages. Ils finissent surtout par être agaçant et le manque d'histoire fait que l'humour ne nous suffit pas et nous lasse.
Le dessin de Turf est toujours un peu caricatural mais il faut dire que ça va parfaitement avec ses histoires. Les couleurs sont lumineuses.
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Un phare peut-il devenir une fusée spatiale ? Oui si l'on en croit Turf et son album complètement allumé. Comment ? Il suffit d'une étincelle pour mettre le feu aux poudres (ou au gaz en la circonstance).
Sur un chantier de fouilles au pied du phare d'Ouestan, suite à un geste malheureux d'un archéologue sympathique mais quelque peu maladroit, trois archéologues, deux étudiantes-assistantes ainsi que le gardien du phare se retrouvent propulsés dans l'espace, en route vers les étoiles.
La situation est embarrassante, la cohabitation est difficile entre ces êtres très différents.
Les personnages ont du relief, du verbe et l'opposition de leur caractère (entre le débonnaire professeur Schnaps, le désagréable professeur Fruchttück, le misanthrope gardien de phare notamment), leurs intentions parfois troubles… apportent de la couleur à l'histoire.
Le texte et les situations sont bourrés d'humour, les dessins sont excellents, dynamiques et plein de couleur.
Une histoire déjantée, humoristique, loufoque, surréaliste. Une sorte de farce provençale à la sauce spatiale.
Deux conseils :
1) Précipitez-vous pour lire cet album fantasmagorique !
2) la prochaine fois que vous vous promènerez à côté d'un phare, méfiez-vous…
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Histoire totalement loufoque mettant en scène des personnages pas franchement attachants mais avec l'humour en point commun.
A la suite d'un enchaînement de gestes malencontreux, le phare d'Ouestan, l'un des derniers phares habités du monde et faisant l'objet de recherches archéologiques lors des grandes marées, se retrouve propulsé dans l'espace à la façon de la fusée de Tintin.
« L'engin de fortune » atteint vite l'espace et l'équipage découvre que l'oxygène est toujours présent, que la chienne Laïka est toujours en vie, que l'apesanteur n'existe pas dans le phare ….
Il y a de vraies longueurs mais la curiosité me pousse à ouvrir le T2 pour savoir comment ce drôle d'équipage va s'en sortir
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Accrochez-vous à vos pages parce que les dialogues valent leur pesant de cacahuètes tout comme le caractère improbable de chacun des personnages. Voilà de quoi réjouir le lecteur cherchant à vivre une expérience détonante.
Lire la critique sur le site : BulledEncre
Passée la loufoquerie d'un bâtiment transformé en satellite pour une destination inconnue, l'auteur complet Turf, qui excelle dans les récits fantasmagoriques, nous entraine dans une histoire pas banale et riche de nombreux rebondissements.
Lire la critique sur le site : Auracan
Malgré un dessin agréable et chatoyant, ainsi qu’une mise en scène parfois surprenante, on s’ennuie, tout simplement.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Pourvu qu'il y ait une suite et pourvu qu'elle dure ! Hélas, c'est encore un diptyque qui est annoncé. À peine deux sucreries, alors qu'on rêverait d'en dévorer toute une boîte.
Lire la critique sur le site : BDGest
-Il va falloir vous résigner à partager tous vos biens! Nous... nous n'avons rien d'autre que notre compagnie à vous offrir en échange. Désolé!
-Votre compagnie?! Je n'ai que faire de votre compagnie! Pourquoi croyez vous que j'habite un phare?! Je suis un solitaire! Je hais la foule! Je déteste mes contemporains! J'exècre l'humanité toute entière! Je vous déteste toutes et tous!
- C'est marrant, cette obsession de la mort !... Cette peur de décéder à tout instant ! Vivez Frumstchut ! Vivez tant que vous êtes vivant ! Profitez de l'instant présent ! Ne pourrissez pas votre existence à craindre un évènement qui de toute manière arrivera !
C’est quoi ce truc orange, là ?
Mais ?... une carotte !!!
Ah bon ?... je croyais que cela n’existait que râpé !
- Non ! Nous allons tous crever !
- Du calme, mesdemoiselles ! Donnez-moi la main ! Courons…
- Courir ?!! A quoi bon ? C’est une idée débile ! Je ne veux pas mourir essoufflé !
Avenir?! Quel avenir?! Nous allons tous crever de faim en bouffant des petits pois jusqu'aux confins de l'univers! C'est ça, l'avenir,
1,2,3 BD ! Chez les libraires ! vous présente les BD coups de cœurs de Nicolas et la librairie Galerie Nicolas Sanchez à Istres :
- Colonisation T.7 – Denis-Pierre Filippi, Vincenzo Cucca chez Glénat
-La nef des fous t.12 par Turf aux éditions Delcourt
-Ulysse. Vol. 1. L'amour d'une déesse. De Cosimo Ferri chez Tabou BD
1,2,3 BD c’est le jeudi à 18h30 sur la chaine Youtube et les RS. Trait pour Trait parcourt toujours les librairies de France pour des conseils de lecture.
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