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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
L'obscure clarté de l'air est rien moins qu'une revisite du mythe de Médée par un David Vann qui se fait tragédien.

Bien qu'aimant beaucoup L Histoire, je ne me suis jamais attardée sur la mythologie grecque, très vaste et très complexe.
J'avais bien sûr déjà entendu parler de Jason et les Argonautes, de la fameuse Toison d'or, mais sans avoir jamais eu la curiosité d'en savoir plus.
Ma surprise fut donc grande, dès les premières pages, de découvrir que j'allais enfin faire connaissance avec Médée, petite-fille d'Helios, prêtresse de la déesse Hécate et amoureuse de Jason.
On sait que les récits mythologiques sont empreints de violence, on est donc loin ici d'une histoire d'amour à l'eau de rose.

Médée est une femme puissante, volontaire, une meurtrière prête à tout pour se venger et obtenir ce qu'elle veut, fut-ce en versant le sang de ceux qu'elle aime.

Elle s'enfuit de son royaume de Colchide en compagnie de Jason venu dérober la Toison d'or au roi Éétès dans le but de récupérer le trône de Iolcos, usurpé par son oncle.
Afin de retarder au maximum la flotte de son père lancée à leur poursuite, elle n'hésite pas à tuer son propre frère et à en lancer les morceaux un à un dans la mer.
Médée méprise les hommes de pouvoir et la royauté, se dit elle-même "née pour détruire les rois, née pour remodeler le monde, née pour horrifier et briser et recréer, née pour endurer et n'être jamais effacée".
Trahie par Jason une fois parvenus à Iolcos, sa vengeance sera terrible.
Elle commettra un crime épouvantable à l'origine de ce qu'on appelle aujourd'hui, le complexe de Médée.

C'est une femme féroce mais tellement humaine en même temps, qui met une détermination farouche dans la poursuite de son destin.
Une femme qui veut secouer le joug de l'esclavage dont elle et les siens sont victimes durant leur périple, qui se veut maîtresse de son avenir, respectée et libre.
Un récit dur, fort, mais captivant par sa dimension mythique et historique.
Une plume incisive, percutante qui se met au diapason de la tragédie.
Une lecture belle et difficile à la fois, bien loin de l'Alaska auquel David Vann nous avait habitués.
C'était ambitieux et, à mon sens, c'est réussi !
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Fidèle lectrice de David Vann, je sais depuis longtemps qu'en ouvrant un de ses livres, je ne m'embarque pas dans une aventure où la vie est belle, parsemée de bons sentiments et autres mièvreries littéraires. J'ai l'habitude d'être malmenée sous la plume d'un auteur que je considère comme l'un des meilleurs de la littérature américaine.

Cette fois ci, ma souffrance a été d'une toute autre nature, en découvrant qu'il me proposait le mythe de Médée, sorte de femme fatale de la mythologie grecque.
Ignorant absolument tout du sujet, j'ai dû dans un premier temps aller glaner sur Wikipédia quelques précieux renseignements pour appréhender plus sereinement ma lecture.
Pas à pas, laborieusement, j'ai découvert cette femme descendante du soleil, mais adorant l'obscurité dans ce qu'elle a, à la fois de terrible et de fascinant.

