L'armée furieuse

Un peu en blues de lecture après Changer l'eau des fleurs qui m'avait retournée, j'errai de début de livre en début de livre, n'arrivant pas à être conquise par ces romans. J'ai donc arrêté ce massacre, et ait sorti de ma loooooongue Pile à Lire toujours pas triée, une valeur sûre, un joker facile, simple, mais surtout terriblement efficace.
Un Fred Vargas.
Le peu que j'en ai lu, j'avais bien aimé.
Je ne fus pas non plus déçue, du roman policier avec des personnages atypiques, offrant souvent des dialogues savoureux, des rebondissements, des mystères, des fins de chapitres qui appellent le prochain de manière judicieusement addictive, c'est une lecture style promenade de confort qui fait un bien fou ! Un plaisir simple et coupable...comme un kouglof au miel, tout à fait, Adamsberg !

Fred Vargas nous entraine une fois de plus dans des enquêtes du commissaire Jean-Baptiste Adamsberg dans L'armée furieuse! Ici, le commissaire a sous les bras deux enquêtes distinctes mais qui, au fur et à mesure vont se joindre. On retrouve aussi tous les personnages qui gravitent autour du commissaire et à chaque nouvelle aventure, l'autrice les ficelle avec plus de brio au point qu'on apprécie leur compagnie ils sont de plus en plus attachants . On ne reste pas qu'émerveiller par les tournures par lesquelles se développent les enquêtes mais on prend plaisir à côtoyer le quotidien de ces personnages dont la routine est truffée des hauts et des bas!
Le commissaire, un ferreux des détails mêmes les plus insensés, comme on dit le diable se cache dans les détails, et se fiant à ses intuitions, conduit de mains maitre ses acolytes à élucider à la fois le meurtre d'un noble parisien brulé vif dans une voiture et la disparition d'un homme à Ordebec en Normanfie. Les deux enquêtes les placent sur les traces de L'armée furieuse, curieuse organisation criminelle qui n'a qu'un seul objectif: Tuer les personnes dont les versus sont douteuses...
Véritable régal!

J'ai beaucoup aimé ce 7e volet des enquêtes du commissaire Adamsberg. C'était froid, humide, plein de secret, de révélation et de personnage originaux qui effleurent toujours un peu l'absurde. L'histoire se déroule en Normandie on y découvre une petite ville, ses histoires légendaires, ses histoires et secret de famille. Je sors de cette lecture à la fois charmée et dubitative, j'ai l'impression que cela s'est terminée trop vite. Peut-être retrouverons-nous les personnages dans les prochains livres.

"L' armée Furieuse" opus où le toujours aussi lunaire et débonnaire commissaire Adamsberg va sévir ; Ses comparses (surtout Danglard et Veyrenc) l' accompagnent toujours (Violette Retancourt en second plan) et vont l' aider à démêler des meurtres en Normandie (Ordebec) basés sur une vieille légende.
Classiquement l' autrice utilise son schéma habituel : la petite histoire dans la grande ou en parallèle, un peu de surnaturel et de légendes, des personnages décalés..... Et une nouvelle fois cela fonctionne à merveille. Les seconds rôles sont toujours aussi attachants avec leurs fêlures, leurs petites mesquineries, leurs caractères bien trempés.
Le roman brille par le grand nombre de protagonistes tous traités avec force, précision et concision. Des situations originales jalonnent l' intrigue et rendent encore plus attrayantes la lecture de ce roman (le "médecin" sorti de prison, le dîner chez Emeri...)
L' autrice nous tient une nouvelle fois en haleine grâce à un sens du rythme totalement maitrisé. On cherche, on se perd, on pense avoir trouvé et le final tombe....inattendu et brillant.
Pour ma part j' applaudis des deux mains cette imagination fertile hors du commun que possède Fred Vargas.

J'ai vraiment aimé ce roman.

L'auteur jongle entre deux affaires : une, à Paris, qui concerne une affaire politico-financière et une autre, en Normandie, sur fond de mythe remontant au XIème siècle.

Que fait, Adamsberg ? Il part faire face à la horde de revenants, à moitié putréfiée, hurlante et féroce, qui laisse des morts sur son passage.

J'aime bien cette brigade criminelle où se côtoient, entre autres, une boulimique, un hyper­somniaque, un zoologue passionné d'ichtyologie, un puits de science et d'érudition porté sur le vin blanc.

A ces drôles de personnages s'ajoutent, le chat, mascotte de l'équipe, qui dort sur la photocopieuse, et, depuis le début de ce roman, un pigeon, récupéré avec les pattes entravés qui était condamné à une mort certaine.

L'auteur donne une place importante au fils du commissaire Adambsberg, fils qu'il vient de découvrir depuis peu, en l'impliquant dans une des deux affaires.

