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EAN : 9782377422159
168 pages
Poulpe Fictions (16/09/2021)
3.48/5   25 notes
Résumé :
Il ne faut pas réveiller les spectres qui dorment…

Sao Mai, 12 ans, est une musicienne prodige. Pourtant, depuis qu'elle utilise le violon noir trouvé chez sa grand-mère, rien ne va plus : ses nuits sont peuplées de cauchemars, et elle a des visions terrifiantes chaque fois qu’elle joue. Achille, triangle de son orchestre et passionné d’ésotérisme, la met en garde : un esprit néfaste s'est attaché à elle pour tenter de la posséder !
Sao Mai s... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
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Je remercie Poulpe Editions pour l'envoi, via net galley, du roman jeunesse : Scordatura de Floriane Turmeau.
Sao Mai, 12 ans, est une musicienne prodige.
Suite au décès de sa grand-mère, la jeune fille récupère un violon noir qu'elle a trouvé dans ses affaires.
Elle est ravie de l'instrument.. Au début..
Car depuis qu'elle utilise l'instrument ses nuits sont peuplées de cauchemars, et elle a des visions terrifiantes chaque fois qu'elle joue. Achille, triangle de son orchestre et passionné d'ésotérisme, la met en garde : un esprit néfaste s'est attaché à elle pour tenter de la posséder !
Sao Mai saura t-elle utiliser son don pour renvoyer le fantôme d'où il vient ?
Scordatura est un roman jeunesse sympathique dans l'ensemble mais je vous avoue qu'il ne m'a pas totalement convaincu.
Sao Mai adore le violon, elle aimerait d'ailleurs devenir une violoniste professionnelle dans quelques années.
Elle suit des cours avec une professeur très bienveillante qui lui conseille de s'acheter un nouveau violon, le sien commençant à être fatigué.
Peu après, la jeune fille trouve un violon noir chez sa défunte grand-mère. Elle décide de l'utiliser mais rien ne se passe comme prévu. Elle fait des cauchemars et un de ses camarades la prévient qu'une ombre la suit.
L'histoire est intéressante mais je trouve que c'est parfois un peu brouillon. Il se passe pas mal de temps avant qu'on ne sache réellement qui est cette ombre, quel est son but.
Sao Mai attire les ombres maléfiques avec le violon de sa grand-mère, elle ne comprend pas pourquoi et nous non plus.. et ce pendant un bon moment ! du coup, il y a de réelles longueurs ici et là, c'est dommage.
Cela met trop de temps à se mettre en place étant donné que nous sommes dans un roman jeunesse. Et si ça traine un peu trop en longueurs, les enfants ont tendance à décrocher.
Moi même, j'ai parfois du m'accrocher car je me suis demandé où l'autrice allait m'emmener et quand, réellement, on saurait qui est cette ombre et son but.
Je n'ai pas réussi à réellement m'attacher aux personnages principaux car je ne trouve pas leurs personnalités très fouillées, là aussi c'est un peu dommage.
C'est une bonne idée néanmoins de mettre comme personnage principal une petite fille qui aime la musique.
Surtout que, petit plus : ce roman est interactif. Pour entendre la playlist et entendre en temps réel les morceaux joués par la petite fille, il y a un QR code ou un lien vers une page youtube. J'aime bien l'idée, ça peut permettre aux lecteurs de découvrir de nouveaux morceaux de musique classique.
Vous l'aurez compris, mon avis sur Scordatura est assez mitigé.
Je ne regrette pas ma lecture, et j'ai apprécié de découvrir la musique de ce roman.
Mais je ne suis pas certaine d'en garder un grand souvenir.
Ma note : trois étoiles.
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Sao Mai, 11 ans, est une jeune violoniste particulièrement douée. La musique, c'est toute sa vie. En aidant ses parents à vider la maison de sa grand-mère décédée il y a peu, elle découvre un magnifique violon. Mais chaque fois qu'elle en joue, d'étranges visons mêlées d'horreur et de terrifiants cauchemars viennent la hanter. Elle se sent observée.
Achille, triangle de son orchestre l'avait pourtant prévenue, une ombre maléfique semble s'être attachée à elle. Peut-être pourra-t-il l'aider à s'en débarrasser...

