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Marie-Claire Cécilia (Traducteur)
EAN : 9782330135133
288 pages
Actes Sud (06/01/2021)
4.5/5   3 notes
Résumé :
En raison du décès d’une demi-sœur, un homme d’une cinquantaine d’années se trouve confronté à la complexité de son histoire. Du passé, comme d’un abîme d’amertume, la mémoire ramène les lourds secrets de cette famille disparate, hantée par le territoire originel perdu : les Indes néerlandaises, l’actuelle Indonésie.

Il arpente alors le voile que le temps a apposé sur ses souvenirs et déconstruit les certitudes. Après tant d’années, que reste-t-il de ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
10 lecteurs seulement sur Babelio, deux notes (adoré et aimé),
28 personnes veulent le lire,
Aucune critique,
Aucune citation,
Un auteur peu traduit en France,
Deux livres seulement,
L'autre "quand je n'aurais plus d'ombre" n'a guère plus de succès sur Babelio.
Une parution sur Babel m'a semblé être de bonne augure.

La KNIL?
L'armée royale des Indes néerlandaises, en néerlandais Koninklijk Nederlands-Indisch Leger ou en abrégé KNIL, était l'armée coloniale des Indes orientales néerlandaises.

Pakan Baru, le chemin de fer de la mort ?
C'est une ligne de chemin de fer de 220 kms de longueur entre Pekanbaru et Muaro, construit par l'empire du Japon pendant la seconde guerre mondiale destinée à renforcer l'infrastructure militaire et logistique pour le transport de charbon et de troupes lors de l'occupation des Indes néerlandaises. (1)

Les chevaux sauveteurs ?
Des équidés qui ont tracté les canots de sauvetage dans et hors de l'eau jusqu'en 1936. (2)

Une claque ce livre, une remontée dans l'enfance que l'on devine être celle qu'a vécue l'auteur.
Un lourd passé à porter,
À l'ombre de l'histoire coloniale de sa famille pas comme les autres,
À l'ombre d'un père qui a survécu aux drames de sa vie au prix d' un rigorisme obtus,
À l'ombre d'une mère évanescente,
À l'ombre de soeurs qui ont fui l'histoire de la famille ou l'ont enterré six pieds sous terre.
Ne jamais parler du passé... ne rien laisser deviner des blessures d'hier ... faire comme si tout allait bien ...
A un moment se poser, réfléchir, accepter le passé, voir le présent et construire son avenir ...
Un beau projet ...
Un beau livre comme une façon de consolider de quoi sera fait demain

(1)
Les Japonais voulaient construire une ligne reliant Pekanbaru avec la côte du détroit de Malacca en faisant appel au travail forcé et aux prisonniers de guerre alliés.
Plus de 100 000 travailleurs de force, indonésiens, pour la plupart javanais, 6500 néerlandais pour la plupart Indo-Européens,, ainsi que des prisonniers de guerre britanniques ont été contraints par l'armée japonaise. Quand la construction eut été achevée en août 1945, plus de la moitié des Indonésiens et près du tiers des prisonniers de guerre étaient morts.
Le but était de pouvoir transporter du charbon et des troupes de Pekanbaru par une jonction avec une ligne existante à Muaro dans l'ouest de Sumatra. Elle fut terminée le 15 août 1945, jour de la capitulation du Japon. Elle ne fut utilisée que pour évacuer des prisonniers de guerre. Elle est maintenant délabrée.

(2)
Dans la ville de Wells en Grande-Bretagne, une artiste a créé un cheval de 3 mètres. Une façon de saluer le travail de ces équidés qui aidaient au sauvetage de personnes en mer.
Silencieux, le géant de métal regarde à l'horizon, vers la mer. du haut de ses trois mètres, l'équidé garde le port de Wells, immobile. Cette statue, créé par Rachael Long, s'appelle le « Lifeboat Horse », un terme difficilement traduisible en français. Mais il représente tous les équidés qui, jusqu'en 1936, ont tracté les canots de sauvetage dans et hors de l'eau.
Wells était le dernier port à utiliser des chevaux de traits à la place de moteurs pour faire partir et revenir ses bateaux. Cinq paires d'entre eux étaient attelés et tiraient les embarcations pour les mettre en lieu sûr.
Ces équidés sauveteurs venaient même se poster près de la sortie de leur pré dès qu'ils entendaient l'alarme, prêt à être récupérés, d'après les dire du capitaine du port de Wells, Robert Smith.
Alors, pour honorer leur participation aux nombreux sauvetages effectués par la ville de Wells, son centre culturel a décidé de faire appel à Rachael Long pour intégrer une de ses oeuvres à un parcours artistique. Elle a assemblé des morceaux de métal pour créer son cheval, qu'elle a ensuite placé sur les rives du port. Et avec les marées, son oeuvre change continuellement : parfois, on ne distingue que la tête, mais lorsque la mer est basse, on peut voir la statue en entier. Celle-ci devrait rester jusqu'à fin Septembre, et même sûrement un peu plus longtemps, tant elle semble plaire à la population locale.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Pour moi il n'y a qu'une plage au monde, et c'est celle-ci. J'aime ce paysage : le vert brun des joncs derrière les dunes, les touffes d'oyats, le bleu des chardons, le jaune de l'herbe aux ânes, l'éclat argenté des peupliers, le noir des pins, quand je n'arrive pas à trouver le sommeil, je pense à ces couleurs ;
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Ah ! On ne peut pas indéfiniment regarder en arrière, il faut bien avancer, sinon, on ne s'en sort pas.
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