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EAN : 9782815912129
589 pages
L'Aube (04/06/2015)
3.26/5   17 notes
Résumé :
Alors que le World Trade Center n'en finit pas de tomber en fine poussière sur Manhattan, un retoucheur photographique d'un tabloïd de Floride succombe, foudroyé par un mal rapidement identifié, l'anthrax. Dans la foulée, quatre autres victimes en Virginie, à New York et en Nouvelle-Angleterre. Des lettres truffées de poussière mortelle circulent à travers les États-Unis ; l'angoisse paralyse l'Amérique, passe par Bagdad, contamine l'Europe. Pour Darrin Speman, agen... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Amérithrax a l'apparence du thriller mais il est bien plus que ça. Ce roman est d'une telle précision qu'il fait bien davantage que juste vous jeter de la poudre (d'anthrax) aux yeux.

Basé sur l'histoire vraie des lettres à l'anthrax qui ont empoisonné l'Amérique de 2001 encore en plein dans le traumatisme du 11 septembre, c'est une véritable plongée dans cette enquête hors norme que nous propose John N. Turner. Un pays dans lequel la psychose se déploie comme une trainée de poudre.

Qui mieux que lui pouvait nous narrer cette incroyable événement, lui qui est bactériologiste et spécialiste de la maladie du charbon ? Mais ses compétences professionnelles ne suffisaient pas à proposer une roman fictionnel qui tient la route.

Autant le dire tout de suite, l'auteur a réussi son affaire et ce de manière assez étonnante. Les personnages sont inventés, mais la chronologie de l'enquête est scrupuleusement respectée, ce qui donne un livre à la croisée du thriller et du documentaire.

Turner, en bon scientifique, raconte avec précision le déroulement de cette affaire proprement ahurissante. Son ton est souvent analytique, factuel, ce qui rend le récit assez hypnotique. L'écriture au présent ne fait qu'accentuer cette impression.

500 pages bourrées jusqu'à la moelle d'informations sans que jamais l'ennui ne vienne poindre. Car malgré cette rigueur de chaque instant, ce roman est un vrai page Turner. J'y aurais peut-être apprécié davantage de descriptions psychologiques des personnages durant la première moitié du roman, mais il est déjà si dense que le parti-pris de l'auteur peut se justifier.

On y découvre, plutôt étonné, qu'une enquête du FBI ne s'achève pas en quelques jours, à coups d'indices tombés du ciel, comme dans beaucoup de fictions actuelles. Non, c'est un vrai travail de fourmis sur plusieurs années dans laquelle nous plonge John N. Turner. Oui, mélanger cet aspect documentaire et la progression d'un thriller est vraiment une idée excellente, tant cette affaire complexe est passionnante.

Le traitement des suspects est également décrit dans le détail, avec toutes les répercutions que peut avoir la vindicte médiatique et populaire. Une démonstration de la manière dont fonctionnent nos sociétés occidentales actuelles.

L'auteur, tout nouveau venu dans le monde du roman noir, y réussit son entrée avec cette manière originale de raconter une histoire qui fait froid dans le dos, parce que si réelle. Un captivant et singulier thriller.
Lien : http://gruznamur.wordpress.c..
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Amérithrax de John N. Turner est un roman qui nous raconte l'enquête du F.B.I. à propos des lettres piégées a l'Anthrax. Une enquête qui a durée 7 ans pour aboutir au suicide d'un suspect qui a mis fin à l'enquête, l'auteur a usé d'intelligence pour cette histoire en changeant les noms de la plupart des acteurs sauf pour le ministre de la justice U.S. et le chef du F.B.I. qui ont été montré du doigt pour leurs incompétences. J'ai comme la plupart des gens été obnubilé par le 11 septembre comme si les attaques à l'anthrax peu après soit au mois d'octobre 2001 avait été gommé de ma mémoire. J'ai été surpris par la mentalité de clocher du F.B.I. comme si le patriotisme était plus important que la vérité, comme si le F.B.I. était une secte qui domine les travers humains. Un très bon roman qui nous raconte en toile de fond l'invasion de l'Irak et du bourbier qui a suivi suite à cette immense erreur américaine qui ne gagne pas ses guerres malgré sa puissance de feu.
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Septembre 2001. Une date gravée dans la mémoire collective. le monde rentrait dans le XXIème siècle de la façon la plus fracassante qui soit. A l'arrivée plus de 3000 personnes pulvérisées et avec elle l'espoir d'un siècle apaisé. Mais alors que les poussières de mort étaient encore en suspension dans l'air de New York, la mécanique d'un autre drame se mettait déjà en marche.