Le début de l'intrigue a été un peu long à mettre en place mais ensuite les phrases nous happent et les pages se tournent frénétiquement. Notre curiosité est attisée.
"Scordatura", un titre qui sonne juste, Sao Mai et Achille étant considérés comme des "weirdos" par leurs camarades.
Selon Wikipédia, la scordatura est une manière d'accorder les instruments à cordes (violon, violoncelle, viole, luth, guitare, viole d'amour, etc.) qui s'écarte de l'accord ...
Une sympathique histoire qui fait peur, où l'on la part belle est faîte à l'amitié, la confiance en soi, la bienveillance, à la musique mais aussi au respect de différence.
A lire le soir à la tombée de la nuit, tout en écoutant les morceaux joués par Sao Mai, grâce à la playlist proposée dans l'ouvrage (QR code ou un lien vers une page youtube).
Parfait pour la période d'Halloween.

Challenge multi-auteures SFFF 2021
#Scordatura #NetGalleyFrance !




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Erratum: Il y aune erreur sur le nombre de page, même sur le site de l'éditeur. Il n'y a pas 168 pages, mais près de 300.


Incontournable Novembre 2021

"Scordatura", au nom bien mystérieux pour les profanes tels que moi en matière de musique, penche du côté "Horreur", avec en fond de trame les thèmes de la différence, du rejet et de la vengeance.


Sao Mai semble être ce genre de personne introvertie qui a plus de plaisir à être accompagnée par la musique que par ses semblables, mais paradoxalement, elle ne souhaite pas être rangée dans la catégorie des "Weirdo", comme Achille, un de ses camardes au style vestimentaire excentrique et amateurs de bouquins à saveur ésotérique. Ses parents n'étant pas très nantis, Sao Mai doit composer avec un vieux violon pour ses cours. D'ailleurs, elle est plutôt anxieuse avec ces derniers car sa professeur les mène dans l'axe de la composition, que la jeune fille n'est pas sure de pouvoir gérer. Mais en allant faire du ménage chez sa défunte grand-mère, Sao Mai découvre un violon d'une grande beauté et au son mélodieux, qui pourrait l'aider à prendre en confiance. Cependant, c'est tout l'inverse qui semble se produire. Hantée par une sorte d'Ombre, même ses paysages sereins qui se profilent dans son esprit quand elle joue deviennent des scènes macabres. de plus en plus dépassée, c'est Achille et ses dons de médium qui pourraient l'aider à comprendre ce qui lui arrive.


Il faudra patienter un certain temps avant de comprendre la problématique de base, c'est-à-dire le moment où l'on comprend qui est cette ombre maléfique qui semble tenir son pouvoir du violon noir. C'est à partir de là que ça devient passionnant. Au deux tiers du roman, on a le journal intime de la grand-mère de Sao Mai, Sandrine ( Littéralement, on a même la couverture et le dos du journal, entre les pages 163 et 194, vraiment cool!) qui est vraiment glaçant à lire. Franchement, un amour malsain qui tourne au harcèlement physique et psychologique, c'est terrifiant! Et je ne parle pas de toute la problématique autours du consentement. Bref! C'est ainsi que l'ont comprend que Bucky ( L'Ombre) est au coeur de la possession de Sao Mai. le tout est de savoir comment on en vient à bout.