Ce qui m'a frappé dans ce livre est la profusion des détails fournis par l'auteur. L'écriture est minutieuse et violente. Rien ne nous est épargné dans la description des meurtres, des tortures et du sang versé. Certaines scènes m'ont paru insoutenables, me laissant à la limite de la nausée.
Une souffrance, oui, cette lecture me fut douloureuse, mais, n'est- ce pas le propre des grands livres et des grands écrivains d'emmener le lecteur au-delà de là où il pense être capable d'aller ? Je ne peux que regretter mes lacunes qui ne m'ont pas permis d'apprécier pleinement un roman qui m'a cependant beaucoup appris et dont je ressors avec la curiosité d'approfondir mes connaissances pour reprendre dans quelques temps cette « Obscure clarté de l'air » et en goûter pleinement la mortelle saveur.
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J'aime beaucoup les romans de David Vann, leur univers tourmenté, douloureux, parfois violent. Il s'en détache souvent une lumière souterraine, une voix, cette violence n'est jamais gratuite, elle offre des cheminements singuliers.
Tout d'abord, j'ai été surpris de découvrir ce nouveau registre dans lequel l'auteur faisait irruption. Mais au fond, pourquoi s'étonner de cela ? Bien sûr, un écrivain peut aussi s'autoriser à visiter d'autres territoires auxquels il nous a habitué. Mais ici, au final, et après avoir refermé la dernière page du livre, je me suis dit que ce récit restait fidèle quelque part à l'itinéraire torturé de David Vann.
Nous voici plongés de plein pied dans la mythologie grecque, qui met en scène le personnage principal de Médée, lors d'un épisode précis qui dépeint son combat et son désir de pouvoir, son désir de parvenir à ses fins au prix d'attenter à la vie de ses proches., à toutes les fins. Nous sommes ici dans le récit de Jason et les Argonautes, mais David Vann nous en propose une nouvelle lecture.
Peut-être que la mythologie antique nous est peu proche. Peut-être que nous y sommes désormais peu sensibles. Pourtant, elle est riche. On y trouve des reflets de nos vies...
Le personnage de Médée est fort. Je ne sais pas si tout le monde le connaît. L'évocation de ce nom évoque déjà l'image d'un personnage extraordinaire, même si on ne connaît pas précisément le détail de son histoire, du mythe qui va avec, Médée c'est loin d'être une femme tranquille, posée au coin d'une cheminée, tricotant, lisant disant des poèmes, Médée est une femme de pouvoir, mais bien plus encore, son nom inspire la violence, le combat, le sang, la cruauté... C'est une femme meurtrière...
David Vann a ce talent de nous décrire cette femme dans tous ces multiples aspects. Il pose une description solide d'un personnage féminin qui prend sa place dans un univers d'hommes. À ma connaissance, elle incarne dans la mythologie antique un des personnages féminins les plus forts.
Elle est trahie à maintes reprises et se relève, se venge. Oui, mais elle est entière, elle aime aussi entièrement. Elle est simplement irrévérencieuse, révoltée, insoumise, se situant au-dessus des hommes et des dieux. J'adore cette posture antique ! Bon, parfois, elle n'y met pas les formes, mais c'est une question d'époque...
J'ai aimé la force de la narration, cette puissance qu'a eu l'auteur de nous partager sa fascination pour ce personnage totalement ambigu.
Brusquement, David Vann en fait aussi un personnage attachant, n'effaçant pour autant rien de sa cruauté, mais disant aussi son humanité. C'est une relecture féministe du personnage.
Le récit est magnifique, très exigeant, nous emporte dans cette tragédie antique.
J'aime l'écriture de David Vann pour dire les méandres d'un chemin tortueux happé par le pouvoir. J'aime ce récit qui nous pose plein d'interrogations sur cette femme, Médée.
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David Vann, l'auteur des inoubliables Sukkwan Island, Goat Mountain, Désolations… ou encore du récent Aquarium, se lance dans son dernier roman dans un projet un peu fou sur le papier, à savoir une réécriture du mythe de Médée , cette héroïne de la mythologie grecque, fille de roi, divinité aussi meurtrière que tragique.

Médée, figure à la fois meurtrière, humaine et inhumaine, terrible, impuissante. femme des mondes antérieurs, hante cette 'obscure clarté de l'air plein de rage, de bruit et de fureur.

On se laisse vite prendre dans cette plongée dans la folie intérieure de ce personnage hors norme qui refuse d'être soumise à quiconque et qui se doit donc inspirer la crainte voire la terreur.


Nul besoin de connaitre grand-chose en mythologie pour se plonger dans cette histoire qui a priori peut sembler assez éloignée des romans de Vann mais qui en fait épouse les thèmes qu'il a souvent exploré, à savoir les dysfonctionnements familiaux et les tragédies familiales, qu'elles soient contemporaines ou ici mythiques.

Un livre pas forcément facile d'accès mais qui trouve sa vraie place dans une bibliographie aussi intense que cohérente.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Le tour de force de David Vann c'est de nous plonger au coeur de la mythologie grecque, avec ses dieux, ses demi-dieux, ses héros, les moeurs de l'époque, tout en nous brossant le portrait d'une femme, Médée, étrangement moderne, révoltée contre la tyrannie des rois et celle des hommes et qui ira jusqu'au bout de sa vengeance.

Comme dans tous ses romans les scènes cruelles ne manquent pas, les meurtres s'accumulent, mais sans aucune gratuité dans leur violence. Elles sont là pour illustrer les relations profondément sauvages qui subsistent entre les êtres humains quand la passion s'en mêle. La tragédie qu'il nous relate rejoint et éclaire ses autres récit où le huis-clôt familial débouchait sur le crime, unique échappatoire pour fuir l'emprise de l'autre ou pour se venger.

Encore une fois j'ai été saisie par la puissance du texte, la magie de la langue, qui nous embarque dans cette époque incertaine mais pas si lointaine si l'on explore les méandres de la folie humaine et tout simplement les faits divers dans les journaux…La loi du destin est inéluctable et celui de Médée, femme libre et magicienne, petite fille du Soleil, mais vénérant Hécate, la déesse de la Lune, puisant son pouvoir à sa lumière, est tracé : ne plus être gouvernée mais gouverner, accomplir le monstrueux pour détruire le mensonge. Puissant et bouleversant.
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Derrière chaque grand homme se cache une grande femme… Sage citation qui prend tout son sens dans L'obscure clarté de l'air de David Vann, traduit par Laura Derajinski.

