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sur 5270 notes
"Victor, mauvais sort, que fais-tu dehors ?" Depuis quatre mois, cette phrase accompagne des cercles qui surgissent la nuit, tracés à la craie bleue sur les trottoirs de Paris. Au centre de ces cercles, prisonniers, un débris, un déchet, un objet perdu : trombone, bougie, pince à épiler, patte de pigeon... le phénomène fait les délices des journalistes et de quelques psychiatres qui théorisent un maniaque, un joueur. le commissaire Jean-Baptiste Adamsberg, lui, ne rit pas. Il trouve que ces cercles et leur contenu hétéroclite sont de mauvais augure. Il le sait, il le sent : bientôt, de l'anodin saugrenu on passera au tragique.

Ce livre est le premier de la série mettant en scène le commissaire Adamsberg. On découvre le personnage, sa vie avant d'arriver à Paris, ses amours ou plutôt son Amour, celui qu'il porte à Camille, la "petite chérie". Immédiatement on s'attache à cet homme, malgré des attitudes parfois insupportables, comme celle de sortir "prendre l'air" au beau milieu d'une réunion de travail, car marcheur infatigable, les idées ne lui viennent que quand il ne les cherche pas. Mais on ne peut que tomber sous son charme, comme font tous les autres personnages du roman.

Fred Vargas mène le récit d'une main de maître. On suit les théories d'Adamsberg qui paraissent souvent "fumeuses" à son adjoint, Adrien Danglard, aussi méthodique que son chef est "bordélique". On attend avec fébrilité l'apparition des cercles bleus car l'on sent bien que cela ne présage rien de bon.

L'auteur ne centre pas tous ses "chapitres" sur le commissaire ou sur l'enquête. Comme dans ses autres romans, on "partage" l'existence d'une multitude d'autres personnages plus stupéfiants, plus attachants, ou plus agaçants les uns que les autres, mais tout aussi attachants que le commissaire.

Pour qui a déjà lu des romans de Fred Vargas, il est inutile de préciser que la fin est aussi surprenante que les méthodes d'investigation peu orthodoxes de son héros de commissaire.

J'avais déjà lu pratiquement tous les romans de Vargas où apparaît Jean-Baptiste Adamsberg. Je connaissais donc déjà la singularité du personnage, un policier complètement improbable et qui pourtant parvient à résoudre les affaires les plus difficiles grâce à une espèce de faculté à analyser les caractères pour en déduire des comportements et des agissements souvent incompréhensible pour le commun des…policiers. Il y est aidé par un adjoint brillant, certes, mais totalement inefficace dès le début de l'après-midi, heure à laquelle il "s'autorise" ses nombreux petits verres de blanc et par une cohorte d'enquêteurs tous plus étranges les uns que les autres. Il n'en reste pas moins que ce commissariat, ressemblant parfois à s'y méprendre à un asile d'aliéné, a une réputation d'infaillibilité dans le milieu policier international. Ce qui m'a étonnée dans ce premier volet, c'est la part très importante laissée au côté psychologique de l'affaire et que l'on retrouve de façon beaucoup moins prégnante dans les suivants. C'est aussi ce qui m'a fait l'apprécier tout autant que les autres. Sans compter que j'ai pu ainsi faire la connaissance de ces messieurs qui m'avaient déjà charmée mais dont j'ignorais bien des choses…
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L'homme aux cercles bleus est le premier roman de Fred Vargas mettant en scène le commissaire Adamsberg... et le début d'une série d'enquêtes toutes plus intéressantes les unes que les autres.
Ce qui frappe sans doute le plus le lecteur à la première lecture, c'est le style si particulier de Fred Vargas. Inattendu, entre humour, jeux de mots et parfois même poétique, il rend la lecture très agréable.
L'intrigue en elle-même est très bien pensée. On entre doucement dans l'histoire, faisant connaissance avec les personnages qui y joueront plus tard un rôle important. Les scènes psychologiques où les personnages principaux sont développés donnent de l'épaisseur au roman, le rendant ainsi plus réaliste que la plupart des oeuvres de ce genre. Elles sont alternées de manière subtile avec le suspense et les recherche de la police.
Le commissaire Adamsberg est un personnage très spécial. Son intuition qui l'a aidé à résoudre plusieurs enquêtes a fait sa célébrité, mais sa personnalité surprend le lecteur tout comme les autres personnages dont il fait connaissance. On ne peut jamais prévoir ses réactions, ni la manière dont il entend organiser les recherches, mais cela est tout sauf irritant. Bien au contraire, on se sent attiré par ce mystérieux personnage, qui nous est dévoilé petit à petit au cours de l'enquête. On découvre des fragments de sa vie privée, des morceaux de son passé et sa manière bien particulière de mener une enquête.
Les autres personnages sont eux aussi très bien développés. Ils constituent sans aucun doute un des points phares du roman, que ce soit le cynique aveugle Charles Reyer, l'étrange Mathilde Forestier ou l'énigmatique Homme aux cercles bleus. Tous ont de l'importance et Fred Vargas s'en sert pour brosser le portrait de Paris, où lorsque la nuit tombe, tout est possible.
L'enquête est résolue étape par étape, lentement au début, puis de plus en plus vite jusqu'au coup de théâtre final. Malgré cette incroyable surprise, toute l'histoire paraît extrêmement réaliste, ce qui tient probablement en grande partie à la psychologie des personnages : ils ne sont pas des super héros et, comme tout être humain, commettent parfois des erreurs.
En résumé, ce premier livre de la série est une véritable merveille, tant du point de vue de l'intrigue et du suspense que de l'écriture et des personnages.

