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4,02

sur 3331 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Pour voir passer l'armée furieuse il faut être un peu médium. C'est le cas de Lina, une jeune femme d'Ordebec, commune imaginaire de Normandie. L'armée furieuse c'est signe de malheur, car le principe est l'annonce de quatre morts violentes dont le nom de trois condamnés nommés et le quatrième non. Evidemment cela déclenche l'hostilité et d'abord pour le devin du fait du nom manquant. Il paraît qu'au 18ème siècle le devin à subi la folie de la populace qui l'a occis.

Adamsberg avec sa curiosité habituelle s'y colle accompagné du fameux Danglard, l'homme qui sait tout et qui nous fait penser à Prévert :
"Papa a la grosse tête
Papa nous fait marrer
Il a réponse à tout
Il est plus fort que je sais tout"
Ce qui, soit dit en passant lasse à force...
On piétine, on piétine, jusqu'à ce que l'éclaircie arrive.
Bref, avec cette chère Fred Vargas et c'est notamment le cas ici, tout part de tous les côtés, l'armée furieuse, l'assassinat d'un capitaine d'industrie dans sa voiture, un pigeon à qui on lié les pattes pour l'empêcher de marcher et donc de se nourrir et une course poursuite entre la police et le fils (c'est nouveau) du commissaire soi-même.
Le lecteur, moi, ne sait plus où donner de la tête à en avoir mal (à la tête).
A mon avis c'est l'éditeur qui doit exiger un nombre de pages minimum. Enfin je n'exagère pas tellement, c'est effectivement fouillis avec, soyons juste, des personnages hauts en couleurs, notamment la vieille Léo et son chien Flem, la campagne normande, sa gastronomie, la Touques, fleuve côtier se jetant dans la mer à Trouville et quelques retournements de situation dus aux visions d'Adamsberg.
Qu'écrire de plus sinon que je n'ai pas eu mon compte avec ce polar, que j'y m'y suis ennuyé dans certains passages et pourtant je ne m'ennuie jamais en Normandie.
Quant à l'écriture, c'est du Vargas...!
Ce qui m'amènera sans doute à réfléchir avant de lire à nouveau cette auteure!

Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Il existe dans le nord de l'Europe une croyance dans une cohorte venue de l'enfer qui chevauche en faisant grand bruit. Et parmi cette horde on aperçoit des “saisis”, personnes ayant sur la conscience des méfaits demeurés inconnus et qui mourront dans les semaines suivantes.
Dans un village de Normandie une jeune femme a ainsi vu la Mesnie Hellequin et reconnu trois des quatre saisis. D'ailleurs un des futurs morts ainsi désigné a disparu. La mère de celle qui a eu la vision s'est déplacée pour en parler à Adamsberg sans oser en dire beaucoup.
Par ailleurs à Paris un riche industriel a été brûlé dans sa voiture. Tout désigne à première vue Momo, qui pourtant, s'il aime brûler des voitures, n'a jamais tué personne.
Enfin Adamsberg a recueilli un pigeon mourant de faim dont les pattes avaient été attachées serré l'empêchant de voler et de marcher.
Avec l'aide de son fils adulte dont il a fait connaissance dans le précédent opus et bien sûr de son équipe il va résoudre ces trois problèmes.
Les enquêtes d'Adamsberg ne sont pas plus classiques que son mode de raisonnement basé sur l'intuition plus que sur la logique ou les membres de son équipe qui ont tous une particularité, du savoir encyclopédique à l'hypersomnie.

Un polar qui sort de l'ordinaire.
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Ouvrir un roman de Vargas, c'est faire abstraction de la raison pour entrer dans un monde extravagant. le dernier opus conserve cette marque mais en demi-teinte seulement. Certes, j'ai tellement été bluffée par certains de ses romans que je lui mets la barre un peu plus haute à chaque fois: et là, je suis déçue! Pas déçue par le style qui reste atypique et qui jongle magnifiquement avec les mots, pas vraiment non plus par les personnages que l'on retrouve toujours avec plaisir comme de vieilles connaissances (encore que! où est passé le vrai Danglard?). En revanche, quelle triste intrigue: peu intrigante d'ailleurs cette histoire d'Armée furieuse , qui fait l'effet d'un ballon de baudruche dégonflé dès le début du roman, à la limite du crédible souvent ( les entorses à la réalité passent mal) et la chute est "littéralement" bâclée (au fait, je connaissais le coupable depuis le premier tiers du roman!). Reste, je le reconnais, le personnage central, ce commissaire que tous ses fans qualifieront à jamais de "pelleteux de nuages", (vraie preuve du "génie" de l'auteur) Jean Baptiste Adamsberg pour lequel on espère que l'auteur imaginera une intrigue plus à sa mesure dans son prochain roman!
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J'ai mis un peu plus de temps à rentrer dans ce « rompol » dont le scénario et les légendes m'étaient totalement inconnus. Mais une fois dedans, on retrouve tout le talent et la magie des personnages fétiches de Fred Vargas.

On découvre en bonus une évolution significative dans la relation entre nos brigadiers préférés. le scénario, même si il est très bien construit, devient presque secondaire. Il est une sorte de mise en scène pour faire évoluer Adamsberg en apprenti-père d'un jeune de 28 ans. On retrouve Danglard qui confronté à la mort verra naître un lien indéfectible avec Veyrenc. Et n'oublions pas Retancourt en reine absolue de l'efficacité et du pragmatisme...

Le faux-dénouement est un peu prévisible, mais il n'enlève rien au charme de ce polar aux accents médiévaux.

