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sur 3955 notes
Challenge plumes féminines 2022 – n°22

J'ai également ce roman en papier, je comptais le lire cette année pour ce challenge. le trouver en audio m'a donc permis de le découvrir plus rapidement que prévu. Je n'ai lu que 3 romans de cette auteure, un des premiers d'Adamsberg n'avait pas été une réussite… J'espère passer un bon moment en sa compagnie.

Comme d'habitude avec Adamsberg, on se perd en conjonctures scabreuses et en rêveries. L'histoire a donc été un peu longue à se lancer mais l'avantage de l'audio est que j'ai pu persévérer plus facilement qu'à l'écrit. J'ai bien fait car l'histoire démarre ensuite sur les chapeaux de roues, d'autant plus qu'on en apprend un peu plus sur la jeunesse et le passé d'Adamsberg. Il y a toujours autant de rêveries mais comme on est pris dans l'enquête en cours, cela passe beaucoup mieux. Qui est le coupable ? Adamsberg ou un autre ? En tout cas, pour une fois, le commissaire se sera mis dans un sacré merdier tout seul et pour l'en sortir, ça risque d'être compliqué. L'enquête est donc longue et laborieuse que ce soit côté français comme côté québécois. Par ailleurs, le lecteur s'est bien amusé avec les québécois et moi, avec. Ça donne un petit punch à l'ensemble de l'histoire et à la lecture. Je n'aurais pas mieux fait.

Comme vous l'aurez compris, cette 4ème lecture de Fred Vargas a été une excellente découverte, quasi un coup de coeur tant l'histoire et l'enquête sont bien menées et que j'étais bien loin de l'élucider avec mes propres déductions. Entre ceux accessibles en audio et ceux de ma pal, j'ai encore de quoi découvrir dans la bibliographie de cette auteure. Je vous conseille très fortement de découvrir cet opus de Fred Vargas qui est très original.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Cela faisait longtemps que je n'avais pas lu de Fred Vargas et c'est avec un certain plaisir que j'ai retrouvé le commissaire Adamsberg et son adjoint Danglard, un fameux duo, très efficace.
L'enquête du trident va nous entraîner de la France au Canada.
Une vieille histoire va ressortir pour notre commissaire. En effet, l'histoire de l'homme au trident, il la traîne depuis son enfance. Un entrefilet dans un journal d'Alsace va attirer son attention. La victime est morte de trois trous dans le ventre. Adamsberg va se déplacer en Alsace pour vérifier son intuition.
Parallèlement, il ira au Canada, pour participer à un stage de huit jours avec la police canadienne sur les prélèvements génétiques.
Une fois de plus, je n'ai pas été déçue. Difficile de lâcher ce livre, dont la part belle est faîtes aux femmes, avec des situations qui font bien rire, mais dès héroïnes attachantes. le parler québécois fait bien sourire avec certaines expressions et l'on en sort complètement dépaysé.

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« Adamsberg termina son café et posa son menton dans sa main. Il lui était arrivé en des tas d'occasions de ne pas se comprendre, mais c'était la première fois qu'il échappait à lui-même.

La première fois qu'il basculait, le temps de quelques secondes, comme si un clandestin s'était glissé à bord de son être et s'était mis à la barre. de cela, il était certain : il y avait un clandestin à bord

Un homme sensé lui aurait expliqué l'absurdité du fait et suggéré l'étourdissement d'une grippe. Mais Adamsberg identifiait tout autre chose, la brève intrusion d'un dangereux inconnu, qui ne lui voulait aucun bien. »

(Source : Viviane Hamy)
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Ingénieux, surprenant, inventif et subtil, ce 4ème opus de la série : Commissaire Jean-Baptiste Adamsberg est une réussite absolue, un vrai bijou d'inventivité où l'autrice nous entraîne jusqu'au Québec dans des enchaînements inattendus et mystérieux, spectaculaires et tout bonnement incroyables. le retour ne va pas se passer comme prévu c'est sûr… Au commencement bien sûr un meurtre étrange qui réveille chez le commissaire un souvenir ancien et douloureux, un souvenir familial et une souffrance non résolue, va nous entraîner dans le cycle infernal du crime en série perpétré par un… fantôme? 420 pages où Adamsberg-présent à chaque instant-avance dans les brumes ou les ténèbres voire dans des remords coupables. Mais à quoi donc joue son fameux second Danglard? L'un des meilleurs Vargas, paru il y a 19 ans maintenant, et une écriture incisive, humaine et émouvante, dramatique même, des phrases qui coulent comme une rivière avec ses rapides ses eaux calmes et ses eaux troubles, bien travaillées et bien accrochées ensemble, et puis cet humour toujours présent qui revient régulièrement avec finesse et parfois truculence. Éblouissant!
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J'ai aimé cette enquête en grand écart entre Paris et Ottawa. Il y a des inventions métaphoriques et littéraires dignes de Jérome Bosch et la référence aux intuitions m'a beaucoup plus. Avec des scènes que l'on aimerait voir reproduite au cinéma (par ex.: la cachette d'Adamsberg, Josette, le lac Pink...) .