Lien : http://powers-of-words.blogs..
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Plus précisément, lu à moitié car l'option "abandonné" n'existe toujours pas sur Babelio.
C'est simple, je n'ai pas du tout accroché ni aimé !
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Depuis quelques mois, un inconnu trace des cercles à la craie bleue dans les rues de Paris, en pleine nuit. Autour, toujours la même phrase : "Victor, mauvais sort, que fais-tu dehors ?". Et à l'intérieur, un objet, anodin le plus souvent : un trombone, une capsule, un briquet, une pince à épiler, un livre. Ou alors, moins banal : une patte de pigeon, une souris crevée. Mais le commissaire Adamsberg prévoit qu'un jour, il y aura une chose plus grosse dans le cercle. Et il n'a pas tort : une femme égorgée est retrouvée au milieu d'un cercle bleu, puis quelques jours plus tard, c'est un homme, assassiné de la même façon.
Le commissaire se lance à la recherche de l'homme aux cercles bleus, aidé par l'inspecteur Danglard, un peu trop porté sur la bouteille.
Bien avant le premier meurtre, Adamsberg s'est trouvé entrainé sur les traces de l'homme aux cercles bleus grâce à Mathilde Forestier, une océanologue de renom qu'il a rencontrée fortuitement - c'est ce qu'il croit au début - et qui est la mère de Camille, l'amour perdu d'Adamsberg. La fréquentation de Mathilde va ressusciter l'espoir de revoir Camille, ne serait-ce que pour une heure, alors qu'il la croyait disparue définitivement.

C'est la quatrième livre de Fred Vargas que je lis et je suis toujours partagée :d'un côté, je trouve que Adamsberg et Danglard ont des personnalités attachantes, avec leurs doutes et leur fragilité. A travers les rencontres qu'ils font au cours du roman, on découvre des personnages secondaires qui prennent plus ou moins d'importance, eux aussi ont leurs blessures secrètes que les policiers vont mettre à jour petit à petit. Mais par moment, je suis un peu agacée par les fausses pistes ou les voies sans issue où nous emmène l'auteur, et je m'interroge sur "l'authenticité" de son propos. Où veut-elle en venir avec la théorie de Mathilde sur la semaine en tranches ? Est-ce que ce n'est pas un peu toc, tout çà ?
(Je sens que je vais faire bondir les fans !)

Mais ce ne sont que des questions que je me pose, sans avoir aucune certitude ! La preuve, je continue à lire Fred Vargas et je n'ai pas l'intention d'en rester là !
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Ce qui m'a tout de suite intriguée chez Fred Vargas, ce sont ses personnages. Leurs caractéristiques psychologiques sont très marquées, un peu comme si elle en avait choisi une et avait forcé le trait. Les portraits, que l'on découvre souvent de l'intérieur, sont surprenants et très contrastés.
Lien : http://www.karine-carville.c..
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Touta déjà sûrementété dit sur Fred Vargas !!
L'homme aux cercles bleux est certainement mon favori. J'aime cet univers dans lequel elle nous plonge, son style décalé et imagé... A chaque nouvelle sortie, un nouveau livre dans ma bibliothèque !
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J'ai lu ce livre dans le cadre du défi « Baby Challenge Polar C'est le premier que je lis de cet auteur. Elle utilise le pseudonyme « Fred Vargas », son vrai nom est Frédérique Audoin-Rouzeau. Ce roman policier de 220 pages a été publié la première fois en 1996 avec les éditions « J'ai lu ».

(Suite sur mon blog)
Lien : http://jwpack.over-blog.com/..
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Excellent, palpitant jusqu'au bout. Facile à lire et pas trop gros quand on ne lit que quelques pages par jours, on ne perd pas le fil de l'histoire.
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Premier livre de Fred Vargas que je lis, j'en ai entendu que du bien de cet auteur cependant je n'ai pas réussi à accrocher dans le livre, j'ai mis plusieurs mois à le lire parce qu'il ne me plaisait pas... Peut-être aurais-je de la chance d'aimer un autre livre de Fred Vargas...
Par contre j'avoue qu'il y a un style particulier d'écriture qui m'a plus ou moins plu :)
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Que dire de nouveau sur FRED VARGAS rien si ce n'est que que c'est un grand écrivain avec un style, des personnages et des enquête menées bien à elle.
LIRE TOUT SES ROMANS
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