J'avoue que la mythologie ne m'a jamais passionné, et mes faibles connaissances en la matière me rendaient donc les aventures de Jason plus familières que celles de Médée. D'où mon intérêt d'un seul coup éveillé pour le parti-pris de Vann, qui relègue Jason et sa toison au second plan (dans un rôle d'indécis et d'opportuniste assez peu valorisant), pour mieux valoriser la prépondérance de Médée dans l'épopée des Argonautes.

Avec cette subtilité qui signe ses livres, lui permettant de mélanger extrême violence et poésie dans une même phrase, David Vann nous décrit une Médée à la fois belle, forte, cruelle, retors, ambitieuse, aimante, cupide, mère, femme, furie, indomptable, insensible au mal, sorcière… et sublime, jusque dans sa fin.

L'histoire de sa longue errance revisitée en arrière-plan (la fuite de Colchide, Iolcos, Corinthe…) n'est que prétexte à ce portrait à décharge, à cette réhabilitation des siècles plus tard, sous forme de « à défaut de m'aimer, comprenez-moi ». La lecture n'en est pas simple : il faut entrer dans cette atmosphère particulière et passer le cap des cent premières pages pour s'y habituer et trouver ses repères. Alors la lecture devient plus simple.

Ai-je aimé ce livre ? Je n'en suis pas sûr. Mais j'ai – une fois de plus – apprécié l'incroyable talent de David Vann, virtuose capable de m'étonner à chacun de ses livres.
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Une adaptation moderne de l'histoire de Médée, puisant ses racines dans la tragédie grecque d'Euripide et l'épopée des Argonautiques d'Apollonios de Rhodes. Médée, prêtresse d'Hécate et magicienne redoutée, permet à Jason et ses Argonautes de dérober la Toison d'or à son père Éétès, roi de Colchide. le roman débute alors qu'ils fuient à bord de l'Argo et que Médée, pour ralentir son père et son armée, assassine son propre frère pris en otage et jette morceau par morceau son corps démembré à la mer. Puissante entrée en matière qui annonce le ton et la rage meurtrière de ce roman.

S'ensuivent comme dans le mythe, une succession de fuites et de morts, à travers les mers et les royaumes. le récit se focalise sur Médée, sur sa fureur et son ambition dévorante, son amour pour Jason combiné à une rare misandrie. Elle veut défaire les rois, être roi elle-même à la manière d'Hatchepsout, femme pharaon qui porta la barbe. Et cette ambition la conduira à dépasser bien des tabous, à commettre les pires horreurs pour tenter de parvenir à ses fins et rester fidèle à ses choix. Si le personnage de Médée est particulièrement fort et bien travaillé, il écrase aussi tous les autres, à commencer par Jason et les Argonautes vus comme des « esclaves-avortons ». Cette focale extrêmement subjective est évidemment un parti-pris de l'auteur, mais elle dénature un peu le mythe.

Le style d'écriture se rapproche énormément du précédent « Goat Mountain », avec ces phrases acérées jetées en pâture sans aucun verbe ni fioriture. Si ce style incisif m'avait séduit initialement, j'ai trouvé ici que l'effet d'accumulation nuisait au récit, confinant par moments à l'exercice de style. Enfin, la construction narrative paraît déséquilibrée, avec une première partie assez lente et presque sans aucun dialogue qui occupe les deux-tiers du roman, suivie d'une seconde partie bien plus dynamique avec des ressorts dramatiques plus nets et davantage d'interactions entre les personnages.

« L'Obscure clarté de l'air » reste un roman très original, dans son traitement narratif comme dans sa langue, et qui, malgré quelques défauts formels et des choix discutables, manipule habilement tous les engrenages de la tragédie grecque.
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Ouvrir un livre de David Vann, c'est toujours embarquer pour un voyage littéraire exploratoire.

Arriver au bout d'un livre de David Vann, c'est toujours arriver au terme d'une expérience déstabilisante.

Ouvrir CE livre de David Vann, L'obscure clarté de l'air, c'est ouvrir la boîte de Pandore, c'est descendre aux enfers, c'est offrir son confort littéraire et personnel en sacrifice à l'auteur. Vous voilà prévenu (e). La rencontre avec Médée va vous faire souffrir.

Médée l'intelligente, démunie face à la condition des femmes dans une société d'hommes.
Médée la conquérante, accomplissant des actes effrayants, pour être crainte, respectée et devenir roi.
Médée l'amoureuse, en proie aux regrets face à l'inconscience de son comportement.