D'autre part je ne regarderai plus jamais la cathédrale de Strasbourg du même oeil c'est dit, ni les crapauds et reinettes... je regrette d'avoir arrêté de fumer pour le coup. (Allez je rigole)

Il m'a donné envie de suivre dans d'autres épisodes ce pauvre commissaire empêtré dans ces nuages, les pelletant un part un et l'expression : "pogner par les gosses" vient d'intégrer mon vocabulaire courant. C'est vrai j'ai beaucoup rit.

Il n'y a que 4 étoiles parce qu' il ne m'a pas absorbé autant que "Pars vite et reviens tard" qui était excellent de la première majuscule au dernier point . J'ai hésité pourtant parce que les dialogues mixant le français et le québecois étaient savoureux rien de moins.
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Je me languissais de mon commissaire préféré, alors hop, j'ai pioché ce titre parce que dans la foulée, j'ai pu voir en dvd le film que Josée Dayan en avait tiré.

Encore une fois, c'est une enquête teintée de fantastique, de surnaturel, qui va entrainer Adamsberg de Paris au Québec sur les traces d'un vieux démon.

Pas facile de faire partie des pelleteux de nuages, ça joue de sacrés tours parfois...

Le revenant en question fait partie du passé d'Adamsberg. L'occasion d'en apprendre un peu plus sur lui et sa famille. Car le tueur au trident, comme il est surnommé, est une vieille connaissance. le commissaire va devoir également lutter contre ses propres démons. Ses failles et ses faiblesses (c'est la première fois que je vois Adamsberg perdre son sang-froid, ou prendre une cuite, et cela a de quoi déconcerter...) le rendent bien plus humain, dans le sens de terre à terre et certainement plus proche. Sa conduite est loin d'être irréprochable, que ce soit envers Camille ou Danglard, mais on ne peut que redoubler de sympathie pour ce rêveur malmené.

Pour autant, n'allez pas croire que ce roman soit complètement noir et mélancolique, ça non. Toute la partie se déroulant au Québec, malgré les moments d'angoisse, ne peut que faire rire et sourire. Rien que pour décrypter les expressions de nos cousins québecois, pfiou... sans compter les méthodes ! Et puis les réparties de Clémentine, elles valent le détour !

De nouveau, dialogues et personnages secondaires font tout le charme de ce drôle polar au suspense angoissant.

Fred Vargas a particulièrement mis en valeur les personnages féminins : mention spéciale à la formidable Violette Retancourt, qui écrase sans conteste la pâlichonne Camille (que je ne parviens pas à trouver intéressante au fil des romans), et au tandem composé par Clémentine (croisée dans Pars vite et reviens tard) et Josette, l'étonnante hacker.

Bref, c'est formidable, comme d'habitude. Vous allez bien le lire, des foyes ?

PS : le film de Josée Dayan est une bonne adaptation, et c'est un plaisir de retrouver la même équipe de comédiens, Anglade en tête...

Lien : http://lectures-au-coin-du-f..
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Sous les Vents de Neptune est le cinquième volet de la série consacrée par Fred Vargas au commissaire Adamsberg…
L'avantage de les lire dans l'ordre réside surtout dans la vision chronologique de l'évolution de cette brigade parisienne et de son chef ; c'est un plaisir de s'y retrouver sans trop de peine dans les allusions à des enquêtes précédentes ou à des évènements passés qui illustrent et expliquent les fêlures des personnages.

Un tueur en série…
Une traque qui remonte loin, trente ans en arrière… Adamsberg est rattrapé par son passé et se retrouve en bien mauvaise posture.
La poésie savoureuse du parler québécois… le regard que portent les policiers canadiens sur les policiers français apporte une nouvelle perspective particulièrement intéressante.
Des personnages secondaires improbables… Mes préférées : Josette et Clémentine, vieilles dames pleines de ressources…

Et puis, l'écriture de Fred Vargas dont je ne me lasse pas… de vrais dialogues percutants qui passent du cynisme à l'autodérision pour arriver parfois à de beaux moments très émouvants…
C'est parfois très complexe, à d'autres moments, tout semble cousu de fil blanc, mais oui, ces passages où, si je le pouvais ou si j'étais à la place de Camille, je donnerais des claques à Adamsberg…
La fin m'a un peu agacée… ben voyons ! Mais, avec Fred Vargas, je ne regrette jamais le voyage.
J'avais, encore une fois, choisi la version audio, magistralement lue par François Berland qui s'approprie avec brio cet accent québécois auquel je ne résiste pas… Il en fait sans doute un peu trop, mais c'est si bon !