Je conçois que je divulgâche quelque peu le roman en parlant de Bucky, mais c'est là l'intérêt central. Autour de ce personnage s'articule deux enjeux: le rejet social à l'adolescence, dont est victime Bucky, mais en parallèle, le harcèlement dont est victime Sandrine. de part et d'autre, il y avait de gros enjeux. À mon avis, on aurait pu raccourcir un peu le début du roman pour traiter davantage de ce duo de personnages. Tout le problème de la communication, le fait que Sandrine n'a jamais parlé de ce qu'elle vivait, le fait qu'il est certes triste pour Bucky d'être rejeté, mais c'est quand même assez surprenant que personne n'ait questionné son côté à la limite du trouble narcissique et ses tendances meurtrières. Par contre, petite parenthèse, quand je vois le nombre de jeunes des États-Unis qui avaient ce profil de rejeté doublés de tendances sinistres, et qui ont fini par aller tirer des gens dans les écoles, ma foi, le personnage de Bucky n'est pas si irréaliste que ça, tout compte fait. Un petit lien à faire ici? Je pense qu'on aurait gagné à extrapoler sur le cas de Bucky et Sandrine.


J'ai peut-être été moins convaincu par Achille, ou même Prudence, assez fidèles à leur archétype de base: le "weirdo" qui porte des habillé bizarrement et qui lit des livres, c'est du déjà-vu. La blonde mesquine et autoritaire qui malmène les autres, c'est également assez cliché. Les auteurs jeunesse semblent réticents à sortir des caricatures, mais ce serait pourtant tellement plus intéressant! Même Sao Mai est assez typique: gênée, introvertie, peu confiante, elle incarne la jeune ado qui a du mal socialement, mais sans chercher à se démarquer, préférant juste évité l'étiquette "différente". Elle souffre aussi du fréquent "syndrome d'imposture" à plusieurs moments, qui illustre à la fois une certaine anxiété, une peur de l'échec et même un rejet du positif. Heureusement, elle fera du chemin et gagnera en confiance.


La thématique des émotions est également fortement présente. On traite des peurs, des mécanismes de défense comme la fuite ou le déni. On traite aussi du rejet, de la culpabilité, de la peur ( évidemment), mais aussi du surpassement de soi, du pardon et de la capacité à revoir son jugement. J'apprécie que ce roman ne soit pas juste un récit pour faire peur, mais également pour apprendre et comprendre. Ce sont des thèmes bien présents dans la vie des jeunes, je suis sure que beaucoup sauront reconnaître les enjeux en présence.


Dans le thème du harcèlement et du rejet, on a deux duos qui se font écho: celui de Sao Mai qui rejette Achille par peur d'être stigmatisée, et celui de Bucky rejeté par Sandrine [ qui se feront mutuellement du mal, tous les deux dans le tort, au final]. Toutefois, avec la dernière partie du journal de Sandrine, on perçoit la maturité qui a prit le dessus et la reconnaissance de certains torts. J'ai adoré cette partie, simplement parce que c'est trop rare de voir ce genre de fenêtre dans les livres jeunesse, cette idée qu'avec l'expérience et le temps, on peut faire évoluer nos a priori et même nos actions. Être adulte comporte aussi sa part de privilèges, on ne le souligne vraiment pas assez en jeunesse. Bref, il n'est jamais trop tard pour demander pardon et apprendre de ses erreurs. C'est un beau message.


Somme toute, ce fut une bonne lecture, bien frissonnante, avec la présence de l'ésotérisme, du violon noir maléfique et les visions terrifiantes. Dans le genre Horreur, ça rend bien. On a peu de romans sur le thème de la musique également, alors c'est agréable d'en avoir un de plus sur les tablettes. L'écriture était efficace et d'un bon niveau pour ce groupe d'âge. le tout est appuyé d'images elles aussi angoissantes, en noir et blanc, avec beaucoup de jeux de lumières et d'ombre, histoire de bien servir son sujet.

"Scordatura" "est une manière d'accorder les instruments à cordes (violon, violoncelle, viole, luth, guitare, viole d'amour, etc.) qui s'écarte de l'accord usuel"(Wikipédia). Mais j'ajoute que cela peut référer, à un autre niveau, à la différence, une "autre façon d'être", en parlant des personnages d'Achille, Bucky et Sao Mai.

Une autre belle trouvaille que l'on doit à la sympathique maison du poulpe! Et quelle couverture! de plus vous trouverez une bande-son venant avec le roman, en format Code QR ou en suivant le lien présenté.

