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3,82

sur 5245 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Après avoir beaucoup apprécié "Pars vite et reviens tard", je comptais retrouver le commissaire Adamsberg et son inspecteur Danglard pour passer un bon moment en leur compagnie. Eh bien c'est malheureusement raté... L'intrigue et son dénouement "à deux couches" m'ont laissée perplexe et sur ma faim ("Victor, mauvais sort, que fais-tu dehors?" n'a donc aucune signification?) Je me suis perdue dans les méandres des réflexions évanescentes du commissaire, étonnée des nombreuses amorces non abouties dans la psychologie des personnages secondaires, agacée des fausses pistes qui embrouillent sans finesse... seules les quelques joutes verbales disséminées ici et là m'ont amusée et empêchée de lâcher ce roman. Bref, ce Vargas ne m'a pas plu. Allez, j'en lis encore un pour tenter de faire pencher la balance du bon côté!
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Cette lecture a été l'occasion de ma première rencontre avec l'inspecteur Adamsberg; je comprends l'engouement devant ce flic atypique, aux antipodes des éternels tourmentés plus ou moins alcooliques ou des super héros gueulards n'ayant peur de rien et de leurs gros pistolets. Ici on est plutôt dans la psychologie plus fine, dans le subtil, le détaillé. Et la relation qui se tisse avec son inspecteur Danglard est prometteuse. L'intrigue est bonne, le dénouement correct sans être transcendant et la plupart des personnages intéressants, bien que parfois caricaturaux. Par contre les réminiscences concernant Camille et les invraisemblables dernières pages me sont apparues futiles, superflues et cassant le rythme général. Reste que cette auteure m'a accroché et que je revisiterai sûrement ce duo dépareillé.
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J'ai l'impression que lorsqu'on a lu "pars vite et reviens tard" les autres semblent du réchauffé un peu fade. C'est le sentiment que j'ai eu en lisant celui-ci entre autres, rien de très nouveau. Des personnages bien sûr attachants, mais à part çà ? Ceci dit, il a été publié bien avant pourtant !
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L'homme aux cercles bleus est mon premier Fred Vargas. Evidemment, la réputation de cette auteure dans le domaine du policier n'est plus à faire, sa place est faite parmi les plus grands du genre. Et ce livre n'a certes pas démenti sa réputation. Je ne peux pas vraiment vous parler de l'histoire, car cela serait vous gâcher la lecture. A un moment dulivre, j'étais un peu déçus, pourtant 50 pages plus tard, j'étais enchanté.

J'ai beaucoup aimé le personnage d'Adamsberg, à la personnalité fort peu commune (je n'ai trouvé ses traits de caractères dans aucun autre livre). Ses humeurs, son comportement et ses déductions contribuent fortement au charme de ce livre. Et l'histoire, également, est très bien trouvée. de ces cercles bleus dans lesquels sont enfermés des objets hétéroclites, comme le dirait Adamsberg, suinte la cruauté. Quelque chose de malsain. Et cette phrase si singulière "Victor, mauvais sort, que fais-tu dehors ?" ne fais que renforcer l'aspect inquiétant de cette intrigue.

Fred Vargas nous ballade tout au long du livre, elle joue avec nous, nous manipule puis nous révèle finalement la vérité de façon extraordinaire. J'aurais bien aimé débattre sur l'histoire avec vous, dire ce que j'ai pensé de la fin, mais je ne puis le faire. Je préfère vous laisser le plaisir de découvrir à part entière ce polar formidable, ce thriller resplendissant, bref ce roman policier unique en son genre. C'est certain, ce premier Vargas ne sera pas mon dernier.
Lien : http://aristed.canalblog.com
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« Victor, mauvais sort, que fais-tu dehors? » Ça amuse les Parisiens.
Depuis quatre mois, cette phrase accompagne les cercles bleus qui surgissent la nuit, tracés à la craie sur les trottoirs de la ville; au centre de ces cercles, prisonniers, un débris, un déchet, un objet perdu: trombone, bougie, pince à épiler, yaourt, patte de pigeon...
*
Le phénomène fait les délices des journalistes et de quelques psychiatres qui théorisent. le commissaire Adamsberg, lui, ne rit pas.
Ces cercles et leur contenu hétéroclite « suintent » la cruauté.
Il le sait, il le sent: bientôt, de l'anodin saugrenu on passera au tragique.
*
"Adamsberg, sachez-le bien, n'attaque pas, mais il vous transforme, il vous contourne, il revient par-derrière, il désamorce et tout compte fait il vous désarme."
Fred Vargas met en scène pour la première fois Jean-Baptiste Adamsberg, un commissaire poétique sorti d'on ne sait où, intuitif désordonné, qui bosse sans structures ni paperasses, dessine tout le temps, et fonctionne au feeling.
*
On apprend longuement à le connaître, trop longuement peut-être, sûrement pour nous préparer à la longue liste des enquêtes qu'il va mener ensuite.
Cette intrigue de l'homme aux cercles présente quelques similitudes à celle du grand 4 inversé de Pars vite et reviens tard.
*
Note :
Pas forcément le meilleur de Fred Vargas qui d'ailleurs considère que son meilleur roman est toujours le dernier écrit. Et comme celui-ci est son premier, je ne saurais lui donner tort.
*L'Homme aux cercles bleus obtint le Prix du festival de Saint-Nazaire 1992.
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L'histoire est lente à démarrer, elle se passe dans le Paris de 1990 ; on se téléphone, on lit les journaux, on se donne des rendez-vous dans les cafés.
L'action tourne en rond longtemps autour du commissaire et de quelques personnages avec des dialogues décousus. Puis tout d'un coup en quelques dizaines de page, ça s'accélère et on arrive au dénouement.
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Le premier roman de la série de Fred Vargas avec le commissaire Adamsberg. J'avais lu "Pars vite et reviens tard" que j'avais appréciée et je me suis dit qu'il serait intéressant de commencer par le commencement.