Evidemment, David Vann n'a pas choisi ce sujet par hasard et chez lui, la violence n'est jamais gratuite, elle résulte « seulement » de l'analyse de la nature humaine.

Quand on sait qu'à l'âge de 11 ans, il a été forcé par son grand-père, en guise de rite de passage, de tuer un daim et d'en manger le coeur, on ne s'étonne plus qu'il veuille remonter aux origines des mythes et, à travers Médée, poser la question des dogmes religieux.

Quand on sait qu'à 14 ans, il a affronté le suicide de son père, on ne s'étonne plus de son intérêt pour Médée, celle qui n'a cessé de faire du mal aux gens qu'elles aimait.

Alors, une fois les scènes de sacrifices digérées, une fois le style éminemment poétique apprivoisé, la revisite du mythe de Médée se révèle brillante, sublime, aboutie. Avec un peu de recul, on voit se lever le voile sur l'obscure clarté et apparaître la qualité exceptionnelle de l'oeuvre construite par David Vann, roman après roman, année après année.

Oui. Etre fan de David Vann, ç'est comme un rite de passage, c'est inconfortable, ça demande du courage, ça se mérite mais ça fait grandir.


Lien : https://belettedusud.wixsite..
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J'avais été assez déçue par ma dernière excursion dans l'univers de David Vann, à savoir la lecture de “Goat Mountain”. le roman m'avait paru redondant, complaisant dans sa sordidité sanglante et, pour être tout à fait sincère, un peu chiant. Ne voulant pas quitter un bon auteur sur ce mauvais souvenir, je me suis tout de même laissée tenter par “L'obscure clarté de l'air”, sa toute dernière oeuvre. La mythologie grecque a toujours exercé une certaine fascination sur mon imagination et le sujet - l'histoire de Médée racontée par elle-même - ne pouvait que piquer ma curiosité. Bonne pioche, cette fois-ci ! La nécessité de suivre les développements du mythe a visiblement poussé Vann a structuré davantage son récit que dans ses romans précédents. Par conséquent, j'ai trouvé la narration plus fluide et accessible, sans l'impression de tourner en rond qui m'avait agacée dans “Goat Mountain”. Moins de rabâchage idéologique, plus d'intensité tragique et surtout l'impression réconfortante que Vann est tout à fait capable de se renouveler - ce dont j'avais commencé à légèrement douter, je l'avoue.

Et bien sûr, il y a le beau, très beau personnage de Médée. le mythe dont elle est l'héroïne est un des plus puissants de la mythologie grecque : celui d'une femme trahie, bafouée mais qui, contrairement à tant de ses consoeurs, refusera de se laisser docilement humiliée et préférera se muer en monstre plutôt que d'accepter la domination masculine. Vann, fasciné par le côté bestial de l'humanité et par sa propension à la violence, ne tente nullement de réhabiliter ce personnage inquiétant. Il préfère en dresser un portrait sombre, tourmenté et ambigu. Descendante du soleil mais fascinée par l'obscurité, fille de roi mais régicide, mère aimante mais infanticide, Médée est une figure riche en contradictions et dualités (rien d'étonnant à ce que Vann ait choisi comme titre de son récit un oxymore d'Euripide). Et cette figure nous fascine d'autant plus qu'une part d'elle nous reste éternellement incompréhensible. Est-ce la part divine ou celle animale ? Difficile à dire.

La seule chose qui m'empêche de classer ce livre dans mes coups de coeur est que, malgré toute ma bonne volonté, je ne parviens toujours pas à adhérer complètement au style très particulier de David Vann. Je sais, je sais, tout le monde en raffole… Mais je dois avoir des goûts trop conventionnels en la matière car le rythme heurté de son phrasé associé à une certaine surabondance dans les descriptions me fatigue un peu les nerfs. Un peu comme pour Louis-Ferdinand Céline. Je reconnais que c'est beau, original, intense mais ce n'est pas réellement mon trip.
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Après un début de lecture difficile sur les 100 premières pages (j'ai d'ailleurs failli abandonner ma lecture...) j'ai finalement bien aimé cette lecture. L'univers de la mythologie est toujours très intéressant, ajouté à cela l'écriture de David Vann c'est une belle découverte.
Je ne connaissais pas vraiment le mythe de Médée et j'ai trouvé cette femme très volontaire, impulsive et entière.

L'écriture donne une atmosphère pesante, un sentiment d'urgence. Attention certains passages sont particulièrement glauques.
Enfin, un gros bémol sur la première partie avec beaucoup trop de navigation et d'explication sur cet univers qui me laisse complètement de marbre.

Une découverte surprenante.
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