Robin Johnson, un obscure retoucheur photographique pour un tabloïd de Floride, n'avait rien qui le prédisposait à faire un jour la une des journaux, ou à devenir célèbre . D'ailleurs, il ne le sera jamais. de lui, on ne retiendra que sa mort. Car notre homme n'a pas quitté le monde des vivants de la plus banales des morts qui soient et celle ci va provoquer le branle bas de combat au FBI. Un F.B.I pourtant encore abasourdi par l'attaque des tours jumelles de New York qu'il n'a pas su voir venir, et qui se lance sans trop savoir où chercher à la chasse aux terroristes.

Quand son téléphone sonne dans son étroit bureau, situé au fond d'un couloir peu fréquenté de la grande bâtisse gouvernementale du FBI , Darrin Speman ne se doute pas encore que ce coup de fil va le projeter dans une enquête qui va durer près de sept ans et mobiliser des forces et des moyens considérables.

Lui le gratte papier, qui n'a quasiment pas de vie sociale, personne avec qui partager son existence, et qui se voue corps et âme à son travail au point de se voir comme « l'esclave du F.B.I » qui l'emploie. Mais Speman a une spécialité qui brutalement intéresse son agence. Speman est un spécialiste de l'Anthrax, la maladie du charbon.

Or, il semble bien que Robin Johnson qui est en train de mourir sur un lit d'hôpital en Floride ait été contaminé par des spores de cette terrible maladie. Mais à peine le spécialiste arrive t'il sur place, qu'un autre cas suspect de contamination se fait jour en Floride obligeant à la mise en place d'une cellule de crise.

Et les choses commencent à s'emballer, l'inquiétude ne fait que grandir à mesure que de nouveaux cas apparaissent. Pire encore, New York, la Virginie semblent à leur tour touchés. Des victimes qui n'ont rien à voir entre elles décèdent.

Très vite il apparait que ces spores d' Anthrax ont été véhiculé par voie postale. Bientôt ce sont deux sénateurs américains qui sont destinataires de courriers suspects. le doute n'est plus permis , l' Amérique est à nouveau attaquée. le message trouvé dans un de ces plis ne laisse aucun doute : » « Vous ne pouvez pas nous arrêter. Nous avons cet anthrax. Vous mourrez maintenant. Avez-vous peur? Mort à l'Amérique. Mort à Israël. Allah est grand ».

La cellule de crise se transforme alors en Task force, regroupant des agents de différentes officines gouvernementales, tournés vers un seul et même objectif, remonter jusqu'à celui ou ceux qui ont juré la perte de l'Amérique.

John N. Turner ( de son vrai nom Jean Nicolas Tournier) est lui même bactériologiste, spécialiste de l'anthrax. Il s'empare ici d'un fait divers que sans doute la plupart d'entre nous avons oublié, occulté par le spectaculaire des attentats du 11 septembre. Qui mieux que lui pouvait nous raconter cette histoire complètement folle qui a duré plus de 7 ans, sans qu'au final personne ne soit passé devant la justice des hommes, le dernier suspect de cet affaire s'étant suicidé?

Une plume incisive ,une narration parfois proche d'une description scientifique des évènements, comme si l'auteur en disséquait et expertisait méthodiquement le déroulement , donne au texte, et donc au lecteur placé en spectateur impuissant, toute la portée glaciale et terrifiante de ces évènements incontrôlables.

Avec précision et efficacité il décortique donc tout le travail entrepris par cette Task Force qui va rapidement réaliser que c'est à un ennemis intérieur qu'elle livre bataille. Que l' Amérique porte en son sein ,ce ou ces fils qui la trahissent , et que c'est sur son sol qu'a été produit cette arme redoutable qui l'attaque.

Mais l'auteur ne manque pas non plus dans ce roman de près de 500 pages, de mettre en exergue la parano des limiers lancés sur la piste des criminels, de dénoncer les errements d'une enquête qui ne sait trop où chercher, et ses conséquences dramatiques. Car telle une meute de chiens ayant flairé le sang, dès qu'une piste ou un suspect se fait jour, la machine s'emballe et devient hystérique au point de mettre en péril la vie sociale de certains citoyens américains.

Il faut un coupable, à tout prix, et peu importe les moyens mis en oeuvre pour y parvenir, au point de s'enfermer dans un aveuglement coûteux qui fera perdre un temps précieux à l'enquête.