Le commissaire Adamsberg se retrouve muter à Paris. Avec son collègue Danglard, il est en charge de l'enquête de l'homme aux cercles bleus. L'observant depuis les quasi premiers cercles jusqu'au meurtre, il va retrouver l'assassin.

Je suis moins séduite par cette histoire. Une intrigue bien et un dénouement que nous attendons le moins et nous tiens en haleine. Mais pour ma part, la résolution tombe "un peu du ciel".
et puis on a cette Camille, son amour, qui reste dans ses pensées et que nous voyons à peine. Mais pourquoi ?
Certes nous avons des personnages attachants, tous décalé à leur manière est bien dépaysant et permet un récit agréable à la lecture. Comme quoi nous ne sommes pas tous parfait !
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Écriture top comme toujours. La trame du livre Pas mal mais pas inoubliable contrairement à "La recluse". J'ai surtout aimé le commissaire Adamsberg. J'aimerais le côtoyer en fait! Dommage qu'il n existe pas.
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Pas mal mais moins abouti que les suivants. À lire tout de même pour connaître le dénouement complètement tordu !
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Mon tout premier Fred Vargas ! Depuis le temps que je voulais en lire un, c'est maintenant chose faite :) Bon, je ne suis absolument pas une férue de roman policier donc mon avis est celui d'une néophyte mais il faut bien commencer quelque part.

Tout d'abord, j'ai beaucoup aimé le personnage d'Adamsberg. C'est pour moi le gros point fort de ce roman. Son esprit a une manière de fonctionner bien à lui, très particulière mais qui fait aussi son succès en tant que Commissaire. Il voit des choses qu'on ne perçoit pas, s'attache à des détails qui nous paraissent insignifiants et arrive, en quelque sorte, à lire à travers les gens, au moins en ce qui concerne leur degré de cruauté et de méchanceté (fort utile parfois).

Il peut paraître un peu asocial mais il a conscience de ses inaptitudes sociales et agit en conséquence. J'aime beaucoup ce type de personnage, un peu différent, qui réfléchit de manière différente car du coup, j'essaye de suivre son raisonnement et de voir où il veut nous emmener. Donc j'ai beaucoup aimé suivre Adamsberg.

Ceci dit, malgré mon affection pour les personnages à la manière de penser particulière, l'un des poins faibles de ce roman est justement la multitude de ce type de personnage. Tous les personnages que Fred Vargas nous présente dans ce roman sont particuliers, ont leur propre façon de fonctionner plutôt atypique et il m'a manqué un personnage un peu plus classique, lisse auquel me raccrocher parfois. Cela donnait juste une impression de "trop" et du coup, le côté particulier d'Adamsberg se noyait un peu dans la masse.

Après, l'ami qui m'a conseillé ce livre pense que c'est parce qu'on appréhende les autres personnages du point de vue d'Adamsberg qui a sa propre vision des choses. Effectivement, cela pourrait expliquer pas mal de chose mais si c'est le cas, ce n'est pas très clair.

L'histoire en elle-même est sympa et travaillée mais je n'ai pas non plus trouvé cela exceptionnelle. C'était intéressant de suivre cette enquête et de faire mes propres suppositions et hypothèses. Mais la révélation ne m'a pas laissé non plus sur un "waou" donc une légère pointe de déception.

La plume en elle-même de l'auteure est plutôt agréable à lire mais elle ne sera clairement pas une de mes auteurs préférés.

Bref, malgré Adamsberg que j'ai adoré, l'histoire et la multitude de personnages particuliers m'empêchent de dire si j'ai aimé ou non cette lecture, le résultat étant plutôt mitigé.

Je vais quand même laisser la chance à un second "Adamsberg" pour voir si je reste sur cette impression ou si Fred Vargas réussira à me convaincre.
Lien : https://traversdeslivres.blo..
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