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Oui. Bon. Un petit Fred Vargas, c'est vrai, ça ne se refuse pas. Idéal pour la détente. Ça bulle et ça pétille, un peu comme du champagne !
Evasion garantie dans l'univers foutraque de l'auteur, d'un improbable commissariat avec sa galerie de personnages insolites, tous fortement typés. Surprise assurée pour ceux qui le découvrent.
Quant au titre alléchant "l'armée furieuse", il fait saliver à lui seul.
Quelle bonne idée d'aller fouiller dans les légendes du terroir pour exhumer cette "Mesnie Hellequin" ou "Grande chasse" moyenâgeuse, dont l'évocation fait frémir de peur les villageois et laisse le lecteur haletant d'impatience, d'autant plus que je n'en avais jamais entendu parler.
Excellent début donc, mais, hélas, trois fois hélas, la suite l'est beaucoup moins et l'intrigue se dilue bien trop vite en péripéties poussives.
Restent quelques personnages bien campés et il est vrai que Fred Vargas déploie un talent certain pour croquer en quelques notations des figures hautes en couleur : mention spéciale à la vieille Léo et à Tuilot Julien !
Comme je vous le disais, un petit Fred Vargas, ça ne se refuse pas, même quand ce n'est pas le meilleur !
Ici, ce n'est pas du champagne, plutôt du Champomy !
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À la suite de la déposition d'une femme à la Crim', le Commissaire Adamsberg s'en va enquêter dans le Calvados. L'enquête est super chelou: le fantôme d'une Armée Furieuse, dirigée par le Seigneur Hellequin, désigne des personnes qui sont retrouvées mortes quelques temps plus tard. Ce qui sème le froid dans la population.
Adamsberg va donc enquêter avec humour (noir) et émotions dans ce petit village, tandis que son équipe le seconde avec brio.
Ce polar est très dépaysant, surtout pour quelqu'un qui, comme moi, a peu lu les polars de Fred Vargas. J'ai beaucoup aimé la personnalité du Commissaire, sa façon de mener l'enquête avec précision mais aussi humour et émotion, quand il s'attache aux gens du village. On retrouve ici le style des enquêtes qui prennent le temps de s'installer, de se développer, sans rebondir dans tous les sens tous les deux chapitres. Par ailleurs, malgré l'atrocité des meurtres, ce n'est pas les descriptions de ceux-ci qui font pilier mais bien la conduite de l'enquête et les réflexions qui lui sont liées.
En quelques mots, j'ai bien apprécié cette lecture et je recommande vivement ce livre - notamment à ceux qui ne connaissent pas l'autrice et qui voudraient y remédier.
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Adamsberg & co partent cette fois en Normandie sur les traces d'une armée fantôme de mauvais augure. Ils auront à veiller sur un pigeon entravé, deux fugitifs en cavale, une vieille "belle au bois dormant" et son prince/comte, une fratrie de doux dingues (ou de fous furieux ?)...
Pour moi, le talent de Fred Vargas ne réside ni dans ses intrigues, ni dans ses dénouements - souvent tirés par les cheveux - mais dans sa plume et son univers incomparables. Les personnages et les dialogues sont savoureux, la finesse d'analyse et l'humour subtils et réjouissants, les situations souvent insolites. Nulle trace de "techniciens du labo", nul recours à l'ADN, Adamsberg est un grand sensitif rêveur, patient et malin, qui observe et cogite, et c'est ainsi qu'il résout ses enquêtes.
Passé le grand bonheur des retrouvailles avec l'équipe (j'apprécie de plus en plus Retancourt depuis que je l'ai vue incarnée en téléfilm) et malgré les qualités du roman, je me suis cependant souvent ennuyée entre ces pages, dans cette intrigue diluée. Effet de lassitude ?
Si vous ne connaissez pas l'auteur, je conseille "L'homme à l'envers" pour commencer, mon préféré.
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L'autrice joue avec les légendes pour construire son intrigue policière. J'ai adoré cette histoire qui brode sur la légende de la Grande Chasse. Non seulement, l'histoire m'a embarquée mais j'ai également énormément apprécié les personnages. Fred Vargas possède un vrai don pour nous les décrire sans passer par de longues descriptions. Une parole, une expression, c'est tout ce qu'il suffit pour les comprendre. J'ai hâte de lire autre chose cette autrice !
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J'ai été déçue par cette lecture et pourtant habituée à bien plus d'action et d'intrigue dans les rompols de Fred Vargas. le titre semblait pourtant prometteur...Une baisse de régime, un essoufflement, un rhume de cerveau que sais-je...c'est l'automne...Bon Fred, une cure de vitamine C, un bon grog et hop vogue la galère ! On a tous nos moments de faiblesse ! Hasta la vista !
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Pour la 117è critique, je ne vais pas vous tracasser avec le résumé de l'histoire (ce que de toute façon je ne fais jamais, la quatrième de couverture est là pour ça).

Passons tout de suite à mon avis. Cadeau de mon frère pour anniversaire, mon tout premier Vargas. Depuis le temps que je me disais qu'il me faudrait plonger dans son oeuvre, me voici donc prête!
J'ai finalement mis assez longtemps pour le lire, mais rien à voir avec le style ou l'histoire, je pense simplement passer dans une période creuse.

Du suspense, des rebondissements, plusieurs histoires parallèles qui se recoupent... c'est haletant, on ne découvre le pot aux roses qu'aux dernières pages, et en fond de toile cette vieille légende millénaire.

Adamsberg est un mec plutôt attachant, son humour légèrement absurde m'a beaucoup plu.

Fred Vargas, une très bonne découverte, j'en ai déjà racheté deux depuis.
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