Un bon roman pour les amateurs de frissons à partir de 10 ans. C,est donc pour le lectorat du troisième cycle primaire, 10-12 ans.
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L'avis de Gremlin n°1 - 11 ans :
J'ai adoré ce livre, car il y a beaucoup de magie, comme le violon noir qui libère l'Ombre. Mais ce que je n'ai pas aimé c'est quand Sao Mai trouve le violon et ne fait pas attention à ce qu'il y a dans l'étui. J'ai adoré le fait qu'il y ai un journal intime, mais je l'ai trouvé un peu long.

Mon avis :
Je voudrais tout d'abord commencer par remercier la Masse Critique Babelio ainsi que les Éditions Poulpe Fictions pour l'envoi de ce livre.

Concernant la couverture, j'aime beaucoup la police choisie, ainsi que les couleurs et la composition. Je trouve qu'elle résume parfaitement ce que l'on retrouve dans le livre, entre la musique, l'Ombre, l'angoisse et aussi l'amitié.
Une autre chose que j'aime beaucoup, c'est que la couverture possède des rabats. Sur celui de la première de couverture, il y a un violon et un triangle, légendés pour en connaître les différentes parties. Sur celui de la quatrième de couverture, on retrouve les portraits et les présentations de Sao Mai et d'Achille.

Concernant la plume, elle est agréable, fluide et adaptée au public visé. Elle sait faire mouche en alternant les moments de douceurs, puis les montées d'angoisse, les doutes, et les visions d'horreur.

J'aime beaucoup les graphismes, surtout au niveau des ambiances, des ombres, que je trouve particulièrement réussies. J'ai un peu moins accroché aux dessins des personnages, qui sont néanmoins très bien faits, tout est une question de goût.

Un petit plus également, c'est que le livre parle de musique (forcément avec une jeune violoniste de talent !). Mais, ce qui est top, c'est que le livre est jalonné de QR Codes qui nous permettent d'écouter les morceaux de musique dont il est question. Je trouve ça très intéressant.

J'ai aussi vraiment beaucoup apprécié le journal inclus dans le livre. C'est un élément central qui nous permet de nous immerger dans le passé pour mieux appréhender le présent de Sao Mai.

Mais, ce livre, ce n'est pas que celui d'une jeune violoniste plutôt timide et introvertie qui préfère rester seule avec son instrument, dont les nuits (et même les journées !) sont peuplées de cauchemars depuis qu'elle a trouvé et utilise le violon noir de sa grand-mère décédée (le thème du deuil est aussi abordé), ni de l'Ombre qui plane au-dessus d'elle. Non, ce livre, c'est aussi une ode à la différence et à la tolérance tout en parlant de rejet et de harcèlement. Oui, certaines personnes sont différentes des personnes "lambda", oui elles ne rentrent pas dans toutes les cases. Et alors ? Est-ce une raison pour les rejeter, les ignorer et/ou les humilier ? Aucunement ! Si vous êtes différents, assumez votre différence en tant que force, et non en tant que faiblesse. Montrez que vous, vous savez qui vous êtes, à l'inverse du troupeau bêlant qui vous entoure.

Ce livre, c'est aussi une histoire de vengeance. Cependant, est-il bon de toujours vouloir se faire justice, au risque de se perdre et d'entraîner les autres dans son sillage ?
Le thème du consentement y est aussi évoqué à bon escient, tout autant que la confiance en soi et le dépassement de soi. Je voudrais d'ailleurs faire une petite allusion à la professeure de musique, Mme Verhaegen. Franchement, si tout les profs étaient comme elle (n'y voyez pas une critique, hein !), je pense que ça serait bénéfique pour beaucoup d'élèves. Elle a une pédagogie, une douceur et une façon d'expliquer les choses que j'aime beaucoup.

En résumé, j'ai passé un bon moment de lecture entre les pages de ce livre. Les dessins sont de qualité, la plume agréable, fluide, et elle sait jongler entre les ambiances tout en s'imprégnant et en faisant ressortir la psyché des personnages. L'angoisse de Sao Mai saura, j'en suis certaine, vous toucher et le mystérieux Achille, vous attendrir.