« Amérithrax » est un premier roman, et pour le coup c'est plutôt réussi ! John N. Turner parvient à signer un roman captivant, où les nombreuses explications scientifiques ne sont en rien rédhibitoires, n'altèrent ni le rythme et ni le suspens du livre, et pour lequel, la qualité et la précision de sa documentation en renforce toute la crédibilité.

Un livre qui fait froid dans le dos, quand on sait que l'histoire qui y est comptée est véridique, et que celle ci pourrait bien se répéter demain.
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AmérithraxJohn N. Turner
L'aube – Noir

John, il m'a envoyé son roman, avec une jolie dédicace. On se connaît un peu. On s'est croisé dans la première édition du concours Anonym'us.
Je l'ai déjà dit, mais je l'aime bien, ce mec.
Anthrax. Tu te souviens ?
C'est au moment où on t'a dit de faire gaffe quand t'ouvrais une lettre.
Je rigole.
C'était là-bas. Chez les Indiens et les cow-boys. J'ai mis les indiens en premier, parce que c'est un peu eux qu'étaient là avant tout le monde.
Bon. C'est pas le sujet, même si y en aurait pas mal à dire.
Le sujet, c'est le bouquin de M'sieur Turner.
Il rigole pas, lui.
Il a écrit l'histoire qui a commencé avec Robin Johnson. Tu te souviens pas de lui ? Moi non plus. J'ai dû chercher sur Startpage (https://www.startpage.com/).
Il est mort après avoir ouvert une lettre. Dans l'enveloppe, il y avait de la poudre. Pas celle que tu crois. de l'anthrax.
L'anthrax, ça tue les gens.
Tous les gens.
Et l'enquête de Darrin Speman va durer sept ans. C'est long sept ans.
Un type qui au départ n'est qu'un obscur employé du Bureau, un de ceux qui grattent les papiers, les rapports, mais qui est aussi un spécialiste de l'anthrax.
Comme John.
Pour ça que le roman, c'est 500 pages.
C'est long 500 pages.
Ben tu vas pas t'ennuyer une seconde.
Tu vas te caler dans ton canap', sur ta terrasse si les voisins sont pas trop bruyants, à la plage si t'habite pas trop loin de la mer, ou si t'es en vacances juste au bord, et tu vas lire.
Tu vas pas le lâcher, parce que tu veux savoir où ils vont, tous ces agents du F. B. I. qui se mettent à harceler un suspect jusqu'à détruire sa vie.
Parce que ça, c'est la vraie vie. Ils l'ont tellement harcelé qu'il s'est suicidé.
Suicidé.
Tu t'en souvenais pas non plus ?
Comment ils s'emballent, tous, parce qu'ils ont besoin d'un coupable, de résultats dans une enquête qui piétine.
Tu croyais que c'était des conneries ?
Tu croyais que quand on te dit qu'il faut faire gaffe à ne pas trop étaler ta vie, c'est juste pour rigoler ?
Ben non.
Ils peuvent te casser la gueule, te supprimer du monde des bisounours, sans même que t'es le temps de dire que t'y es pour rien.
Il écrit bien John. Vraiment bien.
On est à un million de kilomètres des ruraux-écrivains que j'adore, mais tu vas passer un bon moment.
Vraiment.
D'aucun ont vu une série télé dans ce bouquin, un bon film.
Y a ça.
Mais pas que.
Moi, j'y ai vu aussi pourquoi je passe par TOR quand je surfe sur le web, pourquoi je suis attentif à ce qui est dit sur les réseaux de la société.
J'ai rien à cacher, et alors ?
C'est une raison pour que la boulangère elle connaisse la taille de mes caleçons ?
Il est en poche.
Pas cher.
Lien : http://www.leslivresdelie.com
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Dans la foulée des attentats du 11 septembre, les Etats-Unis sont à nouveau plongés dans une vague du terrorisme. Des lettres contaminées, contenant de l'Anthrax, des spores de la maladie du charbon, sont adressées anonymement à certains médias et quelques hommes politiques. Darrin Speman, obscur agent à la vie sociale limitée, fait partie de la Task Force mise en place pour combattre cet ennemi invisible. Il ne se doute pas qu'il va plonger dans une enquête de 7 ans et qu'il va devoir mobiliser des forces et des moyens considérables. La bataille se livre sur son sol. Mais très vite, la machine s'emballe. Il faut un coupable, à tout prix, et peu importe les moyens mis en oeuvre pour y parvenir puisque c'est bien sur le sol américain qu'a été produit cette arme redoutable. L'ennemi est intérieur.