Je suis un inconditionnel de Fred Vargas. J'ai pris un jour une aventure de jean-Baptiste Adamsberg et j'ai quasi tout chez moi même si je n'ai pas encore tout lu.

Comme d'habitude, le temps est étrangement dilaté dans ces enquêtes, c'est une course lente, une precipitation mesurée ponctuée par les obsessions du commissaires, digression du commandant, citation le Veyrenc. Ça se lit en un rien de temps, le commissaire Adamsberg est à la fois attachant et énervant.

L'intrigue se passe dans la campagne normande où une armée du passé fait trembler dans les chaumières, une famille est ostracisée, et un meurtrier se cache. Et justice est servie, y compris pour le pigeon.

Une nouvelle enquête (une grande et plusieurs petites, en fait) du commissaire rêveur inclassable Adamsberg, entouré de son équipe non moins atypique, pour une enquête en Normandie, dans un contexte mystérieux plein de légendes. Autant l'enquête est (relativement) cousue de fil blanc et (si j'ose dire) parfois décousue par endroits, autant tous les personnages sont toujours bien posés, décrits, on les côtoie avec bonheur avec leurs étrangetés, que ce soit dans l'équipe d'enquêteurs ou les protagonistes des crimes commis.

C'est toujours aussi bien :-)

Quel plaisir de retrouver le commissaire Adamsberg et sa troupe pas très orthodoxe et qui pourtant est particulièrement efficace.

L'armée furieuse ou la Mesnie d'Hellequin ou encore la Chasse Fantastique. Quand elle passe et ça arrive, certains trépassent, les plus laids, les plus mauvais, du moins c'est ce qu'on dit. Et la légende est riche en histoires qui font peur et c'est du gâteau béni alors pour le tueur de mener à bien une vengeance qui date de l'enfance tout en nettoyant son environnement.

Un rythme soutenu maintenu par trois, non quatre enquêtes en parallèle ; de l'humour, toujours avec le petit commissaire pas si petit que cela ; beaucoup d'humanité et d'empathie pour les plus faibles et des amitiés qui même si elles flanchent un peu restent le coeur d'une solidarité qui consolide une équipe. Franchement, je ne me lasse pas et je prends énormément de plaisir à découvrir les méandres tortueux du cerveau de l'auteure qui est juste géniale.

Plus que trois et c'est fini ou pas, je ne sais pas… du coup, je laisse passer un peu de temps avant de me refaire une lecture gourmandise où les personnages et les mots sont à chaque fois au rendez-vous.

Pour voir passer l'armée furieuse il faut être un peu médium. C'est le cas de Lina, une jeune femme d'Ordebec, commune imaginaire de Normandie. L'armée furieuse c'est signe de malheur, car le principe est l'annonce de quatre morts violentes dont le nom de trois condamnés nommés et le quatrième non. Evidemment cela déclenche l'hostilité et d'abord pour le devin du fait du nom manquant. Il paraît qu'au 18ème siècle le devin à subi la folie de la populace qui l'a occis.

Adamsberg avec sa curiosité habituelle s'y colle accompagné du fameux Danglard, l'homme qui sait tout et qui nous fait penser à Prévert :
"Papa a la grosse tête
Papa nous fait marrer
Il a réponse à tout
Il est plus fort que je sais tout"
Ce qui, soit dit en passant lasse à force...
On piétine, on piétine, jusqu'à ce que l'éclaircie arrive.
Bref, avec cette chère Fred Vargas et c'est notamment le cas ici, tout part de tous les côtés, l'armée furieuse, l'assassinat d'un capitaine d'industrie dans sa voiture, un pigeon à qui on lié les pattes pour l'empêcher de marcher et donc de se nourrir et une course poursuite entre la police et le fils (c'est nouveau) du commissaire soi-même.
Le lecteur, moi, ne sait plus où donner de la tête à en avoir mal (à la tête).
A mon avis c'est l'éditeur qui doit exiger un nombre de pages minimum. Enfin je n'exagère pas tellement, c'est effectivement fouillis avec, soyons juste, des personnages hauts en couleurs, notamment la vieille Léo et son chien Flem, la campagne normande, sa gastronomie, la Touques, fleuve côtier se jetant dans la mer à Trouville et quelques retournements de situation dus aux visions d'Adamsberg.
Qu'écrire de plus sinon que je n'ai pas eu mon compte avec ce polar, que j'y m'y suis ennuyé dans certains passages et pourtant je ne m'ennuie jamais en Normandie.
Quant à l'écriture, c'est du Vargas...!
Ce qui m'amènera sans doute à réfléchir avant de lire à nouveau cette auteure!

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