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Citations sur Goat Mountain (77)

L'enfer n'est pas ce que l'on croit, peuplé et trépidant, ses multiples tourments et ses flammes, des silhouettes bondissant ici est là pour distraire et divertir. L'enfer sera solitaire. Chacun de nous se traînant à travers une étendue sombre et infinie, monotone. L'enfer sera une tache infinie.
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Bien sûr, il n'y a pas de diable. Nous voulons juste qu'il y en ait un. Nous voulons un responsable. L'enfer, c'est l'anarchie, chacun de nous responsable de tout et de rien, n'entendant jamais la voix des autres. L'isolement, bien plus terrifiant que la punition.
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Mais à onze ans, le temps était illimité et inconnu, la vie semblait pouvoir s’étendre à l’infini, et je marchais dans l’herbe sans sentir ni mes chevilles ni mes genoux ni mon dos, rien ne m’avait encore trahi, mes articulations n’étaient encore que de lointaines rumeurs, mes muscles et mes os encore liés. Je n’éprouvais aucune culpabilité, aucun remords, aucune inquiétude comme je les connais à présent, rien que de l’impatience, rien que le mouvement, et cette pente qui descendait et remontait, le vent qui balayait tout, et je voyais de l’autre côté, les autres montagnes, et je sentais la montagne qui s’élevait derrière moi.
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La durée. Ce que nous offre la nature, c'est la durée, la promesse que lorsque nous paniquons, que nous sommes pris au piège et que nous voulons être n'importe où ailleurs, cet instant s'étirera, continuera, grandira, empirera. Ce monde inventé pour des raisons qui ne nous prenaient pas en compte, mais nous l'oublions et c'est pourquoi nous sous-estimons tout.
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On ne peut pas remodeler sa propre nature, et les personnes morales sont toujours impuissantes face à ce que nous sommes.
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Je sentais mes poumons, mes jambes, mais c’était simplement parce que je savais qu’il n’y avait pas de cerf. Les hommes ne devaient rien sentir, toute la douleur dissoute par l’adrénaline. Il n’existait pas de joie plus totale et plus immédiate que celle de tuer. Même la simple idée de tuer était meilleure que n’importe quoi d’autre.
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Ce que nous voulions, c’était courir ainsi, pourchasser notre proie. C’était l’intérêt. Ce qui nous poussait à courir, c’était la joie et la promesse de tuer.
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Le monde moderne, tout entier, une aberration. On m'avait donné une télé au lieu d'un cheval, terrible supercherie.
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Pourquoi chassons-nous ? N'est-ce pas pour retourner vers quelque chose de plus ancien ? Et Caïn n'est-il pas ce qui nous attend dans chacun de ces temps anciens ?
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Le soleil couché, les ombres obscures, la nuit comme une large étreinte, reliant toutes choses.
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