Amérithrax retrace avec une incroyable précision, cette attaque bioterroriste – Inspirée de faits réels – qui débouche sur une des enquêtes des plus complexes. Loin des thrillers violents à la mode, John N. Turner, pseudo américanisant d'un bactériologiste de profession, signe son premier roman et plonge dans le monde du noir.

Fort de ses compétences, usant d'une narration et du présent, fait rare de nos jours, il décortique avec une analyse méthodique, scientifique tout le travail entrepris par cette Task Force. A travers une chronologie strictement respectée, il arrive à captiver le lecteur sans tomber dans ce qui serait un documentaire de 500 pages couvrant de longues années. Nous suivons l'enquête au jour le jour. Il n'y a rien d'ennuyeux. Au contraire. C'est terrifiant. le côté réel, fait froid dans le dos. Si le ton peut sembler de temps à autre analytique, les nombreuses explications scientifiques ne sont en rien rédhibitoires. Elles donnent du corps à l'ouvrage, nous rendent un poil plus intelligent. Si je n'avais aucune vision de ce monde de labos, je ne m'étais en aucun cas intéressé au circuit d'un courrier postal. Il démonte la machine des Gmens, leur force, leur patience et leurs travers et l'impact politique de ce genre d'enquête.

Qui plus est, John nous arrive à nous transmettre, que bien que de plus en plus digital, notre monde fait d'immédiateté doit réapprendre la durée – au moins le temps nécessaire à cette chasse à l'homme. le rythme et le suspens accompagne le lecteur tout au long d' Amérithrax. Une fois encore ce roman est crédible, direct et conforme à notre réalité de ce début de siècle.
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Soudain, un hurlement strident de réacteurs couvre le brouhaha de la rue. Un avion de ligne survole Manhattan en rase-motte. Les passants se courbent, comme pour l'éviter. Emmy fixe la télévision en grimaçant, les mains sur le visage. La carlingue luisante qui vient de passer au-dessus de sa tête s'encastre en direct dans la structure de verre et d'acier. Les milliers de litres de kérosène s'embrasent comme un fétu de paille. Les tours jumelles brûlent désormais comme deux torchères licencieuses plantées en marge du quartier des affaires. Des hélicoptères de télévision tournoient. Sur les écrans, on devine la silhouette des désespérés qui se précipitent dans le vide.
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Le médecin observe la plaie sur sa peau blanche tavelée. Il découvre un petit ganglion curieux à la base du cou. Le praticien conclut à une bénigne piqûre d'araignée. Il pratique un prélèvement pour la forme. Emmy doute du diagnostic. Elle mène une vie aseptisée des plus urbaines. Elle récupère la prescription de pommade antibiotique dans un drugstore de Brooklyn. Le métro pour Manhattan est bondé. Elle s'agrippe inconfortablement à une poignée en hauteur. Cette position qui tire la peau enflée est pénible. La petite lésion brune qui progresse au-dessus de son sein l'inquiète.
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Emmy a rendez-vous ce matin chez son généraliste. Elle s'est examinée longuement sous la douche. La peau qui recouvre sa clavicule gauche l'inquiète. Depuis hier, une vilaine lésion s'est ouverte par le milieu, dilatée par la pression. De la plaie suinte un liquide jaunâtre. La peau avait commencé par rougir, puis enfler. Emmy a d'abord pensé à un problème de soutien-gorge dont la bretelle est trop serrée. Elle a donc banni les sous-vêtements. Cependant, même embaumée de crème hydratante, la rougeur reste douloureuse.
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Les lourds camions de pompiers fendent la circulation thrombosée du sud de Manhattan. Les soldats du feu se préparent au sacrifice, inéluctable et inutile. L'ordre d'évacuation des tours ne les concerne pas. Ils s'harnachent pour gravir de l'intérieur les quatre-vingts étages. A peine une heure plus tard, le fracas de l'implosion, étage par étage, des tours jumelles, marque à jamais une humanité hébétée.
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Elle vient d'arriver au travail quand l'alarme retentit. Sa tour a déjà été évacuée. Le hurlement des sirènes emplit le GE, le majestueux gratte-ciel Art déco du Rockefeller Center. Des gens s'agitent. Une femme pointe le doigt vers le ciel. Elle parle d'un avion fiché dans une tour du World Trade Center. Dehors, le soleil est éblouissant.
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Video de John N. Turner (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de John N. Turner

Patrick F Cavenair et John N Turner - Festival Sans Nom 2014
http://www.passion-bouquins.com Blog littéraire alternatif http://www.festival-sans-nom.fr Festival Sans Nom, le polar à Mulhouse 2e édition Entretiens croisés à la librairie Bisey entre...
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