P.S. : Scordatura : Nom féminin : Se dit d'une manière d'accorder un instrument, autre que celle que l'on emploie d'habitude.
Ici, il est bien sûr question de musique, mais je trouve que cela s'accorde (pardon pour le mauvais jeu de mots lol) aussi parfaitement à la personnalité de certains des personnages. Un choix de titre plus que judicieux.
Lien : http://booksfeedmemore.eklab..
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Un violon, une entité maléfique qui cherche à posséder et se venger, du spiritisme, une scordatura et une jeune collégienne qui va vivre un cauchemar. Voici la recette de ce roman pour prolonger Halloween.

L'histoire : Sao Mai est au collège où elle se fait discrète pour ne pas subir les foudres de ses camarades, surtout celles de Prudence, comme doit le vivre l'étrange Achille, surnommé le Weirdo. Elle est surtout une virtuose du violon. Quand elle joue, elle se plonge dans une vision apaisante.
Mais son violon commence à dater. C'est alors qu'elle ouvre un coffre caché dans la maison de sa grand-mère qui vient de décéder. A l'intérieur se trouve un magnifique violon et un carnet de partitions. Ce qu'elle ne sait pas, c'est qu'il ne fallait pas jouer de ce violon, car il est hanté. Ce que va découvrir Sao Mai… trop tard.

Retour de lecture : Un roman d'horreur qui n'épargne pas les enfants. Il veut faire peur, voilà sa vocation. Il a d'ailleurs été travaillé avec des élèves de CM2 (en tout cas l'autrice les remercie à la fin du livre.) L'histoire m'a emballée et j'ai trouvé les illustrations magnifiques. J'ai juste été moins séduite par la manière de raconter de l'autrice. Il aborde des sujets difficiles entre harcèlement, rejet des autres, harcèlement “amoureux”, perversion…

L'autrice est graphiste et illustratrice et cela se voit dans les illustrations. Elles sont en noir et blanc (sur ma liseuse) et sont incroyables. L'ombre est sur toutes les images dans lesquelles apparaît Sao Mai. Et clairement, elle fait peur.
L'histoire de cette jeune fille de 11 ans confrontée à un monstre est saisissante. Mais ce sont sans doute les illustrations que j'ai le plus appréciées.

Un roman annoncé comme à partir de 8 ans par l'éditeur… pourquoi pas mais certains sujets peuvent être difficiles. Mais voici un roman d'horreur ambitieux que l'on peut conseiller aux CM2 et au-delà qui cherchent les sensations fortes. Toutefois, je préfère prévenir les parents des thématiques abordées (au cas où.) Notamment l'histoire du fantôme qui hante le violon et qui s'avère être un marginal, un brin pervers narcissique, stalker, violent…
Lien : https://journaldunebibliothe..
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
- Je m'inquiète pour toi, tu sais. Il faut faire quelque chose.
- Euh... Oui, c'est pour ça que...
Mais l'adolescente s'interrompt. Elle ne peut décemment pas achever sa phrase par : "C'est pour ça que je suis venue te parler"... Ça ne se fait pas de demander de l'aide à une personne à qui on n'adresse jamais la parole le reste du temps. C'est hypocrite, estime-t-elle. Surtout quand on a passé ce temps à fuir la personne concernée.
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Ouvrant un œil à demi, elle observe ses camarades. Elle se demande s'ils voient les mêmes images qu'elle, si la musique les transporte au même endroit... La mélodie, combinée au paysage, fait monter en elle une légère mélancolie, comparable à celle des dimanches soir. Est-ce que tous ceux qui l'écoutent ressentent la même chose ?
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- Souvent, les choses qui nous font peur semblent insurmontables, poursuit l'enseignante. On se retrouve face à elles, minuscule, écrasé par leur carrure impressionnante... Sans défense.
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Et si ces visions obscures étaient l'expression de mon inconscient, ou un truc psychologique comme ça ? s'interroge-t-elle avec horreur. Elle se sait différente des collégiens de son âge, mais de là à être habitée par de si malsaines tendances...
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