J'ai parfois besoin d'une lecture captivante, capillotractée mais addictive, parce que j'en aurai accepté d'avance le pacte de lecture… J'assume pleinement.
Et j'allais oublier : je pense que je vais jouer au mah-jong en portant une meilleure attention aux dessins sur les dominos…
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"Dans les vents de Neptune" on est d'abord un peu désarçonné...plus encore quand on part au Canada... et puis petit à petit, comme toujours, un pas en entraînant un autre, on se prend d'inquiétude pour Jean Baptiste Adamsberg, et d'intérêt toujours croissant pour ses collègues, particulièrement les Québécois et l'écureuil Gérald.
Belle histoire de fratrie, et un parfum de langue québécoise qui ajoute encore au charme du livre.
"Prends tes skis et suis ta traque, le pelleteux de nuages.
Et assieds-toi dessus, man.
Et puis tourne."
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Le trident
Rien ne va plus pour le commissaire Adamsberg ! Son entente avec son adjoint Danglard a du plomb dans l'aile et pour ne rien arranger, le voici en proie à des malaises inexpliqués, des sensations étranges qui le laissent vide et hagard. Inexpliqués, mais pas inexplicables. Adamsberg parvient à en identifier la cause : un article d'un journal alsacien relatant un meurtre qui le ramène près de trente ans en arrière… le meurtre d'une jeune fille, en tous points pareil à celui de Lise, la petite fiancée de son frère Raphaël. Raphaël le coupable idéal, qui ne se souvenait plus de rien… Adamsberg, 18 ans à l'époque, jeune agent de la paix dans la police de Tarbes, avait du lui fabriquer un alibi et cacher une pièce à conviction car, oui, il était convaincu de l'innocence de son frère et persuadé de connaître l'identité du meurtrier, le juge Fulgence, notable du village, le diable en personne, protégé par sa position sociale. Adamsberg avait perdu son frère et traqué le juge pendant quatorze ans, quatorze années pendant lesquelles il avait recensé huit crimes identiques, commis à l'aide d'un trident, tous par le juge qui n'avait jamais été inquiété. Seulement voilà, le juge était mort depuis quatorze ans : comment pourrait-il avoir tué cette jeune fille à Schiltigheim ? Un imitateur ? Ou, à supposer qu'il soit ressuscité (rien d'impossible pour le Diable), un bel exploit pour un homme approchant les cent ans… La réponse à cette question devra attendre : toute l'équipe d'Adamsberg doit s'envoler pour Montréal, effectuer un stage auprès de la police scientifique Québécoise. Un stage déroutant, à plus d'un titre, et pas de tout repos, où Adamsberg devra pelleter bien plus que des nuages…
Après mon gros coup de coeur pour Pars vite et reviens tard, je me suis à nouveau régalée avec cet opus. Cette fois ci, je n'ai eu aucun mal à entrer dans le livre, le commissaire Adamsberg n'est plus un « inconnu ». L'écriture de Fred Vargas est brillante et colle parfaitement à ce personnage atypique. J'ai tout aimé dans ce polar : retrouver le commissaire et son équipe (Danglard qui n'est pas ménagé tout au long du bouquin) l'ambiance glaciale du Québec réchauffée par les expressions imagées de nos « cousins » (dont certains comme Sansquartier le bon, ou l'écureuil Gérarld restent inoubliables), la poésie qui parvient à se glisser dans une intrigue policière d'une noirceur totale… J'ai aimé aussi les personnages féminins qui illuminent le roman : le lieutenant Violette Retancourt qui dispose d'une énergie inépuisable et de ressources insoupçonnées, Clémentine rencontrée dans le précédent opus qui remettra Adamsberg sur les rails à coups de flip-porto et de galettes au sirop d'érable, et l'inénarrable Josette qui hante les souterrains en tennis et charentaises !
« Prends tes skis et suis ta traque, le pelleteux de nuages.
Et assieds-toi dessus, man.
Et puis tourne. »
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Un meurtre particulier commis en Alsace renvoie le commissaire Adamsberg à sa jeunesse et à une enquête qui le hante encore. Envoyé au Québec avec son équipe pour étudier les prélèvements génétiques, son passé va une nouvelle fois le rattraper. Fred Vargas signe une nouvelle fois un roman policier de tout premier ordre. L'intrigue suit les pas hésitants du commissaire pendant une première moitié avant de s'accélérer brutalement.
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